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Censuré par la presse francophone (Algérienne) Traditions prophétiques à propos des Amazighs par Y.Mérabet En présentant des traditions prophétiques à propos des Amazighs, nous ne souhaitons pas polémiquer sur la vérité historique de ces événements mais de les situer dans le contexte de l’affrontement de différents courants religieux et des légitimités dans l'Afrique du Nord. Même si elles n’ont pas pu s’imposer dans l’histoire médiévale maghrébine et contribuer à édifier des mouvements se réclamant d'une prise de conscience solide de l'amazighité, ces traditions ont produit une littérature destinée à asseoir une origine textuelle à l’action politique des Berbères. Ces traditions sont produites dans le contexte des justifications diverses qu’opposaient les Kharidjites nord-africains aux tenants de l’idéologie califale classique prônée par les Omeyyades. Cette idéologie, ne voulant pas ouvrir le champ de la concurrence politique aux non-arabes, reposait sa théorie à propos du Califat sur des considérations généalogiques. Le Calife ou commandant des croyants ne peut être qu’un Arabe koraïchite. Face à cette théorie inadaptée à l’extension universelle du message religieux, un mouvement contestataire, en l’occurrence le mouvement kharidjite, est né depuis la première moitié du premier siècle de l’hégire. Ce mouvement, et en dehors des circonstances particulières qu’ils lui ont donné naissance, occupe une position radicalement opposée. Le kharidjisme postule que tout musulman, moralement et religieusement irréprochable, est capable d’être élevé au titre d’émir des croyants, " fut-il même un esclave noir. " Il ouvre, de fait, la voie à tous les prétendants au pouvoir parmi les populations périphériques et marginales converties à l’Islam. Qu’en est-il alors de leur apparition en Afrique du nord ? Les chroniqueurs médiévaux racontent que juste après le retour de Musa ben Nusayer à Damas, certains chefs de confédérations tribales amazighes, convertis à la doctrine kharidjite, appelèrent à la révolte contre les gouverneurs exacteurs omeyyades. Musa ben Nusayer, l’un des premiers gouverneurs arabes de l’Afrique du Nord, fut en effet interpellé pour lui substituer Abdallah ben Habhab. Ce dernier, ayant été commandité par le représentant du califat en Égypte et en Ifriqiya de lever sur les populations nord-africaines des impôts réservés aux populations soumises sans conversion, a ordonné de ne pas ménager les biens des Nord-Africains, de prendre les plus belles de leurs filles afin de les adresser aux palais de Damas et de placer les populations autochtones, contrairement aux Arabes, aux premiers rangs de l’armée pendant les batailles. Cette politique a suscité la colère des populations autochtones. Ces dernières n’ont pas tardé à dépêcher une délégation à Damas pour exprimer leur mécontentement vis-à-vis de la politique mise en œuvre. Et malgré les avertissements incessants des premiers kharadéjites, ayant infiltré le territoire, sur la complicité du Calife et des gouverneurs, les Amazighs ne voulaient pas rejeter l’allégeance avant de mettre au courant le Calife et de savoir son attitude à l’égard du comportement illégal de ses gouverneurs. En effet, ils ont envoyé une délégation à Damas. Celle-ci n’ayant pas été reçue par le Calife, se rendit au Maghreb et la région entra en guerre dès 122 de l’hégire (739/40). Les révolutions, animées par des chefs locaux convertis à la propagande kharidjite, secouaient la région. Maysara, que l’on trouvait à la tête de la dite délégation, déclara la guerre contre les gouverneurs arabes. Soutenu par les tribus Miknassa et Burghwata, il s’empara de Tanger et de Sous après avoir tué leurs gouverneurs ‘Umar ben ‘Abdallah al Muradi et Habib ben Abi ‘Ubayda. Ce fut donc le début de la révolte kharidjite. Elle comportait deux ailes, une modérée représentée par les Ibadhites et une autre, transformée en une forme de syncrétisme, a pris forme d’une version maghrébine de la doctrine yazidite apparue en Iran. Les Ibadhites ont réussi à