Algérie

Fella Ababsa et Saber Rebaï en surbrillance FESTIVAL DE LA DIGNITE À ORAN


Fella Ababsa et Saber Rebaï en surbrillance FESTIVAL DE LA DIGNITE À ORAN
Les strapontins du Théâtre de verdure étaient tous occupés par plusieurs dizaines de familles venues, outre des quartiers de la ville d'Oran, des villes limitrophes et lointaines.La 3e édition du Festival de la dignité a clôturé sa cinquième soirée en apothéose au terme d'une belle soirée maghrébine animée par le crooner tunisien Saber Rebaï et l'Algérienne, la sublime Fella Ababsa.
Les présents étaient au rendez-vous vendredi soir. Il en a été ainsi pour le violoniste Kouider Berkane et son orchestre venus au début d'après-midi de vendredi, pour accorder leurs instruments. Le public a, en affluant en force, commencé à longer le balcon du Front de mer dominant le Théâtre de verdure d'Oran, la finalité étant d'arriver à l'heure pour accaparer les premières places afin de suivre de près deux têtes d'affiche: Fella Ababsa et Saber Rebaï.
21h n'avaient pas encore sonné que les strapontins du Théâtre de verdure étaient déjà occupés par plusieurs dizaines de familles venues, outre des quartiers de la ville d'Oran, des villes limitrophes comme Saïda, Mostaganem, Aïn Témouchent, Sidi Bel Abbès, Tlemcen, Relizane... etc. à 22h, Kouider Berkane, guidant ses meilleurs éléments, s'est affairé à apporter les dernières retouches avant de donner le coup d'envoi du spectacle.
La fête a commencé lorsque les deux animateurs, Kader et Nadia ont, dans un arabe académique, annoncé que la surprise attendant les présents était grande et à ces derniers (spectateurs) de patienter. Fella est annoncée, cette dernière fait une entrée triomphale. Du haut de la scène, la chanteuse a affirmé être adepte de toutes les musiques algériennes sans nier son attachement à cette terre ancestrale, l'Algérie. La chanteuse n'est pas venue pour badiner avec son aura ni gager son image. Fella Ababsa, une chanteuse professionnelle qui a donné un show en tant qu'artiste professionnelle dès sa montée sur scène, la finalité étant d'enflammer les planches du Théâtre de verdure d'Oran.
Bien sûr, la mission de tout artiste n'est, dans la plupart des spectacles en direct, pas aisée, vu que le public qui a connu ces derniers jours des spectacles d'envergure est devenu exigeant. La chanteuse, sur scène, dira en déclarant que «je suis venue égayer mon public».
Le spectacle de Fella, constitué d'un enchaînement de plusieurs chansons, toutes appréciées par les présents, a permis à ses fans de se mettre en interactivité avec elle. Chose promise, chose due, la chanteuse a été accompagnée en choeur par le public qui répétait les chansons interprétées par l'artiste.
Mais le déclic ayant eu lieu, Fella s'est mise à interpréter la chanson qui lui a valu le succès, Tachakourate dont la création remonte aux années 1990. Comme elle a réussi à franchir le cap devant assouvir les férus du raï. La chanteuse s'est alors mise à fredonner sa très rythmée chanson intitulée Djibouli rbab w Ney. Une autre icône du chant arabe, le Tunisien Saber Rebaï, a embrasé le Théâtre de verdure d'Oran dès son apparition sur scène. Saber Rebaï a donné le ton en interprétant les célèbres Sidi Mansour, Meziana, Khelouni maâha et Barcha ya m'delel suivies d'une série de ses succès orientaux tel Alataïr, Alataïr et tant d'autres. Auparavant, ce fut Houari Saber, enfant d'Oran, qui a eu à dire son mot sur le podium du Théâtre de verdure Hasni-Chakroune en accordant somptueusement sa belle voix avec les notes lâchées, sans faute, par les gars de Kouider Berkane. Houari Saber a tiré son verbe du répertoire local, comme le chant oranais et le raï pudique instauré par le roi de la chanson sentimentale, le défunt Hasni.
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