Algérie

Fédération chlef : Echéances électorales legislatives de mai 2012



Fédération chlef : Echéances électorales legislatives  de mai 2012
Fédération chlef : Echéances électorales legislatives de mai 2012


D'apres Mr HOUARI Kaddour Membre du consel national dt que :Le FFS doute de la transparence des prochaines élections - Le Front des forces socialistes (FFS) annoncera bientôt sa décision de prendre part ou non aux prochaines échéances électorales, prévues en mai 2012, lors de la Conférence nationale, prévue fin janvier 2012, qui regroupera ses cadres, la base militante et la société civile. C'est ce qu'a affirmé hier le premier secrétaire du parti, Ali Laskri, lors de son intervention à une émission de la chaîne I de la Radio nationale.

L'intervenant précisera, à ce propos, qu'une commission ad hoc au sein du parti est en train d'examiner la question et d'élaborer les argumentaires pour justifier le choix de l'une ou l'autre option, à savoir participer ou pas. Interrogé sur le récent discours du chef de l'Etat, dans lequel il avait énuméré un certain nombre de garanties pour des élections libres et transparentes, Laskri s'est montré tout aussi sceptique : «Il n'y a pas de garanties en réalité ! Lorsqu'en 1999, on nous avait parlé de garanties, le président du parti, Aït Ahmed, s'est présenté à l'élection présidentielle pour tenter de contribuer au processus démocratique, mais s'est vite rendu compte de la fraude qui avait commencé 15 jours avant le rendez-vous électoral. C'est pourquoi nous continuons à croire qu'il n'y a pas de volonté politique pour aller vers une démocratie (...). L'ensemble du personnel, qui est dans les institutions aujourd'hui, ne peut produire un processus démocratique.» Laskri dira le doute de son parti, notamment par rapport à l'indépendance de la justice et ce, en dépit des engagements du président de la République à ce sujet. «La justice n'a jamais été indépendante et elle ne le sera pas lors des prochaines législatives !», affirme celui qui dit rejeter les deux uniques choix qui s'offrent à l'Algérie, à savoir un «Etat policier» ou un «Etat intégriste», et s'inscrire dans une perspective pluraliste et démocratique.

Pour le premier secrétaire du FFS, le pays n'a pas réellement évolué depuis 1962, pis, les choses ont régressé ces dernières années : «Aujourd'hui, le jeu politique est complètement fermé. Nous avons une Assemblée non représentative du peuple qui vient d'adopter tous les textes de loi !» Et de regretter l'époque où des réformes avaient été engagées par l'ex-chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche, donnant lieu à un véritable débat d'idées au sein de la société civile. Interrogé sur la possibilité de s'allier avec d'autres formations politiques comme ce fut le cas en 1995, lors du sommet de Sant'Egidio (Rome), Laskri aura cette réponse : «C'était dans un contexte particulier, mais s'il y a nécessité de s'entendre avec d'autres formations et personnalités politiques, que cela se fasse autour d'un programme pour le bien-être de l'Algérie !» Interpellé, enfin, sur le vote par le Parlement français de la loi condamnant le génocide arménien par la Turquie, Laskri rétorquera en ces termes : «L'Etat algérien n'est pas suffisamment pesant sur l'échiquier international pour exiger de la France une reconnaissance et des excuses pour les massacres commis contre la société civile algérienne lors des massacres du 8 Mai 1945. Des Algériens ont été torturés et massacrés !»



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