constituer leur premier Imamat dans la Tripolitaine. Il s’agit de l’Imamat d’Abu al Khattab. Après sa destruction par l’armée abbasside en 144 de l’hégire, les Ibadhites se retirèrent vers le Maghreb central et précisément à Tahert. Ainsi, Abeddarhman ibn Rustum fonda la ville qui portait le même nom (actuelle Tyart) et l’Imamat des Rustumides. Cette dernière fut reconnue par tous les Ibadhites nord-africains et même ceux de Basra et de l’Orient. En voulant asseoir leur légitimité politique et religieuse, ils étaient dans l’obligation de reconnaître la spécificité ethnique du territoire de leur installation. Ainsi, ces derniers, qui refusaient de reconnaître aux Koraïchites la propriété inaliénable de l’Imamat, cherchaient à reconstruire, à partir des textes religieux, une généalogie légitimatrice. C’est ainsi qu’ils ont rapporté des traditions du prophète de l’Islam Mahomet recensant les faits nobles des Amazighs. Elles traduisent cette volonté de valorisation. En fait, Ibn Sallam, le premier historien ibadhite nord-africain (contemporain des Rustumides (777/909), il est mort après 883), après l’évocation de la bataille de Tawargha qui a consacré la destruction de l’imamat de la Tripolitaine en 144, rapporte du prophète des traditions qualifiant les Amazighs de vénérables et de sauveurs de la religion. En marge de leur valeur psychologique de consolation, les traditions prévoient un avenir glorifiant à la doctrine en s’appuyant sur les tribus amazighs, vénérées du prophète, ces traditions, dont il est difficile de soutenir une origine fiable, expriment la volonté des Amazighs de se positionner dans le champ religieux et de se doter d’une affiliation discursive à l’intérieur de la tradition religieuse. Rapportées spontanément, elles révèlent la nécessité historique de la fabrication d’une légitimité textuelle. Et par-delà, l’inscription de l’amazigh dans les projets d’identification doctrinale et culturelle. Après Ibn Sallam, d’autres chroniqueurs ibadhites ont, sans contestation, approuvé la légitimité de leur action à partir de l’existence de ces traditions. Aftayash (m. 1914), l’un des derniers auteurs ibadhites, adopte cette version des faits. Et par un ajustement de mémoire, il retrouve sa place dans la toile du fond de la légitimation religieuse des Amazighs auxquels appartenait l’auteur. La version française que nous présentons de ces traditions est la confrontation de deux références. La première est la traduction faite par E. Masquéray de la Chronique d’Abu Zakariya (Alger, 1879). La deuxième est tiré d’un mémoire de DEA préparé par Brahim Cherifi sur la Risala du Cheikh Aftayach (Université Paris VIII, Département d’anthropologie et de sociologie du politique, 1996). Première tradition Nous avons appris qu’un jour, un Berbère se présenta devant ‘A’isha, mère des croyants (que Dieu l’agrée); elle était assise et entourée des principaux muhajirin et ansar (émigrants et auxiliaires). ‘A’isha se leva de son coussin et l’offrit au Berbère, faveur qu’elle n’accordait pas à son entourage. Les Mouhajirin et les ansar se retirèrent irrités. Le Berbère consulta ‘A’isha sur un point de religion et se retira. Alors ‘A’isha fit revenir ses fidèles l’un après l’autre de leurs maisons. Quand ils furent réunis, elle leur dit : Vous m’avez quittée avec colère, pourquoi cela ? Un d’eux répondit : Nous étions irrités contre vous à cause de ce Berbère. Nous le méprisons, lui et son peuple, et vous lui avez fait plus d’honneur qu’à nous et à vous-même. ‘A’isha dit alors : Je lui ai fait honneur plus qu’à vous et à moi-même, à cause des paroles prononcées sur eux par l’envoyé de Dieu (que sur lui soit le salut). Connaissez-vous un tel le Berbère ? Assurément Or j’étais un jour assise avec l’envoyé de Dieu, quand ce Berbère vint à nous, le visage pâle et les yeux caves. L’envoyé de Dieu le considéra et lui dit : " que t’est-il arrivé ? Es-tu malade ? Tu m’as quitté hier le teint animé des couleurs de la santé, et maintenant tu as l’air de sortir de tombeau " " Ô l’envoyé du Dieu, dit le Berbère, j’ai passé la nuit dans une