Algérie

Fatalité ou fatalisme '



Le drame de Ghazaouet, qui a endeuillé 16 familles et enflammé la ville, devrait nous renseigner sur la déliquescence que nous vivons dans la wilaya de Tlemcen. Interpellés moult fois sur le phénomène des hallaba et des conséquences de leur exercice illégal et dangereux, les pouvoirs publics ne semblaient pas trop nous prendre au sérieux. Comme s'ils ne roulaient pas sur les mêmes routes que nous. Seize décès dans des conditions atroces ne nous font pas oublier la famille Addou de Maghnia qui avait perdu quatre de ses membres dans un accident causé par' un hallab. Deux jours avant ce sinistre, deux autres jeunes mourront à l'entrée de la même ville parce que' un hallab, toujours, n'ayant pas dormi de la nuit en raison de ses navettes entre la frontière et les stations services s'est endormi au volant. Une semaine plus tard, un père de famille, regagnant sereinement son domicile à Marsat Ben M'hidi a été fauché par' un hallab, encore. Sur la route de Msamda, deux enfants et un adulte sont tués par' un hallah qui retournait de Zouïa chargé de pacotille marocaine. Encore et toujours. Ce sont plus d'honnêtes citoyens qui ont laissé leur peau sur cette route de la mort. Comme si l'Etat a disparu de la circulation. Même si les tuniques bleues, vertes et grises sont là. Partout. Quel type de permis ont ces trafiquants pour semer la mort et le deuil en toute impunité ' Quel crédit accorder à tous les discours officiels quand entre un mort et un mort, il y a des morts ' A qui profite cette hécatombe ' Nous voulons comprendre !


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