Algérie

Faible participation dans l'administration de la santé



Faible participation dans l'administration de la santé
Le suivi de la grève décrétée par le groupe de syndicats autonomes diffère d'une région à une autre. A la lecture des chiffres officiels communiqués par la direction de l'éducation le palier du secondaire et, notamment les lycées de la région est de la wilaya, occupe la première place. Précisons que les taux sont calculés par rapport au nombre d'enseignants qui devaient travailler à 8 h ce 17 octobre et non par rapport aux effectifs globaux par niveau. En chiffres, le mouvement de débrayage se résume à 3171 grévistes sur 7301 professeurs alors que l'effectif global est de 9992 pédagogues.Le secondaire a enregistré 846 grévistes soit un taux de 68,39%.Le moyen a vu 1 293 participants au mouvement de protestation sur 1237 enseignants avec un taux de 50,08% et le primaire ferme la marche avec 1032 grévistes soit 29,64%.Ces taux sont revus à la hausse par les syndicats qui annoncent la paralysie totale de plusieurs institutions pédagogiques.La raison est évidente. Bon nombre d'enseignants n'ont pas répondu à l'appel, mais se sont limités à travailler la première heure seulement.Les administrations des établissements ont libéré les classes dont les professeurs étaient en grève. S'agissant des autres personnels, il y a lieu de signaler que pour les corps communs, 45 personnes exerçant au moyen ont débrayé, alors qu'ils sont 37 au niveau des divers lycées de la wilaya.Cette grève de deux jours renouvelables selon les syndicats concerne aussi d'autres secteurs comme la santé et l'administration.Les échos parvenus à notre bureau font état d'une très faible participation. Une nouvelle fois c'est l'éducation qui se met à l'avant de toute revendication.Le secteur qui déjà souffre des manoeuvres et des tentatives externes risque de subir les conséquences de ce débrayage venu couper l'élan de la rentrée scolaire.La légitimité des revendications oblige plus que jamais les différentes parties à retourner à la table des négociations pour ne pas hypothéquer la scolarité des enfants.


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