Algérie

Fermée depuis plus de 4 ans suite à un glissement de terrain



Fermée depuis plus de 4 ans suite à un glissement de terrain
Quatre années après le dangereux affaissement de terrain, la rue Cheïkh Ibrahim El Tazi, (ex-rue des Jardins) à Sidi El-Houari sera enfin recouverte à la circulation automobile et piétonnière dans quelques jours. Les travaux de réhabilitation tirent à leur fin. La réouverture de cette rue va permettre de désengorger l'avenue du Commandant Ferradj devenue l'unique accès au quartier mythique de Sidi El-Houari en passant par la pêcherie d'Oran. Elle sera aussi bénéfique pour les commerçants et petits artisans qui souffrent depuis longtemps et qui ont perdu la majorité de leur clientèle. Cette rue qui a subi un important glissement de terrain en 2011 est depuis fermée à la circulation automobile. Après l'affaissement, une immense décharge à ciel ouvert s'est constituée à cet endroit. Durant près de trois ans les habitants ont vécu un calvaire, car même les cadavres de chiens et de chats étaient jetés dans ce nouveau dépotoir. Il faut savoir que le trou béant est d'une profondeur de plus de 10 mètres et une largeur de plus de 8 mètres. A la fin 2013 une étude a été lancée et une expertise technique effectuée. Le chantier de la rue des Jardins a été installé avant le lancement officiel des travaux en janvier de l'année suivante pour une durée de réalisation de 3 mois. Des travaux qui ont connu un retard considérable causant la fermeture de cette ruelle pour près de quatre années (la ruelle était déjà fermée avant l'ouverture du chantier) avec comme conséquence directe, une activité commerciale en berne et une densification accrue de la circulation automobile sur le boulevard ‘Khedim Mohamed' (ex-Stalingrad) situé en aval. Il y a lieu de rappeler que les riverains de la rue des Jardins, artère historique reliant la Place du 1er Novembre au vieux quartier de Sidi El-Houari, ont accueilli avec beaucoup de satisfaction, la réponse donnée par les pouvoirs publics à leurs doléances concernant le retard des travaux. Dans une lettre adressée il y a quelques jours aux autorités compétentes, le collectif des habitants a tenu tout d'abord à adresser « ses remerciements aux services de la wilaya d'Oran et à la société C.A.N Hydra Canal » pour leur réactivité et la prise en charge de leur demandes « en activant la cadence des travaux de réhabilitation de la chaussée et le confortement des murs de soutènement ». Cependant, les mêmes sources avaient tenu à attirer l'attention des pouvoirs publics sur les cas des immeubles n° 46 et 49, qui présentent, selon eux, un danger imminent pour les passants à cause de leurs façades effrités. Dans ce cadre, ils ont lancé un appel au wali d'Oran pour inscrire ces deux immeubles pour une prise en charge des façades afin de redonner à cette artère une image à la hauteur du panorama exceptionnel qu'elle offre aux passants et aux touristes sur le vieil Oran. La prise en charge des trottoirs par la pose d'un nouveau carrelage est également sollicitée par le collectif de la rue des Jardins pour corriger les dégâts occasionnés par les travaux d'installation du réseau de télésurveillance. Autre revendication, et non des moindres, doter le quartier d'un poste de police pour améliorer le sentiment de sécurité aussi bien des résidents que des visiteurs.




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