Réagissant à ces évolutions, l’influente Union des rédacteurs d’Athènes a appelé à une grève de 24 h, mardi 30 novembre, qui devrait priver le pays de quotidiens et bulletins télévisés nationaux.
Dans sa parution d’hier, le quotidien To Vima, publié depuis mars 1999, après une première publication vite interrompue dans les années 1980, annonce la fin de sa parution sur papier, au profit de la mise sur pied à partir de janvier d’un «nouveau journal électronique», modernisant l’actuel site gratuit.
La direction du journal, membre du groupe Lambrakis, impute cette décision à la fuite des lecteurs, «seulement 8000 jeudi contre 82 000 sur l’édition électronique» et la chute des revenus publicitaires. Devant le personnel, elle a plutôt cité les pertes du groupe, chiffrées à quelque 20 millions d’euros par an, affirmant être sous pression des banques, a indiqué le représentant du personnel, Tassos Anastassiadis. Le quotidien, et son édition hebdomadaire (123 530 exemplaires vendus mi-novembre), emploient quelque 200 salariés, dont 150 journalistes. La direction n’a pas encore clairement précisé ses intentions quant au sort qui va leur être réservé, a-t-il ajouté. Un autre quotidien national, Apogevmatini (droite populaire), a, lui, laissé sur le pavé et impayés, ses quelque 130 employés, après une demande de mise en liquidation déposée au début du mois, à l’issue des 58 ans de publication.
Le groupe Alafouzos, qui possède la station Skaï de radio-télé a pour sa part annoncé au personnel de ce média des baisses de salaires de l’ordre de 10%, ont indiqué des sources syndicales. Appartenant à une famille d’armateurs, le groupe publie aussi le quotidien libéral Kathimerini.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 27/11/2010
Posté par : sofiane
Source : www.elwatan.com