Algérie

Faut-il révolutionner la FIFA '



Faut-il révolutionner la FIFA '
Agé de 75 ans, blanchi du sale dossier de corruption, il va tenir les urnes qui le maintiendront à son poste de secrétaire général de la FIFA, ce mercredi à Zurich.
Il sera donc ce mercredi 1er juin, candidat à sa propre succession pour le quatrième et dernier mandat. Il reprendra pour la quatrième fois les commandes de l'instance numéro one de la planète, et ce, grâce à sa stratégie. Son principal adversaire, le Qatari a jeté l'éponge mais aussi et surtout il est suspendu de la course jusqu'à la fin de l'enquête sur ce dont il est accusé. Ainsi donc à une chaîne de la Radio maghrébine, il dira : «Il ne faut pas révolutionner la FIFA, ça marche bien, c'est une pyramide composée d'associations mais si l'on donne le pouvoir aux Confédérations sportives, alors les associations nationales ne seront plus membres de la FIFA et la pyramide tombera automatiquement d'où l'édifice de la FIFA sera écrasé' Alors à ce moment là, on ira où '». Et d'ajouter, «on n'ira nulle part. Il faut donc maintenir tout ça, comme c'est le cas d'une association qui est membre à part entière de la FIFA. Peut-être un jour, elle sera membre de l'Afrique, de la zone nord ensuite de la Confédération africaine de football' Changer cela serait une erreur grave à mon humble avis et là, je ne parle pas comme candidat mais comme président de la FIFA et il ne faudrait pas oublier que la FIFA existe depuis 1904, c'est-à-dire depuis 107 ans». Pour blatter, il faut préserver ce qui a été réalisé donc il faut préserver tout cela. A une question relative à la réforme du mode de désignation des pays hôtes de la coupe du monde, en l'occurrence, pourquoi la fifa ne s'est-elle pas inspirée du mode du CIO ' Blatter dira, «c'est le congrès qui a demandé au comité exécutif de le faire et cela date déjà des années 1960, bien avant mon élection au poste de président de la FIFA en 1970. Le congrès a dit non, on ne peut pas désigner le pays parce que cela devenait trop politique et parce qu'à l'époque, nombreux étaient les pays qui n'avaient pas encore leur indépendance, notamment ceux africains ou asiatiques et aussi dans les Caraïbes, donc on a dit stop, cela risquerait de devenir politique et tout sera dirigé par le Centre, soit la France ou l'Angleterre' Le monde a changé aujourd'hui et on pourrait revenir sur cette hypothèse pour éviter de donner au comité des 24 cette opportunité de faire la coupe du monde de 2018 ou de 2022». A la question sur la lutte contre la corruption. Elle sera votre cheval de bataille dans les quatre prochaines années. Concrètement que comptez-vous faire ' Il précisera : «Vous touchez un problème qui me touche vraiment. C'est mauvais, j'ai déjà lutté contre ce phénomène bien avant ce qui arrive aujourd'hui. J'ai dit dans le rapport du congrès qu'il faudrait qu'il ait zéro tolérance. J'entends par là un meilleur contrôle, une place plus importante à la commission d'éthique et à la commission de discipline. On doit tout professionnaliser. Enfin à la question de savoir ce qui le fait courir encore, Blatter dira : «C'est à Addi Abbeba où j'ai compris ce qu'est le football en Afrique et ce jour là, je suis tombé amoureux de l'Afrique. Cette Afrique, croyez-moi, je la garde sauvagement dans mon c'ur. Ce que je veux encore faire c'est l'exporter en Asie et dans les autres continents. Enfin sachez que chaque matin lorsque je me lève, j'ai du plaisir à aller au travail, à aller avec des jeunes dans les terrains. Je continuerai à servir le football, je taperai encore sur un ballon, je tirerai encore des penaltys et tant que j'ai cette force, je resterai jusqu'au jour où le bon Dieu me dira arrête Blatter, il faut que tu partes.»


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