Algérie

Fatah et Hamas discutent d'un gouvernement d'union



Fatah et Hamas discutent d'un gouvernement d'union
Le Fatah, parti du président de l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, et les islamistes du Hamas ont entamé des discussions en vue de former un gouvernement d'unité pour superviser de futures élections.
Ismail Haniyeh, chef de l'administration du Hamas dans la bande de Gaza contrôlée depuis 2007 par le mouvement islamiste, a rencontré Hanna Nassir, président de la Commission électorale centrale palestinienne (CEC) nommé par Abbas. Ils se chargeront de définir la composition d'un gouvernement de "techniciens" chargé de superviser de futures élections, a indiqué un participant aux discussions.
"Le président Abbas et le chef du Hamas Khaled Méchaal se rencontreront la semaine prochaine pour finaliser la formation du gouvernement et je l'espère l'annoncer, si tout va bien", a ajouté ce responsable souhaitant rester anonyme.
Lors d'une conférence de presse commune avec Nassir, Mohamed Aouad, adjoint d'Ismaïl Haniyeh, a déclaré que la CEC pouvait d'ores et déjà enregistrer les électeurs à Gaza. Abbas avait exigé que la commission électorale soit autorisée à travailler dans l'enclave comme préalable à l'ouverture de consultations sur la formation d'un cabinet unitaire. Selon Nassir, le processus d'inscription des électeurs prendra six semaines à l'issue desquelles Mahmoud Abbas fixera une date pour des élections présidentielle et législatives. Mahmoud Abbas dirigera le nouveau gouvernement afin d'essayer d'élargir sa reconnaissance internationale et d'obtenir des fonds. Il promet d'honorer les accords internationaux, y compris ceux avec Israël que le Hamas rejette. "J'espère qu'il n'y aura pas d'obstacles, afin que nous puissions entamer le processus pour mettre fin à la division", a commenté Hassan Nassir. Si le Fatah appuie l'objectif d'une solution à deux Etats pour mettre fin au conflit israélo-palestinien, le Hamas refuse de reconnaître le droit à l'existence d'Israël. Ses dirigeants se disent prêts à accepter un Etat palestinien en échange d'une trêve de longue durée avec l'Etat juif, une offre que ce dernier refuse.
Le Fatah et le Hamas ont signé en fanfare l'an dernier au Caire un accord de réconciliation mais ce dernier est resté lettre morte. On ignore encore si le nouvel effort de rapprochement entre les deux formations palestiniennes, initié par l'Egypte, aboutira. Le Caire laisse entendre que le nouveau gouvernement n'aura qu'un mandat de politique intérieure et aucun rôle dans d'éventuelles négociations de paix avec Israël.
Le Fatah, parti du président de l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, et les islamistes du Hamas ont entamé des discussions en vue de former un gouvernement d'unité pour superviser de futures élections.
Ismail Haniyeh, chef de l'administration du Hamas dans la bande de Gaza contrôlée depuis 2007 par le mouvement islamiste, a rencontré Hanna Nassir, président de la Commission électorale centrale palestinienne (CEC) nommé par Abbas. Ils se chargeront de définir la composition d'un gouvernement de "techniciens" chargé de superviser de futures élections, a indiqué un participant aux discussions.
"Le président Abbas et le chef du Hamas Khaled Méchaal se rencontreront la semaine prochaine pour finaliser la formation du gouvernement et je l'espère l'annoncer, si tout va bien", a ajouté ce responsable souhaitant rester anonyme.
Lors d'une conférence de presse commune avec Nassir, Mohamed Aouad, adjoint d'Ismaïl Haniyeh, a déclaré que la CEC pouvait d'ores et déjà enregistrer les électeurs à Gaza. Abbas avait exigé que la commission électorale soit autorisée à travailler dans l'enclave comme préalable à l'ouverture de consultations sur la formation d'un cabinet unitaire. Selon Nassir, le processus d'inscription des électeurs prendra six semaines à l'issue desquelles Mahmoud Abbas fixera une date pour des élections présidentielle et législatives. Mahmoud Abbas dirigera le nouveau gouvernement afin d'essayer d'élargir sa reconnaissance internationale et d'obtenir des fonds. Il promet d'honorer les accords internationaux, y compris ceux avec Israël que le Hamas rejette. "J'espère qu'il n'y aura pas d'obstacles, afin que nous puissions entamer le processus pour mettre fin à la division", a commenté Hassan Nassir. Si le Fatah appuie l'objectif d'une solution à deux Etats pour mettre fin au conflit israélo-palestinien, le Hamas refuse de reconnaître le droit à l'existence d'Israël. Ses dirigeants se disent prêts à accepter un Etat palestinien en échange d'une trêve de longue durée avec l'Etat juif, une offre que ce dernier refuse.
Le Fatah et le Hamas ont signé en fanfare l'an dernier au Caire un accord de réconciliation mais ce dernier est resté lettre morte. On ignore encore si le nouvel effort de rapprochement entre les deux formations palestiniennes, initié par l'Egypte, aboutira. Le Caire laisse entendre que le nouveau gouvernement n'aura qu'un mandat de politique intérieure et aucun rôle dans d'éventuelles négociations de paix avec Israël.




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