Algérie

Fécondation in vitro : quand les médecins nous aident à procréer



Le 24 février marque la 30e année d'un évènement majeur : la naissance du premier bébé éprouvette français, Amandine, issu d'une fécondation in vitro. En quoi consiste exactement la technique et où en est-on aujourd'hui ' Maxisciences fait le point sur le sujet.Le 24 février marque la 30e année d'un évènement majeur : la naissance du premier bébé éprouvette français, Amandine, issu d'une fécondation in vitro. En quoi consiste exactement la technique et où en est-on aujourd'hui ' Maxisciences fait le point sur le sujet.
La fécondation in vitro (FIV) est une technique de procréation médicalement assistée et de transfert d'embryon développée au Royaume-Uni par les médecins Patrick Steptoe et Robert Geoffrey Edwards dans les années 1970. Il s'agit de réaliser en dehors de l'organisme une fécondation entre un spermatozoïde et un ovule afin d'obtenir des embryons. Pour cela, des cellules sexuelles sont prélevées chez la femme puis mises en contact dans des boîites stériles avec des spermatozoïdes fraîchement recueillis.
La fécondation a généralement lieu en une douzaine d'heures au bout desquelles plusieurs embryons sont obtenus. Ceux-ci sont alors mis en culture pendant 48 heures à 6 jours puis sont classés en fonction de leur qualité cellulaire. Ceux présentant les meilleurs paramètres, notamment au niveau de la fragmentation et de la régularité, sont ensuite sélectionnés pour être réintroduits dans l'utérus de la femme (fivete) mais tous ne réussiront pas à s'accrocher à sa paroi. Après l'opération, il faut ainsi plusieurs jours pour confirmer ou non une grossesse.
Le premier "bébé-éprouvette" anglais, Louise Brown, a vu le jour le 25 juillet 1978, quatre ans avant le premier "bébé-éprouvette" français, Amandine qui est elle née le 24 février 1982. La naissance du premier "bébé-éprouvette" en Inde a eu lieu le 3 octobre 1978 et celle du "bébé-éprouvette" américain en 1981. Mais depuis la venue au monde de Louise Brown en 1978, le nombre de fécondations in vitro n'a cessé d'augmenter. Au début des années 2000, 300.000 tentatives étaient ainsi réalisées chaque année en Europe avec un taux de grossesses menées à terme d'un tiers environ. Un chiffre qui s'explique, notamment, par le fait que de plus en plus de couples ont des difficultés à faire des enfants.
Une technique fréquente qui suscite encore le débat
En 2007-2008, 15% environ des couples avaient de tels problèmes tandis que 2% des bébés venant des pays riches sont issus de la fécondation in vitro. L'efficacité de la technique est estimée à entre 50 et 70% des cas après 6 cycles, les chiffres décroissant rapidement selon et avec l'âge de la femme. 200.000 bébés sont issus d'une fécondation in vitro en France depuis la naissance d'Amandine à l'hôpital Antoine-Béclère de Clamart dans les Hauts-de-Seine, réalisée grâce à la collaboration du biologiste Jacques Testart et du gynécologue René Frydman. A ce jour, la France possède ainsi 7 grands centres spécialisés dans les FIV et le suivi des grossesses multiples.
Toutefois, si la pratique s'est peu à peu généralisée, elle suscite encore de nombreuses questions éthiques. Plusieurs aspects posent, en effet, problème et, notamment, le fait que les médecins puissent sélectionner les embryons en fonction de leurs caractéristiques, laissant potentiellement la porte ouverte à des pratiques eugéniques. En outre, la technique comporte également un risque important de grossesses multiples, qui aboutissent parfois à des réductions embryonnaires pouvant être considérées comme des avortements. Autre point délicat : la FIV peut permettre à des femmes très âgées de mettre au monde alors que la "nature" ne leur permet normalement plus.
Si la technique a autorisé des milliers de couples à avoir des enfants malgré les difficultés qu'ils avaient à procréer, tout reste donc étroitement sous contrôle. Ce qui n'empêche pas les médecins de progresser dans le domaine afin de limiter certains risques, notamment celui de grossesse multiple.
La fécondation in vitro (FIV) est une technique de procréation médicalement assistée et de transfert d'embryon développée au Royaume-Uni par les médecins Patrick Steptoe et Robert Geoffrey Edwards dans les années 1970. Il s'agit de réaliser en dehors de l'organisme une fécondation entre un spermatozoïde et un ovule afin d'obtenir des embryons. Pour cela, des cellules sexuelles sont prélevées chez la femme puis mises en contact dans des boîites stériles avec des spermatozoïdes fraîchement recueillis.
La fécondation a généralement lieu en une douzaine d'heures au bout desquelles plusieurs embryons sont obtenus. Ceux-ci sont alors mis en culture pendant 48 heures à 6 jours puis sont classés en fonction de leur qualité cellulaire. Ceux présentant les meilleurs paramètres, notamment au niveau de la fragmentation et de la régularité, sont ensuite sélectionnés pour être réintroduits dans l'utérus de la femme (fivete) mais tous ne réussiront pas à s'accrocher à sa paroi. Après l'opération, il faut ainsi plusieurs jours pour confirmer ou non une grossesse.
Le premier "bébé-éprouvette" anglais, Louise Brown, a vu le jour le 25 juillet 1978, quatre ans avant le premier "bébé-éprouvette" français, Amandine qui est elle née le 24 février 1982. La naissance du premier "bébé-éprouvette" en Inde a eu lieu le 3 octobre 1978 et celle du "bébé-éprouvette" américain en 1981. Mais depuis la venue au monde de Louise Brown en 1978, le nombre de fécondations in vitro n'a cessé d'augmenter. Au début des années 2000, 300.000 tentatives étaient ainsi réalisées chaque année en Europe avec un taux de grossesses menées à terme d'un tiers environ. Un chiffre qui s'explique, notamment, par le fait que de plus en plus de couples ont des difficultés à faire des enfants.
Une technique fréquente qui suscite encore le débat
En 2007-2008, 15% environ des couples avaient de tels problèmes tandis que 2% des bébés venant des pays riches sont issus de la fécondation in vitro. L'efficacité de la technique est estimée à entre 50 et 70% des cas après 6 cycles, les chiffres décroissant rapidement selon et avec l'âge de la femme. 200.000 bébés sont issus d'une fécondation in vitro en France depuis la naissance d'Amandine à l'hôpital Antoine-Béclère de Clamart dans les Hauts-de-Seine, réalisée grâce à la collaboration du biologiste Jacques Testart et du gynécologue René Frydman. A ce jour, la France possède ainsi 7 grands centres spécialisés dans les FIV et le suivi des grossesses multiples.
Toutefois, si la pratique s'est peu à peu généralisée, elle suscite encore de nombreuses questions éthiques. Plusieurs aspects posent, en effet, problème et, notamment, le fait que les médecins puissent sélectionner les embryons en fonction de leurs caractéristiques, laissant potentiellement la porte ouverte à des pratiques eugéniques. En outre, la technique comporte également un risque important de grossesses multiples, qui aboutissent parfois à des réductions embryonnaires pouvant être considérées comme des avortements. Autre point délicat : la FIV peut permettre à des femmes très âgées de mettre au monde alors que la "nature" ne leur permet normalement plus.
Si la technique a autorisé des milliers de couples à avoir des enfants malgré les difficultés qu'ils avaient à procréer, tout reste donc étroitement sous contrôle. Ce qui n'empêche pas les médecins de progresser dans le domaine afin de limiter certains risques, notamment celui de grossesse multiple.


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