«Il aurait fallu procéder aux changements des statuts avant la tenue de l'assemblée générale élective pour éviter les sanctions de la FIFA, car là, nous allons droit dans le mur», dixit Yahi Abdelmadjid, le président de la commission des candidatures à la présidence de la FAF. Selon un proche de l'instance fédérale, l'instance internationale ne reconnaît pas une assemblée générale élective avec les anciens statuts. Le ton est donné, car cela signifie clairement que les prochaines élections au poste du nouveau président de la FAF risquent de ne pas être validées. En somme, l'Algérie est exposée à une véritable menace, comme l'a expliqué indirectement le sélectionneur Djamel Belmadi lors de sa récente sortie médiatique. Une chose est sûre, Yahi Abdelmadjid, qui a hérité d'une situation conflictuelle, semble dépassé par les évènements entraînés par la non-mise en conformité des statuts et le respect absolu de la réglementation. Entre la démarche du MJS et la réalité des faits, Yahi Abdelmadjid s'est vu «envoyé» dans un labyrinthe puisqu'il est président de la commission des candidatures, censé respecter la réglementation en vigueur. A présent, les autorités ont opté pour une liste unique pour le nouveau bureau fédéral, avec à sa tête Charef-Eddine Amara.D'ailleurs, son dossier a été accepté hier par la commission de candidatures et ce, en dépit du fait que ce dernier ne soit pas «éligible», selon nos sources. Or, des mesures dérogatoires aux conditions d'éligibilité lui ont été accordées. C'est donc sans surprise que l'ancien dirigeant du CRB sera élu à la tête de la FAF, le 15 avril prochain. En attendant, la FIFA avait adressé une dernière correspondance au mois de février passé à la FAF à propos de l'obligation d'amender les statuts avant la tenue de l'AG élective. Ainsi donc, l'organisation des élections sans avoir au préalable adopté ses nouveaux textes peut entraîner des sanctions prévues dans les statuts de la FIFA pouvant aller jusqu'à la suspension de la fédération concernée. C'est ce que nous avons compris de cette dernière correspondance. Triste réalité au moment où l'équipe nationale dérange certains par ses louables succès, ce qui lui a valu d'être visée comme en témoignent les comportements douteux de certains arbitres et autres désignations. C'est malheureux d'en arriver là au moment où l'EN, qualifiée haut la main à la CAN-2022, s'apprête à entamer les éliminatoires du prochain Mondial.
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Posté Le : 11/04/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Zeggai
Source : www.lequotidien-oran.com