Algérie

Fatwa Quels sont les mérites d’achever la lecture du Coran en entier plus d’une fois pendant le mois de Ramadan ? Le mois du Ramadan est le mois du Coran. Dieu précise dans Son Livre Saint: «Le mois du Ramadan au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, preuves claires de la bonne direction et du discernement.» (al-Baqara: 185).  De même, Allah nous a appris: «Nous l’avons fait descendre en nuit bénie, Nous sommes en vérité celui qui avertit,» (ad-Dukhân: 3). Dans un autre verset, Allah précise également à ce sujet: «Nous l’avons certes, fait descendre (le Coran) pendant la nuit d’al-Qadr» (al-Qadr:). D’ailleurs, d’après Ibn ‘Abbâs (que Dieu soit satisfait de lui): «Le Prophète était le plus généreux des gens et il l’était encore plus pendant le Ramadan, quand l’Ange Gabriel venait lui rendre visite. En fait, il venait le rencontrer chaque nuit du Ramadan, pour lui enseigner le Coran. Pendant ces rencontres, le Prophète faisait preuve de générosité qui va au-delà de celle du vent rapide, chargé de pluie et de prospérité (Hadîth faisant l’objet d’un accord entre les jurisconsultes). Il a été également rapporté par Fâtima (que paix soit sur elle) que son père lui a appris que l’Ange Gabriel lui rendait visite pour lui faire réciter entièrement le Coran une fois par an et qu’il l’a fait réciter deux fois pendant l’année de sa mort.» (Hadîth faisant l’objet d’un accord entre les jurisconsultes). En effet, tous ces textes démontrent qu’il est recommandé de réciter le Coran pendant le mois du Ramadan et d’achever sa lecture en entier une ou plusieurs fois, de redoubler cette lecture jour et nuit, tout en sachant que la lecture de nuit est plus méritoire et sera mieux récompensée, en vertu des dires d’Allah : «La prière pendant la nuit est plus efficace et plus propice dans la récitation» (al-Muzzammal:). Dans un hadîth Qudusî, il est dit: «Mon serviteur continue à s’approcher de Moi par les actions surérogatoires, jusqu’à ce que Je l’aime et si Je l’aimais, Je serais son oreille par lequel il entend, son œil par lequel il voit, sa main par laquelle il frappe et sa jambe par laquelle il marche, s’il Me demande une chose, Je lui exaucerai ses vœux et s’il demande refuge auprès de Moi, Je le lui accorderai. Et Je n’hésiterai point devant une action que J’accomplirais, mais Mon hésitation concerne le croyant qui déteste la mort et que Je déteste lui apporter nuisance». (Cité par al-Boukhârî
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