Algérie

FACE AU PROBLÈME DES EXPROPRIATIONS


Tou suggère le recours aux forces de l’ordre
Le ministre des Transports est sorti de ses gonds hier à Oran. Alors qu’il inspectait les chantiers, des responsables de son secteur lui ont exposé, pour justifier certains retards, le probléme des expropriations. «Il faut faire appel aux forces de l’ordre...» a recommandé le ministre, courroucé.La visite de M.Tou à Oran, intervient dans une conjoncture exceptionnelle. En effet, des chantiers d’envergure dont la majorité se trouve en phase de finition d’études ou encore en stagnation. C’est le cas du projet de la ligne ferroviaire qui remonte aux débuts des années 80. Son achèvement est toujours renvoyé à une date ultérieure.La ligne Arzew-Es Senia bute sur plusieurs contraintes dont le récurrent problème de l’expropriation des familles se trouvant sur l’axe du tracé de la voie ferrée. Pour illustrer ce probléme, on cite le cas d’une famille propriétaire d’une ferme qui s’oppose farouchement au projet et refuse catégoriquement les indemnisations suggérées par les pouvoirs publics.L’idée de réaliser une ligne ferroviaire liant la localité d’Es Senia à Arzew date du milieu des années 70 et a été rendue publique quelques années plus tard. Les premiers travaux ont été entamés au début des années 80 pour une ligne qui s’étend sur 37 km.Depuis cette date, rien n’y fut. Aussi, cette première sortie de Amar Tou à Oran constitue une autre étape du chantier le plus vieux, le métro d’Alger. Le ministre a alors annoncé qu’il est grand temps d’accélérer la cadence des réalisations. Au passage, le ministre, n’a pas omis de souligner que l’esprit de concurrence et de compétitivité doit être de mise avec les pays riverains.Selon Amar Tou, les infrastructures portuaires, aéroportuaires et ferroviaires sont appelées à connaître des changements radicaux en termes de normes internationales. «Il faut qu’on soit la locomotive de tout ce qui se fait au Maghreb», a expliqué Amar Tou qui veut que son secteur soit prêt à accueillir un flux de voyageurs en cas de réouverture des frontières avec le Maroc.L’aéroport d’Oran est appelé à jouer un rôle prépondérant. Rivaliser avec les pays limitrophes est légitime, a estimé le ministre. Bien avant l’arrivée de Amar Tou à la tête du ministère des Transports, plusieurs actions ont été inscrites au profit de la wilaya d’Oran. La perspective est portée à l’horizon 2025. Le flux du trafic aérien augmentera d’un taux de 121%.Plus de deux millions de voyageurs sont envisagés, alors que le nombre actuel avoisine 1 million de personnes. Aux fins de répondre à ce flux, le ministère des Transports a inscrit la réalisation d’un module (nouvelle aérogare) spécialisé dans le trafic international et le réaménagement et le renouvellement des équipements de la zone terminale.Le montant alloué à cet effet est de 450 millions de dinars, tandis que la réalisation est évaluée à 924 millions dinars.Un avis d’appel d’offres a été lancé. Sur les 11 soumissionnaires qui ont retiré les cahiers des charges, cinq ont été retenus.
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