La récente fermeture d'une boucherie «Errahma» à El Harrach par les services de la direction du commerce de la wilaya a suscité la réaction de l'importateur de viande qui porte la même dénomination commerciale, à la seule différence que la boucherie n'importe pas et que sa dénomination est plutôt «Errahma li echaab».Dans une précédente édition, Le Temps d'Algérie a publié un article sur la fermeture de la boucherie Errahma, ce qui a créé la confusion avec l'entreprise d'importation Errahma. L'importateur de viande fraîche Errahma a tenu à porter la précision que la fermeture ne concerne pas l'un de ses points de vente. Il précise que deux boucheries de «Errahma li echaab» sont situées pas loin de celles d'Errahma. La forte ressemblance dans la dénomination commerciale est préjudiciable à l'entreprise d'importation qui dit respecter les normes d'hygiène et de qualité. Les boucheries «Errahma li echaab» ont déjà fait l'objet de fermeture auparavant, a indiqué le même responsable.Selon une source de la DCP, les motifs de fermeture sont liés à l'absence des règles d'hygiène et de conservation. Qualité douteuse des viandes, manque de traçabilité du produit sont entre autres accusations ayant conduit à la dite fermeture. Et de préciser que ces boucheries ne sont pas des importateurs mais juste des commerces de détail. L'entreprise d'importation de viande fraiche Errahma est créée depuis 15 ans et possède des points de vente à travers plusieurs communes d'Alger, notamment à Bab El Oued, Aïn Benian, Baraki, Meftah et Birtouta. Elle dispose d'un abattoir en Espagne, géré par un Algérien pour garantir les conditions d'abattage. L'importateur dénonce, par ailleurs, la vente de viande périmée sur le marché. Cette viande importée doit être consommée dans un délai de 90 jours alors que dans certaines boucheries, on continue de la commercialiser au-delà de cette date. Sans scrupule, ces boucheries vendent de la viande périmée qu'ils achètent auprès de certains importateurs à moitié prix. Pratiquer des prix relativement bas est en fait un leurre pour écouler des quantités invendues, souvent non conformes aux normes exigées. En 2015, plus de 800 tonnes de viande et d'abats ont été saisies que les détenteurs allaient écouler dans l'Algérois.
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Posté Le : 30/03/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Karima S
Source : www.letempsdz.com