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Face à la menace de la guerre froide en Ukraine



Face à la menace de la guerre froide en Ukraine
Washington a franchi un cap en adoptant un nouveau train de sanctions, tout en laissant la porte ouverte à la négociation. Augmenter le niveau de pression sur la Russie, tout en laissant la porte ouverte à la désescalade si la Russie permet l'envoi d'observateurs internationaux en Crimée, et s'assoit à la table des négociations, c'est manifestement la stratégie de la Maison-Blanche qui a dénoncé toute idée de référendum d'autodétermination en Crimée, expliquant que cette démarche, sans l'aval de Kiev, constitue une violation du droit international et de l'intégrité des frontières ukrainiennes. Comme pour accréditer la thèse d'un remake de guerre froide, Barack Obama et Vladimir Poutine ont eu une heure d'entretien téléphonique tandis que l'Union européenne enchaîne réunion marathon sur réunion non-stop pour essayer de contraindre Moscou à sa retraite sur l'Ukraine, considéré par Bruxelles déjà comme faisant partie de ses 28 membres. On ne sait pas si le président russe a été sensible aux arguments de son homologuer de la Maison-Blanche. Seulement qu'il a rappelé au président américain l'importance des relations américano-russes qui ne devraient "pas être sacrifiées" par des problèmes internationaux isolés, bien qu'extrêmement importants. Vladimir Poutine, apparemment sur de son coup, souffle le chaud et le froid face à des Occidentaux divisés. Le bras de fer se poursuit et en attendant, de nouvelles sanctions contre les ex-dirigeants de l'Ukraine et des responsables russes ont été annoncées : gel des avoirs russes pour les impliquer dans la crise ukrainienne et restriction de visas. Sur le plan militaire, un destroyer américain lance-missiles vogue vers la mer Noire pour se positionner à portée de la Crimée et des avions F16 et 300 hommes arriveront en Pologne dans les jours qui viennent. Il faut aussi s'attendre à ce que la pression sur la Russie s'accentue encore car l'équipe Obama le répète à l'envi, d'autres sanctions sont à l'étude. Mais les sanctions prises pour l'instant n'émeuvent pas outre mesure les Russes.R. I./AgencesNomAdresse email




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