Faisant suite à la suspension de leur grève de la faim

Le gouvernement accorde deux faveurs aux enseignants contractuels Le gouvernement a pris hier deux mesures exceptionnelles en faveur des enseignants contractuels dont une cinquantaine a recouru pendant une quarantaine de jours à une grève de la faim, suspendue ce dimanche pour des raisons de santé. Ces deux décisions qualifiées de salutaires leur permettent, d’une part, de renouveler leurs contrats à partir du 1er septembre prochain et, d’autre part, de bénéficier d’un bonus de cinq points supplémentaires lors du concours. Tout en exprimant sa satisfaction sur la décision des enseignants contractuels de mettre fin à leur grève de la faim, le gouvernement appelle néanmoins ces derniers à suspendre complètement le mot d’ordre qui, selon son porte-parole, ne profite guère à leur état de santé. Lors du point de presse hebdomadaire, le premier après la période de congé, le ministre de la Communication tient les mêmes propos que le ministre de l’Education quant au respect des dispositions du Statut général de la Fonction publique, adopté récemment et qui ne permet aucune intégration ou titularisation sans concours. «On ne peut pas changer le Statut de la Fonction publique par une simple décision ou ordonnance», ajoute M. Boukerzaza. Le gouvernement, selon lui, n’accepte toutefois aucune pression de la part de ces enseignants visant à revenir sur le statut général qualifié d’exploit par la majorité des fonctionnaires, au moment où le conseil national des enseignants contractuels (Cnec) menace de reprendre la grève de la faim après le mois de Ramadhan et de recourir à d’autres actions de protestation. Abed Tilioua