Le présent article porte sur l'étude des trajectoires des femmes
diplômées dans les organisations tunisiennes. Nous sommes parties du
constat que l'amélioration du niveau de formation des femmes serait
associée à une augmentation des chances d'emploi et de promotion aux
postes de prise de décision. La sousreprésentation
des femmes
diplômées au top management exige une analyse des facteurs
favorables ou inhibiteurs à leur évolution de carrière.
Compte tenu de ce constat, nous traiterons de la problématique suivante
: Dans quelle mesure l'éducation des femmes contribuetelle
à la
valorisation de leurs compétences ou au contraire à la persistance du
phénomène de "glass ceiling" ou "plafond de verre".
Dans un premier temps, nous démontrerons que l'accès des femmes à
l'éducation leur permet "potentiellement" non seulement l'accès au
marché du travail mais aussi la promotion aux postes de direction. Cette
hypothèse est fondée sur la théorie économique du capital humain de
Becker (1971) qui prévoit que l'investissement dans l'éducation se
traduit par une amélioration du statut de l'individu dans l'organisation.
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Posté Le : 14/11/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Bouzguenda Karima
Source : Les cahiers du CREAD Volume 21, Numéro 74, Pages 9-45