Leurs consommations téléphoniques leur sont communiquées par simple sms, suivis de nombreux autres, leur rappelant pratiquement chaque jour qu'ils doivent s'acquitter, sans tarder, auprès d'une agence Mobilis, du montant qui leur est indiqué, au risque de voir leurs abonnements suspendus. Commence alors le calvaire pour les abonnés, qui résident loin des agences Mobilis, contraints de se rendre à Alger-Centre ou El Biar, avec tout ce que cela représente comme difficultés de transport et de stationnement. Fini la facilité de régler les factures de téléphone au bureau de poste le plus proche. Ils devront désormais se rendre dans une agences Mobilis où ils devront supporter deux longues chaînes, l'une pour se faire délivrer leur facture et l'autre, beaucoup plus longue, pour la payer. D'aucuns expliquent la non-transmission des factures par voie postale par un différend commercial entre Mobilis et la filiale d'Algérie Poste qui en avait, jusqu'à très récemment, la charge.A noter que Mobilis n'accepte pas les paiements par chèque, hormis ceux certifiés par la banque qui exige, faut il le rappeler, environ 1000 dinars de commission. Mobilis vous oblige ainsi à régler votre facture en espèces, tout en prenant soin de vous prélever 130 DA de frais de timbre imposés aux paiements en liquide. Désabusés, de nombreux abonnés, pour certains venus de Sidi Moussa, Dar El Beïda, Draria et autres quartiers éloignés d'Alger, nous ont fait part de leur volonté de rompre leur contrat avec Mobilis et de changer prochainement d'opérateur. Si l'opérateur public Mobilis veut garder ses abonnés dans ce segment de marché fortement soumis à la concurrence, il faut qu'il s'arrête, comme c'est actuellement le cas, de se comporter comme un monopole et donner un peu plus de considération aux clients qui le font vivre.
Posté Le : 02/08/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Nordine Grim
Source : www.elwatan.com