Algérie

Face à Arsène Wenger, José Mourinho n'a pas changé la recette



Face à Arsène Wenger, José Mourinho n'a pas changé la recette
Rigueur et impact physique, José Mourinho a ressorti ses bons vieux principes pour contrer Arsenal (0-0) et rester invaincu face à Arsène Wenger.Aux Emirates, on a (malheureusement pour le spectacle) plus reconnu les principes «mourinhesques» que «wengeriens». En redessinant un 4-3-3, avec John Obi Mikel en sentinelle, l'entraîneur de Chelsea a permis aux Blues de verrouiller le match face à Arsenal (0-0). L'enjeu principal, perceptible dès les premières minutes fermées d'une rencontre sans relief : laisser un minimum d'opportunités à l'adversaire. Pour les Blues, cela voulait dire bloquer Mesut Özil, mettre quelques semelles et limiter les erreurs (donc les prises de risque) pour ne pas se laisser surprendre. Ça a fonctionné, malgré une possession nettement à l'avantage des Gunners, Cech n'a eu qu'une intervention décisive à réaliser, en se jetant devant Olivier Giroud (85e). En contre, Chelsea s'est créé plus d'opportunités. Les projections de Ramires et Lampard forçaient quelques décalages facilités par les bons mouvements de Willian et Hazard. Mais dans la finition, ce n'était pas ça, Lampard échouant notamment sur la transversale (32e) après un excellent service de son ailier belge. Ça, c'était essentiellement avant la pause. Ensuite, les Blues ont ressorti un autre grand classique de Mourinho pour freiner l'expression adverse : la boîte à claques, bien maîtrisée par Ivanovic et Mikel. Özil n'avait pas la solution Pris par Mikel dans sa zone préférentielle, poursuivi par Lampard et Ramires lorsqu'il a tenté de dézoner, Mesut Özil a fait mentir son ancien entraîneur José Mourinho. Lundi soir, il était donc possible de stopper le génial meneur de jeu allemand, incapable d'illuminer le jeu des Gunners loin, très loin de leurs standards offensifs. Walcott n'a jamais réussi à percer, Rosicky a été transparent et Giroud longtemps absent avant de manquer les deux occasions qu'il a eu en fin de match (79e et 85e). Heureusement pour les Gunners, Vermaelen et Arteta tenaient la maison Arsenal un peu plus bas sur le terrain. Tranchant sur quelques contres, Eden Hazard n'a pas plus réussi à faire la décision, peu aidé par Willian, peu inspiré dans ses transmissions comme dans le dernier geste (frappe mollassonne sur Szczesny à la 44e). Si Mourinho a tenté d'infléchir la dynamique du match avec les entrées de Schürrle et Oscar (avant de verrouiller la fin de match avec David Luiz à la place de Torres), Wenger n'a pas touché à son onze de départ.




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