La dépréciation des partis politiques a engendré l'inflation. Le nombre de partis politiques, en Algérie, a été porté à plus de 50 avec les nouveaux agréments.Que ce soient les observateurs, les journalistes, les diplomates ou les politiques, voire le ministère de l'Intérieur lui-même, le constat est presque le même : ils ne connaissent pas grand-chose à ces micro-partis politiques, autrement dit ces «fantômes politiques». A l'approche des législatives, certains se sont réveillés, et pour cause : «des privilèges à pourvoir». D'autres somnolent encore, «la campagne n'a pas encore commencé». Pour certains, tant que l'agrément est en poche, «pas la peine de s'inquiéter».
Pour ceux installés confortablement, «l'octroi au RCD d'un agrément était une erreur» ! En somme, une problématique difficile à résoudre. Le ministère de l'Intérieur n'a pas jugé utile de mettre en ligne le listing de ces partis, se contentant d'une typologie des associations nationales «agréées», précision oblige. Dans ce «sahara» politique, aucune trace de certaines de ces formations «agréées» et dites politiques. Dont voici un listing non exhaustif : le Parti des centristes algériens, le Parti algérien pour la démocratie et le socialisme, l'Alliance nationale républicaine, le Parti socialiste des travailleurs, le Parti national pour la solidarité et le développement, le Parti algérien pour la démocratie et le socialisme, l'Alliance nationale républicaine, le Parti de la loi naturelle, le Parti national pour la solidarité et le développement, le Mouvement pour la jeunesse et la démocratie? et la liste est longue.
Qui en sont les chefs ' Quels sont leurs programmes ' Ont-ils cessé l'activisme même si personne n'a jamais entendu parler d'eux ' Bénéficient-ils toujours des subventions étatiques, ou plutôt de l'argent du contribuable ' On n'en sait pas grand-chose ! Daho Ould Kablia, ministre de l'Intérieur, qui se montre prolixe en ce moment, pourrait nous en dire un peu plus. Sinon, attendons les futurs placards publicitaires? on en saura un peu plus.
Posté Le : 02/03/2012
Posté par : archives
Ecrit par : Zouheir Aït Mouhoub
Source : www.elwatan.com