Aujourd'hui on ne parlera pas de la mauvaise foi de Samir Ardjoum, le directeur artistique des Rencontres Cinématographiques de Béjaïa, qui utilise la Radio nationale pour faire la promotion de son événement! On ne parlera pas aussi de cheikh Shamseddine qui s'en va à l'assaut de 35.000 châteaux pour faire libérer son ami l'exorciste Belahmar, ni de Irban Irban qui s'est fait contrôler en bas de chez lui par une patrouille de police zélée. Cette fois on va parler d'une icône, d'une femme et d'une valeur sûre de l'audiovisuel algérien: Farida Ait Kaci! Ceux qui la connaissent et qui l'ont employée savent qu'elle est capable du pire comme du meilleur. Elle se remet toujours en cause, mais elle demeure toujours à l'affût des émissions les plus branchées et des télévisions les plus décalées. Pourtant, Farida Aït Kaci aurait pu avoir un parcours professionnel plus avantageux si elle avait appliqué le tracé de sa main. Diplômée en langue anglaise, elle a commencé sa vie professionnelle à Microsoft Algérie. C'est son engouement pour l'audiovisuel qui l'a conduite à coeur perdu, à commencer une expérience chez Afkar Plus comme chroniqueuse dans l'émission Saraha Raha. Son arabe très fashion, son français très yéyé et son sourire barbie l'ont déjà placée comme un élément audiovisuel original, très décalé par rapport aux chroniqueurs très «has been» de l'Unique et des «Sabahiyates» en particulier. Farida Aït Kaci est une personne qui n'a pas froid aux yeux et qui prend les critiques du bon bord. C'est sans doute ce côté décontracté, qui lui permet d'avancer et de ne pas se décourager des expériences parfois malheureuses de l'audiovisuel algérien. Ainsi, après un passage éclair dans l'émission de Riad Rechdal, en tant que chroniqueuse puis comme assistante de production, elle est partie en Hongrie pour animer une émission débile Fakar Tarbah produite par Vox Algérie. Une expérience douloureuse qui lui a ouvert les yeux sur les difficultés du métier d'une femme dans le monde parfois dur de l'audiovisuel. Il n'y a qu'elle qui pouvait partir à l'étranger pour animer une émission de ce genre et qui rapportait gros aux opérateurs du 080. De retour en Algérie, elle adhère à Studio 7 en tant que directrice de production pendant un an avant d'être débauchée par Nessma, puis Beur TV. Et à chaque fois, Farida Aït Kaci se donne à fond dans la mise en place d'un produit audiovisuel algérien mais branché. Malgré les échecs répétés des télévisions privées, Farida a su rebondir sur ses pattes, pour s'affirmer comme une animatrice télé de premier rang. Sa maitrise et son sang-froid devant la caméra lui donnent parfois une emprise considérable sur ses téléspectateurs. Mais à ce jour, Farida n'a pas encore trouvé son pied! Multipliant les expériences audiovisuelles des boîtes privées sans parfois apporter sa touche personnelle recherchée. Elle s'est tout de même rapproché de son public à l'occasion d'un remplacement juteux, celui de Sid Ahmed Gnaoui dans Jil Morning, l'émission matinale phare de de Jil FM. Aujourd'hui, c'est sur Dzair TV, la télévision du groupe Haddad, qu'elle laisse éclater son talent d'animatrice. Elle dirige et anime deux émissions: Hwal ennas (Une sorte d'émission sur la société où elle expose les problèmes des personnes) et qui pourrait être l'émission la plus difficile de sa carrière. Mais elle se lâche (un peu trop d'ailleurs) dans une émission plus personnelle sur les infos qui font le buzz, en inventant la première émission au langage bilingue français et derdja, de l'audiovisuel algérien. Bref, Farida Aït Kaci on l'adore comme elle est, généreuse et branchée!
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Posté Le : 04/06/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amira SOLTANE
Source : www.lexpressiondz.com