« Fermetures arbitraires », selon l'UGCAA
Le comité des salles de fêtes de l'Union générale des commerçants et artisans (UGCAA) dénonce la fermeture « arbitraire » de toutes les salles privées de la capitale. Seule une quinzaine sont restées ouvertes, souligne M. Bessila. Il suffit d'une pétition de riverains pour que les autorités procèdent à la fermeture de ce genre de locaux sans enquête. « La galère commence ainsi pour le gérant qui doit prouver la conformité de son établissement aux normes ». Cette instance dénonce aussi « la politique de deux poids deux mesures prônée par les autorités ». Selon l'UGCAA, les salles communales et celles appartenant à des organismes étatiques n'ont jamais fait l'objet de réserves, estime M. Bessila, citant les établissements appartenant à l'APC de Sidi M'hamed ou celles de l'UGTA. « L'administration se cache derrière l'argument de l'absence de parkings ou l'absence d'issue de secours pour fermer à certains particuliers et ferment les yeux quand il s'agit d'autres », accuse M. Bessila, en insistant sur le fait que les salles « publiques » ne disposent ni de parkings encore moins de sorties de secours, mais fonctionnent en toute tranquillité. Pour le représentant des gérants des salles de fêtes, la fermeture en cascade de ces établissements est derrière la hausse des tarifs.
Posté Le : 19/07/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Fatima Arab
Source : www.elwatan.com