Algérie

FAF-LFP, l'impossible consensus '



La FAF a sifflé la semaine dernière la fin de l'exercice 2019-2020 en optant pour une consultation écrite qui aura fait plein d'heureux. Des sacres et des accessions avec un minimum d'efforts et des maintiens salutaires pour les «mauvais élèves» ont été décidés. Aujourd'hui, après la fête, il est question de se tourner vers 2020-2021.Hormis quelques indices, dont celui de la période des enregistrements étalée entre le 5 août (aujourd'hui) et le 27 octobre, aucune traçabilité n'est disponible à propos de la prochaine saison sportive. Le démarrage de cette dernière dépendra certainement de l'autorisation des autorités publiques en charge de la lutte contre le Covid-19. Il sera question, d'abord, de la réouverture des installations, de la reprise des entraînements puis celle de la compétition. Le tout suivant un protocole qui n'a pas été rendu public. Lundi, le MJS a rencontré les représentants des fédérations olympiques pour leur remettre ledit protocole sanitaire en vue du lancement de leur préparation pour les JO de Tokyo remis à l'été 2021. Cette autorisation semble être le prélude à un retour progressif de l'activité sportive nationale. Il n'en demeure pas moins que l'opération entamée hier constitue un test majeur pour valider une reprise généralisée. Le non-respect du protocole et la survenance de cas de contaminations parmi les athlètes d'élite et les membres chargés de leur préparation (entraîneurs) et bien-être (médecins et kinés) peuvent tout remettre en question. Le MJS, qui a donné le coup de starter à cette reprise des entraînements, ne s'est pas fixé un délai de rigueur pour le retour des clubs et des sportifs à leur activité quotidienne. Cela peut prendre un mois, peut-être plus. Ce qui va retarder forcément le retour à la compétition, sachant que si les entraînements sont prévus à partir du mois prochain (septembre), il faudrait un minimum de 6 semaines de préparation afin que les athlètes puissent entamer la nouvelle saison. Celle-ci peut, si tout va bien, démarrer à la mi-novembre. Ce qui semble être une projection faite par la FAF qui a décidé de fermer le mercato à la fin octobre.
Dans pareil cas, et vu le calendrier international de la fin de cette année et celui de l'année prochaine, un Championnat de Ligue 1 à 20 clubs, donc avec 38 journées, aura du mal à se terminer dans les normes. C'est-à-dire avant juin 2021. La participation de nos clubs aux différentes coupes régionale et continentale va davantage grever ledit calendrier. C'est pourquoi, l'on susurre du côté de Dély-Brahim que la formule d'un Championnat à deux groupes de 10 équipes sera la plus indiquée pour pouvoir mener une saison moins encombrée. C'est, en tout cas, le projet de la FAF de Kheireddine Zetchi, la LFP et son président n'ont pour l'instant donné aucune indication sur ce que sera la saison 2020-2021. Abdelkrim Medaouar, plutôt préoccupé par l'amélioration de son image de marque en vue des prochaines échéances électorales de l'hiver 2021, avait lors d'une récente réunion du bureau exécutif de la LFP annoncé l'organisation de trois rencontres régionales avec les clubs des deux ligues représentés par leur président et... les capitaines d'équipe en présence du président de la CNLR (Chambre nationale de résolution des litiges), des membres du BF/FAF et ceux du BE/LFP. «L'objet de cette rencontre est de sensibiliser les joueurs et les clubs sur la question des relations de travail à la lumière des directives de la Fifa communiquées au début de la crise sanitaire», a souligné le communiqué publié sur le site de la LFP, le 29 juillet dernier. Depuis, fêtes de l'Aïd el-Adha obligent, aucune rencontre ne s'est tenue et c'est la FAF qui annonce la tenue, lundi prochain, de sa réunion du BF en présence, entre autres, du représentant de la CNLR.
Ceci pendant que les clubs s'inquiètent de leur situation financière aggravée par la situation sanitaire et l'absence de ressources à un moment où les liquidités sont essentielles pour mener le marché des transferts. Nos dirigeants-recruteurs ayant pris la mauvaise habitude de payer en espèces (malgré l'interdit signifié par la loi), en accordant des avances sur un minimum de 4 mois.
M. B.


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