peine cruelle. " " Et quelle est cette peine cruelle ? "Le Berbère dit : " vous m’avez regardé hier avec insistance ; j’ai craint que quelque verset de Dieu fût descendu sur vous à mon sujet. "Le prophète lui dit : " En effet je t’ai regardé hier avec insistance, à cause de Gabriel (que sur lui soit le salut). Gabriel est venu vers moi et m’a dit : " Ô Muhammad, je te recommande la crainte de Dieu et les Berbères. " Je dis à Gabriel :" Et ces Berbères que sont-ils ?" Il répondit : " C’est le peuple auquel appartient cet homme. Il te désigna, et je te considérai. " Je dis alors à Gabriel : " quel sera leur rôle ". Il me répondit : " Ce peuple vivifiera la religion de Dieu quand elle sera morte et la renouvellera quand elle sera usée. " Gabriel ajouta : " Ô Muhammad, la religion de Dieu est une créature parmi les créatures. Sa patrie est le Hijaz, elle a pris naissance à Médine. Née faible, elle se développera et grandira jusqu’à ce qu’elle soit puissante et glorieuse, elle donnera des fruits comme en donnera un arbre ; puis elle tombera. Or la tête de la religion du peuple de Dieu tombera dans le Maghreb ; et quand un arbre tombe, on ne l’en relèvera pas en le prenant par le milieu ou par les racines, mais par la tête. " Tradition 2 Nous avons appris que ‘Umar ben el khattab (que Dieu l’agrée) reçut un jour une députation de Berbères que lui envoyait ‘Amr ben el ‘As. Ils avaient la tête et le visage complètement rasés. ‘Umar ben el khattab leur dit : Qui êtes-vous ? Ils répondirent : Nous sommes des Berbères louata. ‘Umar demanda aux assistants : Quelqu’un de vous connaît-il cette tribu parmi les tribus arabes ? Non, dirent-ils, nous ne connaissons pas cette tribu. Alors, El ‘Abbas ben Merdas el Selmi, dit : Émir des croyants, je connais ces gens-là. Ce sont des fils de Ber Ben Qais. Qais avait plusieurs enfants, un d’eux s’appelait Ber Ben Qais. Ce Ber Ben Qais avait un caractère difficile et emporté. Il commit plusieurs meurtres, et se retira dans le pays des Berbères. Sa prospérité s’y multiplia, et les arabes dirent : " ils berbérisent" pour dire ils se multiplient. ‘Umar ben el khattab se tourna vers eux. Or, ‘Amr ben el ‘As avait envoyé avec eux un interprète chargé de traduire leurs paroles s’ils étaient interrogés par ‘Umar ben el khattab. Ce dernier leur demanda pourquoi leurs visages et leurs têtes étaient rasés. Ils répondirent :"notre poil avait poussé quand nous étions incrédules, nous avons voulu le changer en entrant dans l’islamisme" ‘Umar dit : Avez-vous des villes dans lesquelles vous habitez ? Ils dirent : non Avez-vous des lieux fortifiés dans lesquels vous gardiez vos biens ? Ils dirent : non Avez-vous des marchés sur lesquels vous fassiez des échanges ? Ils dirent : non. Alors ‘Umar ben el khattab se prit à pleurer, et l’assistance lui dit : Quelle est la cause de tes larmes, émir des croyants ? Il répondit : Ce qui me fait pleurer est une parole que j’ai entendue de la bouche de l’envoyé de Dieu (que le salut soit sur lui), le jour du combat de Honin. Les croyants pliaient. Je me tournai vers lui, et je me pris à pleurer. Il me dit :" Pourquoi pleures-tu, Ô ‘Umar. " Je répondis : " Je pleure, Ô prophète de Dieu, à cause du petit nombre de ces musulmans et de la multitude des infidèles réunis contre eux. " Alors, l’envoyé de Dieu dit : " Ne pleure pas ‘Umar, Dieu ouvrira à l’Islam une porte du côté du Maghreb ; il lui suscitera un peuple qui le glorifiera et humiliera les infidèles, peuple craignant Dieu et voyants, qui mourront pour ce qu’ils ont vu. Ils n’ont pas de villes qu’ils habitent, ni de lieux fortifiés dans lesquels ils se gardent, ni deux marchés sur lesquels ils vendent. " C’est pourquoi je viens de pleurer, car je me suis rappelé la parole de l’envoyé de Dieu, et les mérites qu’il a attribués à ces Berbères. ‘Umar les envoya à ‘Amr ben el ‘As, et lui recommanda de leur donner les premiers rangs dans son armée, et de les traiter avec honneur. En effet, ‘Amr ben el ‘As les honora, et toujours ils prétendirent à être favorisés et placés aux premiers rangs de l’armée, et ils