Rien n'est encore perdu pour les Algériens dans cette Coupe d'Afrique des nations. Il reste encore 90' de jeu. Les avis pessimistes, qui arrosent l'équipe nationale après la défaite de vendredi, ne sont pas faits pour encourager nos représentants, à reprendre le contrôle du prochain match face au Sénégal.Le mauvais choix tactique mis en place par le sélectionneur, pourrait être commenté. C'est ce qui arrive dans les grandes rencontres de football. Mais à entendre les consultants qui défilent dans les studios des chaînes de télévisions privées algériennes, les Verts doivent rentrer et abandonner la course. Chacun décharge ses critiques, souvent acerbes. Chacun se positionne comme l'une des plus grandes figures du football ou encore comme un expert de la balle ronde. Les déclarations de Christian Gourcuff à la fin de la rencontre, n'ont pas convaincu ces messieurs, qui remettent en cause les motifs qui sont à l'origine de cette défaite dans un match qu'il ne fallait, certes et surtout pas perdre, et en plus en dernière minute. Il y a des vérités, mais elles auraient gagné à trouver un autre style au cachet professionnel pour les faire passer. Faire jouer ceux qui avaient été annoncés comme blessés à la place de ceux qui réclamaient une entrée pour changer de rythme de vitesse à l'attaque, est une grosse erreur. Le climat morose qui prévaut au sein du groupe pourrait être aussi une des causes de cette malheureuse défaite, la déclaration mal placée du capitaine d'équipe vis-à-vis des joueurs qui souhaiteraient quitter le groupe alors que cela ne relève pas de sa compétence. Un autre élément confirmerait que dans le groupe, un grain de sable se serait infiltré et est venu perturber le climat d'entente, mais cela ne justifie pas le mauvais discours que tenaient ces consultants en directe suivi par certainement pas nos joueurs, via les satellites alors qu'ils préparent une rencontre capitale pour la suite de l'événement sportif. Les cas d'exemple du temps de Vahid résonnent encore, ce n'est donc pas le moment de tirer sur l'ambulance. Il reste une carte à jouer, celle de la révision du choix tactique et du choix des joueurs qui présentent des capacités physiques à même de relever ce grand défi face à une équipe sénégalaise, qui n'est pas un foudre de guerre, comme présentée par la majorité des consultants. «Ce qui s'est passé est certes désolant, prendre un but à la dernière minute est certes malheureux. Nous ferons le maximum pour revenir à la marque, on aurait dû mettre deux buts mais bon, nous avons encore 90' devant nous, rien n'est encore joué», confie Bentaleb à la fin du match. Le sélectionneur a dit à un journaliste, «les carences dans le jeu étaient évidentes. Sur ce match, prendre un but à la dernière seconde, c'est malheureux, nous travaillerons sur le prochain match...» Et d'ajouter, «le rendement physique n'était pas celui qui était attendu, mais la manière de jouer n'était pas aussi critique lorsque vous êtes sur un terrain où la chaleur était accablante... Ce n'est certes pas les bonnes raisons, mais les difficultés de faire circuler la balle étaient là. Nous avons encore un match à jouer et nous serons plus présents sur le terrain...» Alors maintenant, qu'il nous reste un match à jouer, l'optimisme de 90' devrait trouver toute sa place dans nos commentaires, ce qui contribuerait à remonter le moral des Fennecs. C'est ce dont clament aussi, les supporters après la défaite face au Ghana. Enfin, nous disons aux innombrables «spécialistes» algériens en football, qui inondent les chaînes privées, de ne pas confondre les analyses de matchs et un point de vue personnel, il faut faire la différence...
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Posté Le : 24/01/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : H Hichem
Source : www.lnr-dz.com