Algérie

Farouk Ksentini critique la loi de la réconciliation nationale et prend la défense d'Ali Belhadj



Farouk Ksentini critique la loi de la réconciliation nationale et prend la défense d'Ali Belhadj
Après les graves déclarations d'Amar Saâdani, c'est au tour de Farouk Ksentini de se distinguer par une sortie médiatique, critiquant les services du ministère de l'Intérieur et prenant la défense du sinistre n° 2 de l'ex-parti dissous (FIS).Privé de ses droits civiques, le n°2 de l'ex-FIS dissous à l'origine de la tragédie nationale qui a fait plus de 250 000 morts et des milliers de disparus s'est vu refuser le retrait des formulaires de candidature pour l'élection présidentielle 2014, par les services du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Selon le journal, M. Ksentini aurait dénoncé cette décision, indiquant qu'Ali Belhadj détient le droit de reprendre ses activités politiques et ce, après avoir déjà purgé les peines d'emprisonnement dont il a été sujet. Par ailleurs, M. Ksentini aurait également ajouté que la loi de la réconciliation nationale n'est pas selon lui un handicap pour l'ex-vice-président du FIS afin de reprendre ses activités politiques, du fait qu'elle n'a pas été votée par le Parlement, a indiqué le journal, citant les déclarations de Farouk Ksentini. Le journal a ajouté que le président du CNCPPDH aurait conseillé au n°2 de l'ex-FIS d'intenter une action judiciaire pour faire valoir ses droits. Cet état de fait a surpris plus d'un, surtout les familles et les membres des victimes du terrorisme. «Selon Me Ksentini, les Algériens doivent déchirer la page de la dernière tragédie nationale qui était à deux doigts d'anéantir un peuple et tout un pays et de recommencer à Zéro», a indiqué Ferhat. Ce dernier a ajouté je cite : «Je n'arrive pas à expliquer les allégations du président du CNCPPDH qui trouve le moyen de minimiser le «crime commis contre l'Etat» et d'encourager ceux qui étaient à l'origine de la décennie noire de renouveler leur désastreuse expérience. «Je voudrais juste rappeler à Me Ksentini qu'il ne s'agit pas de «200 000 moutons» mais de 200 000 Algériens qui ont été assassinés par la horde islamiste dont l'un des chefs n'est autre que ce sanguinaire d'Ali Belhadj», a déclaré Fadhila. Enfin, il est à signaler que jusqu'à ce jour, Ali Belhadj n'a jamais cessé ses prêches incendiaires et d'inciter à la violence. Chaque vendredi, il défie les lois de la République et organise des rassemblements avec ses acolytes au niveau de la mosquée de Kouba .




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