demeurèrent avec ‘Amr ben el ‘As jusqu’à la mort de ‘Utman ben ‘Affan. Or, comme les paroles citées plus haut ont été dites devant une réunion de gens du Maghreb par la bouche même de ‘Umar ben el khattab répétant les paroles de l’envoyé de Dieu, nous espérons qu’elles désignent particulièrement les compagnons de l’œuvre, et que ce sont eux qui en méritent la faveur. Tradition 3 Nous tenons d’un homme de la postérité d’Abou Bakr que ‘Ali ben Abi Talib a dit : Ô gens de la Mecque, Ô gens de la Médine, je vous recommande par-dessus tout Dieu et les Berbères ; car ils vous apporteront la religion de Dieu du Maghreb, quand on l’aura corrompue ici ; c’est d’eux que Dieu parle dans son livre, quand il dit : " Ô vous qui croyez, il s’en trouve parmi vous qui renient toute religion. Certes, Dieu suscitera d’autres hommes qu’il aimera et qui l’aimeront. Humbles envers les croyants, et fiers envers les infidèles, ils combattront pour la foi et ne craindront pas le blâme. Dieu accorde sa faveur à qui lui plaît. "Et ils ne tiendront compte de personne ni de rien, sinon du respect dû à Dieu. Le descendant d’Abou Bakr a dit encore : Quant vient l’heure de la bataille, on combat : nous, les Arabes, pour des dinars et des dirhems, mais les Berbères, eux, combattent pour la religion de Dieu, afin de la faire triompher. Il fait remonter la tradition suivante à Ibn Mas’ud : À la fin de son pèlerinage, le prophète dit : Ô gens de la Mecque, Ô gens de Médine, je vous recommande la crainte de Dieu et les Berbères, car ceux-ci vous apporteront du Maghreb la religion de Dieu. C’est eux que Dieu prendra en échange de vous, car il a dit : " Si vous tournez le dos, Allah vous substituera un peuple autre que vous qui ne sera pas semblable à vous. "J’en jure par celui qui tient en ses mains l’âme d’Ibn Mas’ud, si je les atteins, je serai plus obéissant envers eux que leurs esclaves et plus proche d’eux que leur couverture, c’est-à-dire leurs vêtements". Tradition 4 On rapporte que ‘A’isha (que Dieu l’accueille dans sa miséricorde) vit un jeune garçon dont les cheveux étaient tressés des deux côtés de la tête et était beau et élégant. Elle dit : De quelle tribu parmi les nations est ce garçon ? C’est un Berbère, lui répondit-on. Les Berbères, reprit-elle, savent accueillir les hôtes, frapper avec le sabre et brider les rois comme on bride les chevaux. Réf :Afulay Association Algérienne des Relation Internationales, Alger
Sabrina Mihoubi - ENSEIGNANT - EL OUED, Algérie

05/06/2016 - 300389

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admin@lequotidien-oran.com Le crime était presque parfait Chakib Khalil blanc comme neige Par Y.Mérabet* L'opinion publique victime de la propagande et l'intox étrangères et locales. Le dossier est bien vide sur le plan du contenu tandis que sur le plan de la forme et de la procédure c’est une hérésie judiciaire, une monstruosité tendant à neutraliser l’homme afin de le chasser du pays. Deux choses méritent réflexion: – A qui profite l’éloignement de Chakib ? – L’impact sur la crédibilité du pays de ce scandale monté de toutes pièces. Et d’abord un mot sur le montage procédural : Le 12 Aout 2013, alors qu’il se préparait à partir en vacances au Portugal, le procureur général près de la cour d’Alger, Belgacem Zeghmati reçoit un appel de Mohamed Amara, directeur des affaires pénales au ministère de la justice ( installé à ce poste par Ahmed Ouyahia du temps où il occupait le maroquin de la justice) pour lui demander de se présenter d’urgence au cabinet du ministre de la justice Mohamed Charfi. C’est alors qu’un petit comité, composé de Mohamed Amara, Belgacem Zeghmati et le chef de cabinet Samir Bourhil, concocte un communiqué de presse qui sera envoyé à l’APS alors que les médias ont été conviés à une conférence de presse le même jour. Zeghmati Belkacem (proche d’Ouyahia et de Toufik) est informé par Mohamed Amara que le premier magistrat du pays, c’est à dire le président attend et va suivre en direct la lecture du communiqué de presse. Les mandats d’arrêts à l’encontre de Chakib Khelil pour corruption, son