Algérie

Facture et fractures



Toutes les attentions se portent sur l'Alliance présidentielle que des opposants qualifient de parti unique, à la fois par la nature du processus de son accès au pouvoir, par celle de son maintien, et également par celle de son fonctionnement.
Quand on dit alliance, nous semblons croire ou considérer qu'il s'agirait d'un ensemble cohérent, pratiquement homogène, avec trois visions identiques, fatalement le même projet et les mêmes approches pour les politiques d'action. Cela devrait signifier également que par leur présence légitimée par l'ensemble des populations, élargie à tout le territoire national, il ne devrait pas y avoir des crises qui déboucheraient sur des émeutes sérieuses, et surtout qu'il ne devrait pas se produire ce qui est plus grave encore, à savoir des «combats» intercommunautaires. Comment cela se fait-il que se soient produits des événements aussi graves que celui de Berriane et des conflits entre tribus du même genre, sachant que même des universités n'y avaient pas échappé, tel que cela avait été rapporté par la presse ' Nous nous trouvons dans une situation où l'impression est grande que les acteurs visibles et apparemment dotés de pouvoirs en vertu du fait majoritaire démontrent leur impuissance à éteindre les sources des conflits, à maîtriser les facteurs d'apaisement. La tentation est grande de les accréditer du qualificatif de «fictifs», ce qui tend à faciliter toute démarche qui s'inscrirait dans l'objectif de faire accréditer la thèse que le pouvoir politique n'a pas de relais et ne peut pas, en conséquence, avoir entièrement prise sur des évènements qui ne procéderaient pas de son initiative et qui échapperaient ainsi à son contrôle.


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