Algérie

Fauché lors d?une visite présidentielle



Le calvaire du jeune Amine continue Le jeune Mohamed Amine Aouissi, jeune écolier de 7 ans, a été fauché à Mellakou, 15 km à l?ouest du chef-lieu de wilaya de Tiaret, le 25 janvier 2004 par un véhicule de la RTA qui roulait à vive allure dans le cortège du président Bouteflika en visite dans la région. Ce jour-là, Amine s?était comme bon nombre de ses pairs posté aux abords de la route pour accueillir l?hôte du village, mais depuis, sa vie a basculé dans le désespoir, car sérieusement blessé à la tête et à la jambe droite. Après plusieurs hospitalisations aux CHU d?Oran et de Sidi Bel Abbès, il est condamné depuis à garder le fauteuil sous la bonne garde de ses parents avec en sus des dépenses qui grèvent sérieusement le pouvoir d?achat de ce couple au revenu modeste. Bien qu?opéré à la jambe droite, il garde des séquelles indélébiles. Touché à la tête, les médecins avaient diagnostiqué une diaphyse fémoral droite, contusion pulmonaire et fractures costales postérieures. Nécessitant des soins appropriés, la prise en charge de l?enfant n?est pas aisée, mais les appréhensions auraient dû être atténuées surtout que le directeur de l?entreprise RTA avait soulagé (par écrit seulement) la famille en envoyant une missive dans laquelle il signifiait sa compassion. Habib Chaouki Hamraoui, qui aurait promis à la famille aide et assistance, n?a pas fait grand- chose et les promesses ne furent en définitive qu?illusions. Sans soutien moral ou financier, en dépit du jugement délivré le 12 décembre 2004 par la Cour de Tiaret condamnant la CAAT de Staouéli à verser une indemnité, aucun mandatement n?a été effectué malgré les nombreux déplacements coûteux sur Alger. Garde communal de son état, n?y voyant rien venir, le désespéré père tente par le biais du journal d?interpeller le président de la République pour que ce calvaire cesse. « J?espère que vous vous pencherez sur mon cas, et que votre intervention débloquera la situation dans laquelle je me retrouve : moralement et physiquement abattu de voir mon enfant souffrir sans que je puisse l?aider », clame-t-il dans sa lettre.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)