Algérie

Faïza Guène et Ouarda Zerarga en résidence d'écriture



Faïza Guène et Ouarda Zerarga en résidence d'écriture
Faïza Guène et Ouarda Zerarga, toutes deux issues de l'émigration algérienne, sont représentatives d'une nouvelle expression, à la fois ancrée dans des référents culturels liés à leurs origines et tournée vers des démarches contemporaines.
Faïza Guène et Ouarda Zerarga, toutes deux issues de l'émigration algérienne, sont représentatives d'une nouvelle expression, à la fois ancrée dans des référents culturels liés à leurs origines et tournée vers des démarches contemporaines.
Deux résidences leur sont consacrées : la première à Dar Abdellatif avec Ouarda Zerarga qui sera présente jusqu'à la fin du mois de juin prochain. Et la seconde avec Faïza Guène qui sera à Aïn Témouchent pour son prochain roman.
Faïza Guène, née en 1985 à Bobigny, est une romancière, scénariste et réalisatrice française d'origine algérienne.
Ses parents sont originaires de l'Algérie de l'Ouest. Elle a un frère et une s'ur et a grandi parmi eux à Pantin, aux Courtillières, un quartier dit «sensible». Passionnée par la lecture et le dessin, Faïza est une enfant précoce qui saute sa classe de CP car elle sait déjà lire. Quand son instituteur lui a demandé comment elle a fait, elle lui a répondu «en regardant la Roue de la Fortune».
Faïza se fait remarquer à l'âge de 13 ans en fréquentant assidûment un atelier d'écriture audiovisuelle à Pantin, dirigé par l'association Les Engraineurs. De l'âge de 13 à 17 ans, elle écrit et réalise 5 courts-métrages en vidéo dont certains seront primés dans des festivals. Après avoir obtenu une subvention du Centre national du cinéma à 18 ans, elle réalise un moyen-métrage en Super 16 mm, «Rien que des mots», dans lequel elle fera même jouer sa mère.
Durant la même année, elle commencera son roman Kiffe Kiffe demain qu'elle écrira «comme un loisir». Après avoir rédigé une trentaine de pages «au stylo à plume sur des feuilles de classeur», le professeur de français responsable de l'atelier d'écriture lit ce texte et l'envoie à la maison d'édition Hachette Livre sans en avertir Faïza.
Une semaine plus tard, elle reçoit le coup de fil qui va changer sa vie. L'éditrice lui propose de signer un contrat et de terminer la rédaction du roman. A la sortie du livre, en septembre 2004, une journaliste du Nouvel Observateur consacre une double page à Faïza et encense le livre. La tornade médiatique commence alors et Kiffe Kiffe demain se vend à plus de 400.000 exemplaires et est traduit dans plus de 26 langues.
Toujours dans la veine de la comédie sociale, en 2006, Faïza publie «Du rêve pour les oufs», puis «Les gens du Balto» en 2008.
Elle travaille actuellement sur son quatrième roman et écrit un scénario de long-métrage.
Ses romans dressent le portrait de gens ordinaires, d'anti-héros, en utilisant une langue revigorée et souvent argotique. Ce style particulier, assez courant dans de nombreux autres pays, comme en témoignent les livres du romancier Irvine Welsh, est plutôt rare et déconsidéré en France.
Faïza Guène est réalisatrice de plusieurs courts-métrages. Parmi ceux-ci, on notera : La Zonzonnière en 1999, RTT et Rumeurs en 2002 et Rien que des mots en 2004. Elle est également auteur d'un documentaire intitulé Mémoires du 17 Octobre 61 en 2002.
Ouarda Zerarga est à la fois dramaturge, assistante metteur en scène et professeur de théâtre. A 33 ans, elle est considérée comme une figure montante du théâtre contemporain en Europe avec plusieurs expériences et créations remarquées. En 2010, elle a reçu la Bourse de la Fondation Beaumarchais pour sa pièce «Ich bin walou». Très active, elle participe à la création et à l'organisation de programmes d'animation et d'échanges culturels.
Deux résidences leur sont consacrées : la première à Dar Abdellatif avec Ouarda Zerarga qui sera présente jusqu'à la fin du mois de juin prochain. Et la seconde avec Faïza Guène qui sera à Aïn Témouchent pour son prochain roman.
Faïza Guène, née en 1985 à Bobigny, est une romancière, scénariste et réalisatrice française d'origine algérienne.
Ses parents sont originaires de l'Algérie de l'Ouest. Elle a un frère et une s'ur et a grandi parmi eux à Pantin, aux Courtillières, un quartier dit «sensible». Passionnée par la lecture et le dessin, Faïza est une enfant précoce qui saute sa classe de CP car elle sait déjà lire. Quand son instituteur lui a demandé comment elle a fait, elle lui a répondu «en regardant la Roue de la Fortune».
Faïza se fait remarquer à l'âge de 13 ans en fréquentant assidûment un atelier d'écriture audiovisuelle à Pantin, dirigé par l'association Les Engraineurs. De l'âge de 13 à 17 ans, elle écrit et réalise 5 courts-métrages en vidéo dont certains seront primés dans des festivals. Après avoir obtenu une subvention du Centre national du cinéma à 18 ans, elle réalise un moyen-métrage en Super 16 mm, «Rien que des mots», dans lequel elle fera même jouer sa mère.
Durant la même année, elle commencera son roman Kiffe Kiffe demain qu'elle écrira «comme un loisir». Après avoir rédigé une trentaine de pages «au stylo à plume sur des feuilles de classeur», le professeur de français responsable de l'atelier d'écriture lit ce texte et l'envoie à la maison d'édition Hachette Livre sans en avertir Faïza.
Une semaine plus tard, elle reçoit le coup de fil qui va changer sa vie. L'éditrice lui propose de signer un contrat et de terminer la rédaction du roman. A la sortie du livre, en septembre 2004, une journaliste du Nouvel Observateur consacre une double page à Faïza et encense le livre. La tornade médiatique commence alors et Kiffe Kiffe demain se vend à plus de 400.000 exemplaires et est traduit dans plus de 26 langues.
Toujours dans la veine de la comédie sociale, en 2006, Faïza publie «Du rêve pour les oufs», puis «Les gens du Balto» en 2008.
Elle travaille actuellement sur son quatrième roman et écrit un scénario de long-métrage.
Ses romans dressent le portrait de gens ordinaires, d'anti-héros, en utilisant une langue revigorée et souvent argotique. Ce style particulier, assez courant dans de nombreux autres pays, comme en témoignent les livres du romancier Irvine Welsh, est plutôt rare et déconsidéré en France.
Faïza Guène est réalisatrice de plusieurs courts-métrages. Parmi ceux-ci, on notera : La Zonzonnière en 1999, RTT et Rumeurs en 2002 et Rien que des mots en 2004. Elle est également auteur d'un documentaire intitulé Mémoires du 17 Octobre 61 en 2002.
Ouarda Zerarga est à la fois dramaturge, assistante metteur en scène et professeur de théâtre. A 33 ans, elle est considérée comme une figure montante du théâtre contemporain en Europe avec plusieurs expériences et créations remarquées. En 2010, elle a reçu la Bourse de la Fondation Beaumarchais pour sa pièce «Ich bin walou». Très active, elle participe à la création et à l'organisation de programmes d'animation et d'échanges culturels.




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