épouse et ses deux enfants, pour blanchiment d’argent, sont établis le même jour de la conférence de presse sur réquisitions du parquet et sur instructions du général Mohamed Mediene alias Toufik ex chef du DRS, adressés à l’ex ministre Charfi. Celui la même, qui, après avoir suivi corps et âme son mentor Ali Benflis ex ministre de la justice et après avoir été débarqué une première fois du gouvernement, avait obtenu le poste de conseiller à la présidence grâce au même général Toufik. Une fois le communiqué rédigé par nos trois compères, Charfi y ajoutera sa partition musicale et donnera la feu vert à son subordonné, qui debout devant les caméras ajustera sa cravate pour achever politiquement Chakib Khelil. Le procureur général, en contact avec le juge d’instruction du pôle pénal, construira sa procédure-référé et fera fi du code de procédure pénale qui prévoit dans son article 573 : « lorsqu’un membre du gouvernement, un magistrat de la cour suprême, un wali, un président de la cour ou un procureur général près d’une cour, est susceptible d’être inculpé d’un crime ou d’un délit commis dans l’exercice ou par l’exercice de ses fonctions, le procureur de la république saisi de l’affaire transmet le dossier par voie hiérarchique au procureur général près de la cour suprême qui désigne un membre de la cour suprême aux fins de procéder à une information. » Le juge d’instruction saisi de l’affaire aurait dû transmettre le dossier au procureur général une fois qu’il avait constaté la qualité de la personne visée dans le dossier, en l’occurrence un ex membre du gouvernement d’autant que les dispositions de l’article 573 du code de procédure pénale sont claires dans le cas d’espèce. Ce fameux article 573 du code de procédure pénale qui a été appliqué, rappelons le à l’ex wali de Bouira Benaceur nourredine et à l’ex wali de Blida Mohamed Bouricha. Le procureur général près la cour d’Alger se devait donc de transmettre la totalité du dossier au procureur général près la cour suprême qui à son tour désigne un conseiller de la cour suprême qui procède à l’information (auditions et autres…). C’est donc ce conseiller membre de la cour suprême qui devient le juge d’instruction dans ce dossier qui sera géré par la cour suprême et non pas par un simple tribunal. Ce magistrat aurait alors convoqué Chakib Khelil d’abord comme témoin, car même un magistrat doué d’une compétence hors du commun n’aurait pu réunir les preuves d’une inculpation de manière aussi rapide car nous sommes en présence d’une affaire de finance de contrats commerciaux complexes impliquant des législations de plusieurs pays ayant des systèmes économiques différents. Le juge se serait fait assister d’experts chevronnés, il aurait été obligé d’entendre des témoins, des responsables algériens et étrangers etc… avant d’arriver à la manifestation de la vérité et pour le triomphe de la justice dans le respect du droit. Malheureusement les événements, par le fait de forces obscures, ont pris une toute autre tournure. On voit qu’il y a là une violation de la loi par ceux là mêmes qui sont tenus de l’appliquer, de la respecter et de la faire respecter. D’ailleurs, avant d’avoir prouvé la culpabilité de l’auteur des faits de corruption, on lance d’abord des mandats d’arrêts contre ceux censés avoir blanchi l’argent soi-disant mal acquis. Pour le cas d’espèce, la procédure suivie par les commanditaires de cette hérésie judiciaire est tout simplement aberrante et du point de vue du droit un non-sens, une absurdité. Manifestement Charfi ne voulait pas se référer aux dispositions de l’article 573 du code de procédure pénale parce qu’une bonne application de ce texte aurait exigé du procureur général près la cour d’Alger qu’il adresse un rapport au procureur général près la cour suprême tout en informant bien sûr le cabinet du ministre ainsi que sur la procédure envisagée. Ensuite la direction des affaires pénales après étude du dossier et consultation du ministre aurait instruit ce même procureur général de saisir le procureur général près la cour suprême lequel