Algérie

Faible suivi dans la capitale GRÈVE DE L'INTERSYNDICALE DE LA SANTE



Faible suivi dans la capitale GRÈVE DE L'INTERSYNDICALE DE LA SANTE
Leur plate-forme de revendications n'a toujours pas été satisfaite
Les généralistes et dentistes du corps de la santé publique n'avaient pas adhéré au mouvement de débrayage.
L'Intersyndicale de la santé regroupant les praticiens, les spécialistes et les psychologues a reconduit, hier, son mouvement de grève pour la cinquième semaine consécutive, avec un faible suivi, a-t-on constaté dans plusieurs structures hospitalières de la capitale.
Les professionnels de la santé avaient entamé un mouvement de grève cyclique de trois jours, renouvelable chaque semaine, depuis le 2 mai dernier pour réclamer la prise en charge de leur plate-forme de revendications par le ministère de la Santé, de la Population et de la Reforme hospitalière.
Au niveau des établissements publics de santé de proximité de Sidi M'hamed, Mustapha, Les Sources, les généralistes et dentistes du corps de la santé publique n'avaient pas adhéré au mouvement de débrayage, a-t-on remarqué sur les lieux.
La surveillante-chef de l'établissement a expliqué que les praticiens craignaient l'application des sanctions consistant en des ponctions sur salaire et des licenciements, annoncées par le ministère de tutelle. S'agissant de la clinique des Anassers, les généralistes étaient pour la plupart en grève mais ont, toutefois, admis certaines urgences relatives aux maladies chroniques, à savoir des enfants souffrant d'asthme et des personnes âgées présentant un état d'hypertension artérielle. Les dentistes et les psychologues exerçant dans la même structure sanitaire avaient maintenu leur consultation à la même cadence habituelle. Le même constat a été établi au niveau de l'établissement public hospitalier Nafissa-Hamoud de Hussein Dey où le taux de suivi de la grève était de zéro, selon le surveillant chef de la direction générale. Pour l'établissement hospitalier Djilali-Benkhenchir, d'El Biar, les généralistes, les spécialistes et les psychologues ont suspendu la grève prévue pour cette semaine.
Les principales revendications de l'Intersyndicale de la santé sont liées à l'amendement des statuts, à la révision des régimes indemnitaires, à l'amélioration des conditions socioprofessionnelles et à l'ouverture du concours d'accès au grade de praticien-chef. De son côté, le chargé de communication du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Slim Belkessam, a qualifié la grève de l'Intersyndicale de la santé d' «illégale», dans une déclaration à l'APS.


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