Algérie

Fennecs contre Renard



Fennecs contre Renard
Cladisme n'est pas clonage. Comparaison n'est pas raison. Preuve que tout est soumis au changement même quand on porte toujours le même nom et les mêmes couleurs. Entre l'Algérie et la Côte d'Ivoire, le football y est présent depuis 1965. Les deux pays sont des terres de football et de footballeurs. Sur les vingt précédentes confrontations, le ton est toujours soutenu mais jamais placide. Parce qu'un « fennec » ne peut s'accommoder d'un « éléphant ». Et les exemples sont légion entre les générations des Verts et des Oranges. Ni la force du mastodonte ni la ruse du fennec n'ont suffi pour garnir leur palmarès en CAN. L'Algérie (90) et la Côte d'Ivoire (92) n'ont soulevé, chacune d'elles, qu'une seule fois le trophée. Maigre bilan pour deux « éternels » prétendants. Cette fois aussi. Sauf qu'un des deux se contentera, encore une fois, de la position de quart de finaliste alors que le vainqueur est donné potentiel vainqueur de cette trentième CAN. Un pronostic « assez » sérieux au vu de l'évolution des deux équipes depuis leur premier match de poule. Les Ivoiriens vont récupérer Gervinho qui piaffe d'impatience de se racheter de son manque de « self control ». Les Algériens sont au parfum des Eléphants. Il ne faudra pas se tromper de remugle. « Un éléphant, ça trompe énormément » n'est pas de culture ou de nature de ce pachyderme. Ce n'est que le titre d'un film français que la presse du football a « retourné » au vu du clair-obscur de l'équipe ivoirienne. Mais, un éléphant peut mourir mais pas ses défenses. Mieux, l'éléphant est intelligent et passe pour le meilleur sondeur de la présence de l'eau dans les terres et déserts les plus garrigues. ça « trempe » fort. Surtout après une résurrection. Le Fennec peut tromper tout le monde. Y compris le Renard, coach des Eléphants. Et jusqu'à présent, Renard a été floué par les Verts (du temps de Saâdane), quand il coachait la Zambie. Giresse a été battu par Gourcuff. Aujourd'hui, Gourcuff sera face à cet autre Français, Renard, qui adore la chemise blanche. Le Breton « d'Algérie » ne devra pas se contenter des images ou autres synopsis d'un certain Côte d'Ivoire - Algérie de 2010 en Angola. Ce jour-là, ce fut un miracle. Pas plus. L'Egypte nous l'avait expliqué en demi-finale par un cinglant 4-0. Maintenant, à Malabo, pour deux équipes revenues de loin, ce ne sera pas un « match de coiffeurs ». Ce sera l'apothéose ou la désillusion en nocturne. Pour l'Algérie, pas besoin de nyctalope.




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