Fatwa

Fatwa Mon père est décédé avant d’avoir accompli le pèlerinage. Notons qu’il avait la capacité financière et physique de l’accomplir et qu’il a laissé une fortune permettant d’accomplir cette obligation à sa place.Allah a prescrit le pèlerinage à tout musulman ayant la capacité de l’accomplir. Il dit: «Et c’est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens, d’aller faire le pèlerinage de la Maison. Et quiconque ne croit pas…Allah Se passe largement des mondes. Pour quiconque, avait les moyens, n’avait pas accompli le pèlerinage durant sa vie, on doit, après son décès, prélever une somme sur sa fortune pour accomplir le pèlerinage à son profit. On a rapporté qu’un homme dit: O Prophète». Pour quiconque, avait les moyens, n’avait pas accompli le pèlerinage durant sa vie, on doit, après son décès, prélever une somme sur sa fortune pour accomplir le pèlerinage à son profit. On a rapporté qu’un homme dit: )! Mon père est décédé sans accomplir le pèlerinage, puis-je l’accomplir à son profit? « As-tu vu si ton père devait à quelqu’un une somme, en s’acquitterais-tu?» demanda le prophète.. L’homme répondit que oui. Alors, le Prophète reprit: « la dette qu’on doit à Allah a la priorité d’être acquittée». Le Prophète  a établit une comparaison entre l’accomplissement du pèlerinage et l’acquittement de la dette qui ne saurait être annulé par la mort. Les deux obligations revêtent donc le même statut religieux. Pour celui qui envisage d’accomplir le pèlerinage en faveur du défunt, il est condition d’accomplir tout d’abord son propre pèlerinage. Car on rapporte que le Prophète entendant un homme répéter: (Me voici mon Seigneur en faveur de Chobroma!), a dit: qui est Chobroma? « Un de mes frères (ou mes proches selon une autre evrsion)» répondit l’homme. Le Prophète lui demanda: As-tu accompli ton propre pèlerinage? «Non» répondit-il. Alors le prophète lui ordonna:» accomplis d’abord ton propre pèlerinage puis accomplis celui de Chobroma. Le cas échéant, il est obligatoire de prélever une somme sur la fortune du défunt pour accomplir le pèlerinage en sa faveur. De même, celui qui assume la responsabilité d’accomplir cette obligation en faveur du défunt, que ce soit parmi sa famille ou non, doit d’abord accomplir son propre pèlerinage. Si les membres de la famille du défunt se sont mis d’accord sur le choix d’une personne, il n’y en a aucun inconvénient. Dans le cas du conflit, ils peuvent consacrer une rémunération à celui qui va accomplir le pèlerinage en faveur de leur défunt.  La Commission d’El Ifta d’El Azhar