Algérie

FAF ' CSC : Le torchon brûle !



FAF ' CSC : Le torchon brûle !
Entre les déclarations des uns et des autres (surtout du côté du CSC), les supporters clubistes restent pantois.La genèse : l'affaire a commencé à  faire du bruit au lendemain de la sortie médiatique de Raouraoua sur les ondes de la chaîne III, durant l'émission «Football Magazine». Le président de la FAF rappelant l'organisation au sein de son institution, inspirée par celle de la FIFA, n'a pas manqué d'évoquer le cas du club constantinois au sujet duquel il dira en substance : «Les dirigeants du CSC n'ont pas respecté la procédure TMS et pour cela leurs joueurs ne peuvent àªtre qualifiés pour cet exercice… Il faudra attendre le prochain mercato (mercato hivernal, ndlr)», pour leur reprocher en des termes à  peine voilés leur manque de professionnalisme. La réaction du côté du club concerné ne s'est pas fait attendre et le directeur sportif, comme à  son accoutumée d'ailleurs, décidera à  sa manière «d'alerter» soi-disant l'opinion publique par le biais de quelques collègues naïfs qui se sont juste contentés de relayer ses messages. Entre autres, et pour reprendre ce qui a été écrit : qu'il s'agit d'un complot de la FAF, et tirant à  boulets rouges sur le président Raouraoua… Même son de cloche du côté du président Ferçadou, qui, habituellement modéré, est tombé dans le piège. Précisons que durant ces quelques jours, les dirigeants du CSC ont préféré faire l'impasse sur une éventuelle conférence de presse ou tout simplement un communiqué, préférant utiliser quelques relais médiatiques «loyaux». Quoique de ce côté-là aussi le club a brillé depuis plus d'une année par sa carence en matière de communication. Déjà que n'importe qui pouvait arranger une conférence de presse au nom du club et on a bien vu les Boulahbib, Ferçadou, Bencheikh, Chenni organiser, la saison dernière, chacun sa conférence à  quelques jours seulement d'intervalle. De plus, comme pour cette affaire, l'information est prodiguée à  un cercle très restreint de journalistes dont les dirigeants se sont assurés une incroyable loyauté. Ces mêmes dirigeants recruteront même un ancien journaliste sportif, celui-là même qui sera chargé d'assister à  la formation TMS organisée par la LFP. Cet individu sera d'ailleurs cité par le communiqué publié hier par la FAF sur son site. On a bien vérifié auprès de certaines personnes proches du club, M. A. Chadi était bien présent à  cette formation. Pourquoi donc le club a-t-il «loupé» la qualification de ces joueurs ' Nous avons contacté hier le président Ferçadou pour avoir sa version des faits, mais ce dernier s'est contenté de nous dire que les dirigeants étaient en réunion et qu'ils apporteraient les réponses appropriées par le biais d'un communiqué. On verra bien qui sera convoqué dans ledit communiqué ! Enfin, du côté de la FAF, il semble bien que Raouraoua ait pris les devant à  travers le communiqué publié hier sur le site de son instance, lequel communiqué, peu courtois d'ailleurs, n'a pas ménagé les dirigeants du club, leur imputant l'échec du transfert de ces joueurs. Plus loin, on peut lire sur le site de la FAF : «Par conséquent, l'échec du transfert international du CSC pour la saison actuelle est dû principalement à  l'incompétence caractérisée du président et des responsables concernés du club, et leurs dernières déclarations pour se disculper devant leurs supporters est encore une fois un stratagème pour couvrir leur analphabétisme dans le domaine des règlements du football et leur incapacité à  gérer convenablement les dossiers de qualification de leurs joueurs». La FAF a décidé de faire mal en révélant au grand jour que le club était normalement interdit de recrutement et que la FAF lui a accordé des délais supplémentaires pour le règlement des arriérés de paiement d'anciens joueurs : «Un montant de plus de 1 milliard de centimes jugé définitivement par la chambre de résolution des Litiges». Avec la FAF qui sort ainsi ses griffes, il sera vraiment curieux de voir la réaction des dirigeants du CSC. Espérons que nous aurons droit au moins à  de bons arguments. Affaire à  suivre…
 


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