Algérie

«Faut-il sauver le système ou l'Algérie '»



Prenant acte du rejet par le panel de médiation et de dialogue de toute participation des partis du FLN et du RND aux discussions à venir, le Collectif des professeurs en sciences médicales fait remarquer, cependant, que ces partis de la coalition y sont déjà très largement représentés.Et de s'interroger quant à la capacité pour le FLN à sortir notre Algérie de ce marasme dans lequel il l'a conduit, lui qui vend, brade ses postes de députés à celles et ceux qui ont des milliards à lui offrir pour chaque poste.
Ou encore sur le pouvoir des députés FLN aux ordres qui ont voté pour un président d'APN ayant à peine une dizaine de voix sur près de 400 députés alors que, réglementairement, le poste revient au parti ayant le plus grand nombre de représentants, de mettre l'Algérie sur la bonne voie Et au collectif de s'élever très fortement contre «l'outrecuidance de ces partis politiques qui ont mené le pays à la ruine, et qui, aujourd'hui, dénoncent leur mise à l'écart du panel. Honnis par l'ensemble du peuple algérien, les responsables de ces partis pensent certainement n'en avoir pas fait assez pour notre pays, l'Algérie». Rappelant que toutes les mesures d'apaisement avaient été acceptées par le chef de l'Etat intérimaire et qu'elles devaient être appliquées sous huitaine à l'issue de la fameuse rencontre du 25 juillet écoulé au palais présidentiel, le collectif fait remarquer qu'aucune mesure d'apaisement n'a vu le jour, mettant la libération du jeune Nabil Fetissi sur le compte du courage d'une magistrate , à laquelle nous tenons à rendre hommage, puisque aucun détenu d'opinion n' a été libéré». Et pas que cela, il y a également le «verrouillage du débat public, du dialogue au sein de la société et des médias qui est total ; l'accès à la capitale les vendredis toujours interdit».
Et de rappeler à Karim Younès son «engagement à dissoudre le panel à la fin de la semaine si les préalables posés avec force n'étaient pas respectés, relevant que de nouveaux prisonniers, nombreux, ne cessent de s'ajouter à la longue liste de personnes injustement détenues. Le Collectif des professeurs en sciences médicales, qui appelle à la dissolution de l'ensemble des partis de l'ex-Alliance présidentielle, fait sienne la primauté du politique sur le militaire.
Pour les professeurs en sciences médicales, le problème qui se pose aujourd'hui est de savoir s'il faut « sauver le système ou sauver l'Algérie».
M. K.


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