Algérie

Fais-moi vivre aujourd'hui et tue-moi demain !



L'on dit avec un sérieux « apoplectique » que l'Algérien trouve toujours le moyen de passer l'arme à gauche presque… sans crier gare… Plus de 120 morts en une semaine entre accidents de la route, noyade en mer…et sur terre, feux de forêts, etc., c'est que ça meurt à tire-larigot en Dézédie !Il suffit de scroller sur le réseau bleu pour constater que « l'incantation Allah yerhmah » est celle qui revient le plus, s'affichant en boucle sur tous les écrans.
Fais-moi vivre aujourd'hui et tue-moi demain !, dit un adage populaire bien de chez nous. Mais à regarder de près ce dégoût de vivre qui s'empare des Algériens, il y a peut-être de quoi trouver matière à comprendre pourquoi tout le pays semble tirer vers le bas. Parce que l'on dit aussi que l'Algérien de Tidda comme celui du petit village coincé là-bas entre Sidi Balak et Aïn-peut-être, passe au moins huit heures par jour (plus qu'il ne boulotte !) scotché à son smartphone, pour fuir sa propre réalité, sans que personne ne trouve aucun mal à deviner dans quel monde…virtuel il vit, cherchant le moyen de tuer le temps… avant de se faire hara-kiri ! Il faut bien se convaincre que l'Algérien a une soif irrépressible de « se dire » à l'autre, de montrer sa langue fourchue à tous, son nez bien droit et ses pieds bien plats.
Les Algériens n'aiment pas penser à demain, ils veulent vivre et mourir demain. Mais à interroger l'histoire ancienne mais aussi la nouvelle sur les raisons cabalistiques d'un tel «coup de savate» au moral des Algériens, d'aucuns, en regardant par le chas de nos contradictions existentielles, y voient le «résultat trop logique» de celui qui veut jouir d'un rire zygomatique sans jamais faire frétiller le moindre muscle ni de sa bouche ankylosée ni même d'une seule de ses paupières atrophiées. A nos terribles désinvoltures, comment faire face sinon que d'opposer ce sésame passe-partout de « Allah Ghaleb », ou « Allah yerhmah », certainement religion déclarée du peuple !


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