FCB Frenda: Les saisons se suivent et se ressemblent

Apparemment, les dirigeants frendis n'ont pas retenu les leçons du passé car leur équipe demeure cette saison, comme un potentiel relégable.

Après une saison 2010-2011 cauchemardesque en l'absence de la rétrogradation, le club a conservé sa place en championnat inter-régions. Le hic, c'est que, cette fois encore, les Frendis filent du mauvais coton et occupent la dernière place du championnat inter-régions Centre-Ouest, en compagnie de l'ASB Ghriss. Pourtant, rien ne laissait présager un tel parcours, du fait que le FCBF a effectué une bonne entame, et ce, conformément à une certaine tradition. C'est d'ailleurs devenu une habitude de démarrer en force, enflammant les supporters avant de les décevoir et de rentrer dans les rangs au bout de quelques journées seulement.

Ce qu'il convient de préciser, c'est que le FCBF a connu d'énormes problèmes durant cette phase aller, avec la montée au créneau des joueurs qui ont fait grève à deux reprises, faute de ne pas avoir été régularisés. Lors du match contre le CRC Tiaret, les dirigeants ont été contraints d'effectuer le déplacement avec l'équipe junior qui s'est d'ailleurs lourdement inclinée par un gros score (7 à 0). Dans le volet passif de cette situation, il faut mentionner aussi le départ de l'entraîneur Belkhamès avant qu'il ne revienne à de meilleurs sentiments. Mais ce qui désole le plus les supporters, c'est que leur équipe n'arrive même pas à gagner à domicile. Faute de victoire sur son terrain, l'équipe du Fouz a été carrément abandonné par ses fans. Durant toute cette phase aller l'attaque n'a trouvé le chemin des filets adverses qu'à 10 reprises, alors que la défense a encaissé 18 buts. Un bilan très médiocre pour une équipe qui dispose de tous les moyens pour réussir. Le plus inquiétant, c'est que rien n'est annoncé du côté recrutement. Reste à savoir maintenant, si les Lascouri et Cherrak vont pouvoir tirer leur épingle de jeu et sauver leur équipe. Il s'agit certes, de deux joueurs d'expérience, mais à l'impossible, nul n'est tenu.