Algérie

Farid Benyahia, économiste: Une croissance de 2,3% est appréciable



Pour l'économiste Farid Benyahia, invité hier à la radio nationale chaine 1, une croissance économique de 2,3% est appréciable en raison de plusieurs facteurs dont le plus important reste les conditions imposées par la pandémie de coronavirus qui sévit depuis le début de l'année 2020.Pour l'intervenant, si ce taux est « acceptable » compte tenu des répercussions de la situation sanitaire, qui a influé également sur les exportations des hydrocarbures, il faut espérer « atteindre un équilibre réel pour parvenir à une croissance dans tous les secteurs pour relancer l'économie nationale ». Car, a-t-il ajouté, pour espérer un « décollage économique », il est « nécessaire d'atteindre un taux de croissance entre 4 et 5 % ».
Selon cet expert, la locomotive de l'économie nationale reste le secteur des hydrocarbures, suivi respectivement par l'agriculture et l'industrie pharmaceutique. « Concernant les autres secteurs, nous savons tous que la situation sanitaire qui prévaut depuis début 2020 a eu des effets particulièrement négatifs sur bon nombre d'activités économiques. Ce qui n'empêche pas le gouvernement de mettre en ?uvre une stratégie industrielle clairement affichée, pour engager un décollage économique plus consistant », a déclaré M. Benyahia. Et d'émettre le v?u que cette crise sanitaire disparaisse rapidement pour permettre la relance de tous les secteurs économiques.
Rappelons que l'économie nationale a enregistré, au premier trimestre 2021, une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 2,3%, sur une année.
Selon les données de l'Office national des statistiques (ONS), la croissance économique a de nouveau rebondi après une année de contraction en raison des effets directs et indirects de l'épidémie de coronavirus (Covid-19), notant que le PIB a diminué de 4,9% pendant toute l'année de 2020. Toujours selon l'ONS, le premier trimestre 2021 a également été marqué par «une croissance positive dans tous les secteurs d'activité». L'augmentation du PIB au premier trimestre 2021 est principalement due à l'augmentation de 7,5% de la valeur ajoutée dans le secteur des hydrocarbures, contre une baisse significative de 13,3% au cours de la même période de l'année précédente. Cette performance a été réalisée dans un contexte de hausse marquée du prix du baril de pétrole, qui a atteint 61,7 dollars au cours des trois premiers mois de 2021, contre 52,2 dollars l'année dernière à la même période soit une hausse de 18,1%. Par ailleurs, la hausse des prix des hydrocarbures a entraîné une augmentation de 11,9% de leur valeur ajoutée, après une baisse significative de 19,3% au cours de la même période en 2020.


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