Algérie

Faute de permis d'inhumer : 15 dépouilles à la morgue



Le cycle rythmique des dépouilles non identifiées constitue un problème de taille au niveau du service médical de la conservation des morts (morgue) du Chu d'Oran. Dans ce contexte, une quinzaine de dépouilles mortelles non identifiées ne peuvent être enterrées en l'absence d'un certificat d'inhumation, nous apprend-on de source hospitalière. Les décisions d'inhumer, qui répondent à des exigences légales et juridiques, doivent expressément émaner du parquet d'Oran. Cette procédure intervient après présentation par les services de la médecine légale d'une demande d'inhumation comprenant un dossier circonstancié incluant les causes de la mort et la durée de l'abandon de la dépouille mortelle. Selon des sources proches du service, les corps sans âme ont été recueillis en divers points de la ville après qu'ils aient succombé à une mort naturelle. Sur ce plan, ce ne sont pas moins de huit nouveau-nés qui ont été abandonnés par leurs mères biologiques à leur naissance. Le reste de la liste macabre est constitué d'hommes et de femmes de différents âges, tous des sans-abris.


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