Algérie

Faute d'infrastructures: 500 enfants attardés mentaux sur une liste d'attente



L'ouverture en septembre prochain d'un nouveau centre de rééducation psychopédagogique pour enfants arriérés mentaux, âgés de six à dix-huit ans, à Didouche Mourad, ne va certainement pas régler le problème de la prise en charge de cette catégorie de population.

 En effet, selon les indications de M. Rehaïlia, chargé de la communication à la direction de l'Action sociale, «il existe une liste d'attente pour inscription de plus de 500 enfants, dont les parents ont demandé la prise en charge dans ces établissements spécialisés, encadrés par des équipes de psychologues, d'éducateurs spécialisés et d'assistantes sociales, où des enseignements spéciaux sont dispensés aux pensionnaires en rapport avec leur degré de malformation ou infirmité».

 M. Rehaïlia souligne que «trois centres existent déjà à Constantine: deux à la cité Daksi, et un autre situé à la nouvelle ville de Ali Mendjelli. Malheureusement, il existe une liste d'attente d'à peu près le même nombre que ceux déjà hébergés, qu'il nous est impossible de prendre en charge faute d'infrastructures adéquates.» Et d'ajouter que les inscriptions sont déjà en cours au nouveau centre de Oued El-Hdjar de Didouche Mourad, d'une capacité d'un peu plus de cent enfants, mais, faute de places, l'on s'achemine immanquablement vers une nouvelle liste d'attente pour les enfants handicapés de cette ville, ainsi que ceux de Hamma Bouziane et Zighoud Youcef. Cette réalisation, selon notre interlocuteur, arrivera tout juste à alléger la grande pression que vivent les trois autres centres, d'une part, et prendre en charge les enfants arriérés mentaux originaires de toute la région située au nord du chef-lieu de wilaya, d'autre part. Toutefois, commente notre vis-à vis, «le phénomène de ces enfants arriérés mentaux ne cesse de prendre de l'ampleur, et nous ne parlons que de ceux connus grâce aux inscriptions dans les centres ou par le biais des listes d'attente, sans pour autant avoir une idée précise sur tous les cas inconnus par les centres, car ‘enfermés' et ‘cachés' par leurs parents par honte ou pour d'autres considérations.»




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