Algérie

Farid Boukhari champion du monde de kick-boxing « J?étais un sans-papiers »



L?Algérien Farid Boukhari, tenant du titre du champion du monde de kick-boxing pour la catégorie des moins de 78 kg, est en vacances dans sa ville natale Draa Ben Khedda, et ce, après une longue absence du pays de plus de sept années. Nous avons profité de cette présence pour nous approcher de la coqueluche du club nantais. Il revient sur son parcours sportif. Ecoutons-le.Le Quotidien d?Oran : Même champion du monde, peu de gens vous connaissent...Fardi Boukhari : Je suis un jeune Algérien de 30 ans qui a commencé à pratiquer cette discipline depuis son arrivée en France en 2000 où j?ai décidé de rester sans titre de séjour. Je me suis orienté vers ce sport qui m?offrit une opportunité pour m?intégrer dans mon milieu et puis devenir champion.Q.O.: Racontez-nous vos débuts...F. Boukhari: C?est mon entraîneur et ancien champion d?Europe, Jules Yvoulet, qui m?a encouragé au sein de mon club de Nantes alors que je n?étais qu?un simple amateur. Je lui ai inspiré confiance par mon travail et mes progrès. Alors il m?accorda une chance quand en 2003 il me demanda d?affronter le champion français Larthesien, en contrepartie de 500 euros en cas de défaite. Je n?ai pas hésité à dire oui. Le tenant de huit titres de champion du monde n?a vaincu que par un seul point d?écart. Une telle prestation ne m?a fait que révéler au public nantais. Et c?est grâce à cette confrontation que j?ai pu être régularisé par la suite. Au tournoi de Grèce en 2005, j?étais classé huitième mondial en représentant la France. Q.O.: Comment est venu ce titre mondial ?F. Boukhari : Jules me proposa de défendre les couleurs de mon pays en 2006. Et j?ai durement préparé ce rendez-vous pendant deux mois. Le jour J au palais des sports de Nantes la salle était pleine à craquer. Il y avait bon nombre de mes supporters nantais et beaucoup de mes compatriotes. Au bout de douze rounds face à mon adversaire le Français tenant du titre de 2003 à 2006, Francis Kikoulais, auteur de 70 combats, alors que je n?en avais disputé que 35, j?ai gagné aux points. C?était mémorable d?entendre «Kassamen» à Beaulieu.Q.O.: Quels sont vos projets maintenant ?F. Boukhari : En plus de mon stage pour préparer mon avenir après ma carrière, je compte défendre prochainement mon titre face à un autre Français ou un Italien. Sinon, je suis toujours au sein de l?équipe de Nantes.Q.O.: Avez-vous des contacts avec la fédération algérienne ?F. Boukhari : Pas un. On ne m?a même pas félicité pour mon titre mondial, hormis le maire de Draa Ben Khedda qui m?a invité à une réception pour m?honorer. Permettez-moi de vous confier que lors de mon gala de championnat du monde, même le consul de mon pays à Nantes a brillé par son absence comme il l?avait fait d?ailleurs lors de la réception offerte par le maire de cette ville juste après ma victoire sous les couleurs nationales.


toa ane boun boksor bien goi
salah boukhari - jouar de foot - twars 2, Algérie

24/03/2013 - 84411

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