Algérie

Face à l'Ouganda, il faut tout simplement gagner !



Face à l'Ouganda, il faut tout simplement gagner !
On ne s'excuse pas après une défaite qui présente toutes les caractéristiques d'une négligence dans la préparation de cette rencontre comme si ceux qui sont derrière la composition de l'équipe nationale atterrissaient d'une autre planète, découvrent les performances de ces joueurs, dont certains jamais convoqués, ou presque, par l'ex- sélectionneur. Des joueurs qui n'étaient pas à leur piste, perdus sur le terrain, n'avaient aucun repère. Une désolation sur le terrain de Nelson Mandela. Entre hier…
Rappelons qu'en 1974 dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde, l'Algérie bat la Guinée à Alger sur le score (1-0). Au match retour, les Fennecs se font écraser par un score de 5-1. Pour la qualification de la coupe d'Afrique des Nations, il restait un match qu'il fallait gagner. Les Verts se font battre par les Guinéens (2-0). C'est dire que cette formation a toujours été un problème pour les Algériens. Ce jeudi 6 juin 2024, une sacrée option de qualification pour le prochain Mondial vole en éclats. Un nul aurait laissé une porte d'espoir, à la condition que demain face à l'Ouganda, les Fennecs fassent preuve de solidité pour piquer les trois points indispensables pour espérer passer le cap du mondial… Un nul serait tout simplement… nul. Un match et des questionnements
Comment expliquer cette défaite qui s'est imposée au fil des minutes qui la faisait approcher de la fin de la rencontre, les joueurs perdaient le contrôle de la balle faisant ainsi perdre à l'équipe nationale sa meilleure place qu'elle occupait avec trois points d'avance sur son poursuivant, lequel reprend de l'oxygène par sa victoire de jeudi pour se mettre à la même marche que les Fennecs. Cette défaite soulève des interrogations, et ce n'est certainement pas les excuses du sélectionneur qui feraient calmer les esprits. La négligence s'est débarrassée de son burnous et les millions de supporters présents au stade, ou hors infrastructure, s'interrogent sur le niveau des joueurs comme les deux latéraux Youcef Atal et Rayan Ait Nouri. Le but guinéen est offert par Atal… contrairement à Bentaleb qui fut excellent durant toute la partie, il lui manquait Benacer pour faire la paire. Demain un autre match…
Demain, ils seront face à une équipe nationale pas facile à manier, et ce ne sera certainement pas une visite touristique en Ouganda. Ce sera plutôt la dernière carte à jouer, et il faudra qu'elle soit la meilleure, avec le meilleur choix de joueurs et avec une stratégie productive afin d'obtenir le visa pour la prochaine Coupe du Monde 2026. Un nul pourrait ne pas être favorable pour les Algériens. Petkovic est aujourd'hui dans une situation qui risque de lui poser de gros problèmes. Ses objectifs ont déjà étaient visités par de mauvais résultats, ce qui l'obligeait à tout remettre sur table et passer au scanner, non seulement le staff qui l'entoure, pourquoi pas le renforcer par des techniciens nationaux engagés, mais aussi imposer ses propres stratégies, seulement les siennes pour marquer de sa signature les résultats et sa responsabilité. A eux de jouer cette fois-ci la bonne passe pour loger le cuir dans cette cage à victoire. L'étonnement de Diawara
Kaba Diawara, le sélectionneur de la Guinée, parle à la fin de la rencontre, aux choix de son homologue Vladimir Petkovic battus par la Guinée et partagent désormais la tête du groupe G avec le Syli National, le Mozambique et l'Ouganda, vainqueurs ce vendredi. «On passe à six points et on rejoint l'Algérie, c'était l'objectif. Si on avait pris un point on aurait été content car on sait qu'il n'y pas beaucoup d'équipes qui peuvent prendre des points ici, s'est satisfait Kaba Diawara en zone mixte au micro de La Gazette du Fennec. On a un autre match dans trois jours, il faut prendre les trois autres points. On savait que ça allait être très dur, mais on a gagné. On est très content et maintenant on passe à la récupération pour le prochain match.
Le match était difficile et l'ambiance était folle dans le stade. Nous avons joué un match comme une finale car la défaite nous aurait mis dans une situation délicate. J'ai été étonné de ne pas voir vu Amoura en tant que titulaire car c'est un joueur dérangeant pour les défenseurs», a-t-il commenté. Et enfin de faire remarquer qu'il va falloir être patient avant de faire prendre la mayonnaise : «Les joueurs algériens doivent assimiler un nouveau système vu qu'ils ont changé de coach». Le message est passé. Brahimi se retire sur la pointe des pieds
Remplacé à la 59e minute, l'ancien talent du FC Porto «est forfait pour la rencontre face à l'Ouganda prévue ce lundi 10 juin 2024 au Mandela National Stadium à Namboole (Kampala) pour le compte de la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde», a indiqué la Fédération algérienne de football à travers un communiqué.
«Le sociétaire d'Al Gharafa a ressenti en effet des douleurs au niveau des ischio-jambiers au cours de la rencontre d'avant-hier hier soir face à la Guinée. L'examen médical complémentaire qu'il a effectué ce vendredi matin a révélé une lésion. Par conséquent, Brahimi a été autorisé à quitter le stage par le sélectionneur national, Vladimir Petkovic», a précisé la FAF. Paul Put, lui aussi veut sa victoire
Paul Put, le sélectionneur de l'Ouganda qui retrouve l'enceinte du stade pour la première fois depuis plusieurs années, soit depuis 2019 veut sa victoire. Mais l'aura-t-il sur son terrain qui vient d'être homologué ?
En effet après plusieurs jours de suspense et d'insistance, la Fédération ougandaise a réussi à faire homologuer son stade de Kampala City. «La CAF a été impressionnée». Ainsi, les Crânes vont pouvoir accueillir la sélection algérienne sur leur terrain et avec l'appui de leur public, comme l'a souhaité leur sélectionneur. Cet ancien entraîneur de l'USM Alger va entraîner sa sixième sélection différente sur le continent africain après la Gambie (2007-2011), le Burkina Faso (2012-2015), le Kenya (2017-2018), la Guinée (2018-2019) et le Congo-Brazzaville (2021-2023). En 2013, il atteint la finale de la Coupe d'Afrique des Nations avec le Burkina Faso. Il promet, à son tour, de créer la surprise. «Nous connaissons cette équipe nationale algérienne. Nos joueurs sont motivés et prêts pour la surprise».
H. Hichem  


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