Algérie

Face la menace de l'Otan à ses portes


Face la menace de l'Otan à ses portes
Le soutien sans réserves des Occidentaux au régime de Kiev et les nouvelles sanctions économiques de troisième degré annoncées par l'Union européenne contre la Russie ont fini par faire sortir de ses gonds Vladimir poutine. Réagissant du tac-au-tac à l'apparition de nouvelles menaces à ses frontières, le président russe, a décidé de mettre en ?uvre l'un des premiers éléments de la nouvelle doctrine militaire révisée, qui prend en compte l'expansion de l'Otan, le bouclier antimissile (ABM) et la situation en Ukraine. Il s'agit de la réouverture d'une base militaire de l'ère soviétique dans l'Arctique. Elle a envoyé hier six navires transportant du personnel et de l'équipement vers cette base pour renforcer sa présence militaire dans cette région riche en hydrocarbures, également convoitées par d'autres pays comme le Canada et la Norvège. La réouverture de cette base avait été ordonnée par Poutine en septembre dernier, en justifiant la décision par la nécessité de pouvoir surveiller la route maritime du Nord, un projet stratégique voué à jouer un rôle croissant dans les échanges internationaux. En septembre dernier, un détachement de navires militaires russes, mené par le croiseur à propulsion nucléaire Piotr Veliki (Pierre le Grand), avait acheminé une première cargaison de matériel et d'équipements pour la reconstruction de la base et de son aérodrome, dans une région où les températures peuvent descendre jusqu'à -50°C. Sur le plan économique également, Moscou affirme clairement qu'il n'entend pas rester les bras croisés face aux nouvelles sanctions proférées par l'Union européenne. La Russie a averti qu'elle réagirait si les sanctions de la nouvelle liste de l'Union européenne deviennent effectives, selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères. Les ambassadeurs des 28 pays membres de l'Union européenne ont convenu, vendredi, d'une série de sanctions supplémentaires à appliquer à la Russie.Des sanctions dites de niveau «3», à fort impact économique. Mais leur mise en ?uvre ne devrait pas intervenir immédiatement. La décision est laissée à l'appréciation des chefs d'Etat, probablement lundi prochain, 8 septembre, en fonction de l'application de l'accorde de cessez-le-feu, avec l'Ukraine. Parmi les mesures décidées vendredi, on peut citer notamment la restriction de l'accès aux marchés des capitaux occidentaux d'entreprises publiques russes, surtout dans le domaine de l'exploitation pétrolière et de la défense. Il s'agit en outre de l'interdiction pour les Européens d'exporter vers la Russie des technologies dites "duales" (civiles-militaires). L'éventuel boycott de la Coupe du monde de football, qui sera organisée par la Russie en 2018, n'a en revanche pas été retenu. Moscou a critiqué le fait que l'UE prenne une décision de principe sur de nouvelles sanctions alors qu'était annoncé à Minsk un cessez-le-feu entre troupes loyalistes et séparatistes pro-russes vendredi.A. R.NomAdresse email


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