Algérie

FAF : Charaf Eddine Amara en pole position



L'élection du futur président de la Fédération algérienne de football (FAF) est en train de prendre forme. Les choses vont s'accélérer au cours des prochaines heures.Dès la fin de l'Assemblée générale ordinaire (AGO) du 5 avril 2021 qui marquait la fin de la récréation, le ballon a été récupéré et des acteurs se sont mis en ordre de bataille avec un brouillon comme feuille de route pour qu'au soir du 15 avril courant, la Fédération aura son nouveau président et le dossier de l'élection définitivement fermé.
Sauf surprise, improbable, de dernière minute Charaf Eddine Amara, le Président directeur général (PDG) du groupe Madar sera le président de la FAF durant le prochain mandat olympique. Tout s'est joué mardi. Les candidats déclarés à l'élection du 15 avril doivent faire le deuil de leur ambition.
L'option Charaf Eddine Amara paraît irréversible dans un contexte marqué par le doute et l'incertitude qui entouraient l'échéance électorale de la mi-avril. Le scénario préparé pour la circonstance n'a pas de quoi réjouir. Le sujet ne concerne ni le premier responsable du CRB et futur patron de la FAF, ni ceux qui avaient affirmé leur intention légitime de briguer le mandat de président.
Ceux qui sont visés par ce propos sont une frange d'individus qui dictent qui doit être à la tête de la Fédération et la voie à emprunter. C'est malsain. Des ambitions et des projets portés par des hommes ont été brisés sur l'autel d'ego personnels surdimensionnés qui ont profité d'oreilles attentives et parfois complaisantes pour écarter de la course des hommes qui nourrissaient la légitime ambition de diriger la Fédération.
Et l'assemblée générale dans tout cela, diriez-vous ' Elle n'a que faire de ces considérations, ni des états d'âme de leurs amis d'hier. Le Roi est mort, vive le Roi reste à jamais la devise des membres de l'organe souverain et délibérant de la Fédération. Pour réussir dans sa mission, le nouveau président de la Fédération doit compter et s'appuyer sur tous les acteurs du football et en premier lieu les membres de l'assemblée générale.
Il doit se méfier des faiseurs de Rois. Sa légitimité, il doit la puiser dans la confiance et l'engagement sincères des véritables acteurs du football. L'arrivée de Charaf Eddine Amara à la tête de l'instance faîtière du football national doit enclencher une saine mobilisation autour de l'homme et de l'équipe qui l'accompagnera dans sa mission. La composition du prochain Bureau fédéral (BF) sera un indicatif très fort.
Il serait l'homme du consensus qui se matérialisera par le choix d'hommes qui devaient faire partie des listes élaborées pour le BF et qui seront priés de rallier avec armes et bagages l'homme qui conduira, sans nul doute, la liste du candidat unique. Des «désertions» sont annoncées dans les camps des candidats à la candidature. Les candidats seront nombreux, mais il y aura peu d'élus.
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