Algérie

Femmes je vous aime ' Sous la Plume


Femmes je vous aime '                                    Sous la Plume
Les projets de réformes annoncés par le président de la République, lors d'un Conseil des ministres, entrent aujourd'hui dans la phase critique de leur examen par le Parlement. Après celui sur la loi électorale et l'incompatibilité des mandats, c'est au tour du projet de loi qui porte sur la représentation des femmes à 30% dans les assemblées élues. Et là, on peut dire que ça coince. Les messieurs froncent les sourcils en arguant qu'il faut prendre en compte les mentalités, les traditions qui «n'admettent pas qu'elles fassent de la politique», dixit Fateh Rabie du mouvement En Nahdha. Bouguerra Soltani du MSP fait dans la
nuance : d'accord pour intégrer la femme dans tous les aspects de la vie sociale, culturelle et politique, par contre il s'offusque du «saut quantitatif» qu'il trouve exagéré. Pour les APC, il est d'accord ; pour le Parlement, il préfère à coup sûr que les femmes retournent à leurs marmites. On ne peut pas dire que le FLN soit enchanté, puisqu'il propose un amendement pour que soit réévalué à la baisse le quota en proposant 20%. Quand il s'agit de femmes, les vieux réflexes ont la peau dure. Pour les autres partis d'opposition, la nouvelle du quota n'a pas fait sensation. Bien au contraire. Ce projet de loi pour certains est un projet anticonstitutionnel, pour d'autres, c'est un non-sens du fait que le code de la famille les considère mineures. Le PT récuse la thèse du quota qui est en contradiction avec l'article 29 de la Constitution qui interdit toute discrimination. Il est bien vrai que les femmes se sont imposées dans tous les domaines. En politique exclues, elles sont victimes du conservatisme des partis, certes, mais aussi des hommes tout court. Le quota même s'il paraît discriminatoire peut être un moyen pour arracher des droits, pour que, peut-être un jour, elles soient élues sur des revendications féministes et, pourquoi pas, sur un programme qui feront d'elles des futures chefs d'Etat. Qui sait ' Il est permis de rêver.
Les projets de réformes annoncés par le président de la République, lors d'un Conseil des ministres, entrent aujourd'hui dans la phase critique de leur examen par le Parlement. Après celui sur la loi électorale et l'incompatibilité des mandats, c'est au tour du projet de loi qui porte sur la représentation des femmes à 30% dans les assemblées élues. Et là, on peut dire que ça coince. Les messieurs froncent les sourcils en arguant qu'il faut prendre en compte les mentalités, les traditions qui «n'admettent pas qu'elles fassent de la politique», dixit Fateh Rabie du mouvement En Nahdha. Bouguerra Soltani du MSP fait dans la
nuance : d'accord pour intégrer la femme dans tous les aspects de la vie sociale, culturelle et politique, par contre il s'offusque du «saut quantitatif» qu'il trouve exagéré. Pour les APC, il est d'accord ; pour le Parlement, il préfère à coup sûr que les femmes retournent à leurs marmites. On ne peut pas dire que le FLN soit enchanté, puisqu'il propose un amendement pour que soit réévalué à la baisse le quota en proposant 20%. Quand il s'agit de femmes, les vieux réflexes ont la peau dure. Pour les autres partis d'opposition, la nouvelle du quota n'a pas fait sensation. Bien au contraire. Ce projet de loi pour certains est un projet anticonstitutionnel, pour d'autres, c'est un non-sens du fait que le code de la famille les considère mineures. Le PT récuse la thèse du quota qui est en contradiction avec l'article 29 de la Constitution qui interdit toute discrimination. Il est bien vrai que les femmes se sont imposées dans tous les domaines. En politique exclues, elles sont victimes du conservatisme des partis, certes, mais aussi des hommes tout court. Le quota même s'il paraît discriminatoire peut être un moyen pour arracher des droits, pour que, peut-être un jour, elles soient élues sur des revendications féministes et, pourquoi pas, sur un programme qui feront d'elles des futures chefs d'Etat. Qui sait ' Il est permis de rêver.
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