«Nous appelons la nouvelle ministre à ouvrir la porte du dialogue direct avec le partenaire social sans intermédiaire», a déclaré Farid Bouguera, le président de la FFTSN,ajoutant que «la grève est notre dernier souci, nous préconisons le dialogue».La nouvelle ministre de la Solidarité nationale et de la Famille a affiché son entière disposition à régler les problèmes des travailleurs et autres fonctionnaires du secteur. C'est du moins ce qu'a annoncé, hier, le président de la Fédération des fonctionnaires et travailleurs de la solidarité nationale affiliée au Snapap, Farid Bouguerra, lors d'une conférence de presse animée au siège de ce syndicat à Birkhadem. Le responsable de la fédération assure que son syndicat, qui reste, dit-il, disposé au dialogue, donne un délai pour répondre à une plateforme de revendications qui remonte à plusieurs années. Farid Bouguerra affirme que la fédération qu'il préside a rencontré la ministre au siège de son département et a présenté des revendications claires, notamment celles relatives au statut particulier, à la question des salaires et à l'intégration des contractuels sur la base des postes, des diplômes, de l'ancienneté et de l'expérience de chacun. Le conférencier a affirmé, dans ce cadre, que la fédération a réussi à se mettre d'accord avec la tutelle pour mettre en place un plan d'application de la plateforme de revendications, notamment en organisant des réunions directement avec la fonction publique dans la perspective de revoir certains points du nouveau statut particulier décrié par les travailleurs du secteur. «Nous voulons être des acteurs et des partenaires sociaux», a fait savoir M. Bouguerra qui rappelle que le secteur est stratégique pour son rôle envers les démunis, les handicapés, les malades et les SDF. A noter que la fédération des fonctionnaires et travailleurs de la solidarité nationale ne semble pas aller dans les jours qui viennent à la grève, «la ministre nous a donnés un bon signe du sérieux et de l'honnêteté, nous devons lui laisser encore du temps». «Nous réclamons un dialogue direct avec la tutelle», conclut-il.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 05/06/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nacer Remaci
Source : www.lnr-dz.com