aurait désigné un conseiller de cette cour pour instrumenter le dossier. Bien entendu cela aurait pris un mois peut être deux. Mais le Généralissime n’en a cure de la procédure ; qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige, il voulait des mandats d’arrêts ce jour là contre la famille Chakib et point barre. D’autant que le généralissime n’aurait pas apprécié et n’aurait pas été content : lui qui est habitué à jouer des matchs de foot sans goal en face de lui et à dribbler des joueurs consentants. Il fallait donc faire très vite. Pour accélérer la manipulation, il fallait également -côté judiciaire- bousculer les juges italiens par des commissions rogatoires floues et très générales servies sur un plateau -côté services- et les saupoudrer de quelque lettre anonyme. En un mot, qu’importe les moyens, même s’il fallait ternir l’image du pays et la crédibilité de ses institutions il fallait se débarrasser de Chakib Khelil et déstabiliser le Président Bouteflika pendant que Ouyahia se léchait les babines et lissait sa grosse et horrible moustache. On peut donc affirmer qu’il y a eu une violation de la procédure et que le procureur Général près la cour d’Alger a bien commis une grave faute professionnelle et qu’il était tenu de respecter l’obligation de réserve et de ne pas se mêler d’une cabale politique en commettant un simulacre de justice même s’il avait reçu des instructions dans ce sens. Mais une fois le communiqué diffusé, une fois la conférence de presse terminée, Charfi prépare l’artillerie lourde : en appelant le procureur général près la cour de Blida ainsi que le directeur des moyens du ministère pour préparer une visite, aux motifs d’inaugurer des réalisations, mais en réalité pour communiquer avec éclat sur l’affaire Khelil en lui donnant la même importance que l’affaire Khalifa Bank. Il ne pourra finalement pas réaliser son fantasme, car alertées les plus hautes autorités du pays instruisent le premier ministre de ne pas donner son aval à ce coup monté. Charfi, celui là même qui avait opté pour une barbe en 1991, du temps de la splendeur de l’ex FIS, alors qu’il était secrétaire général du ministère de la justice, rentrera chez lui une fois encore, la queue entre les jambes. Zeghmati le renégat sera relevé de ses fonctions alors que le généralissime sera chassé de sa tour d’ivoire en attendant que les trois auteurs de cette cabale soient traînés devant les tribunaux pour tentative de coup d’Etat rampant. A aucun moment, ni le procureur général près la cour suprême, ni le premier président près la cour suprême de l’époque, ne relèveront cette inadmissible entorse à la loi et ne réagiront pour revendiquer la procédure. Association Algérienne des Relations Internationales, Alger*
Salaheddine - SANS - Alger, Algérie

31/05/2016 - 300068

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ZAOUIAS : DU HAUT DU CIEL CETTE BRILLANCE DES ETOILES NOUS ECLAIRE Y.Mérabet* Les forces du mal s’attaquent aux lieux de culte et la spiritualité nationale Les commentateurs de l'histoire de l'Algérie et les scribes de la propagande malveillante discréditent la glorieuse révolution de novembre en lui collants des attributs rocambolesques et des motivations insensées. Une raison de ce jugement est cautionnée par leur omission volontaire et calculée d'occulter un acteur majeur de la résistance à l'occupant : le berceau réel de la révolution, le terreau de la révolte ininterrompue, foyer du djihad, catalyseur du combat armé et surtout refuge de la culture algérienne et de ses différentes composantes sociétales et spirituelles : la zaouïa , Banal et accessoire serait le fait de citer les accomplissements de Abdelkader Djilani , Bouamma ,el-Haddad, el-Mokrani, Boumaza , Fatma en’soumer et autres géants du djihad contre l'occupant français, après 1830. Bien avant et cela depuis 15 siècles quand l’Algérie berbère fut islamisée, tant notoires et connus sont leurs accomplissements contre les ennemis, et leurs services au pays. Leur dévouement à l'Algérie et leur contribution à sa survivance ne requièrent aucune plaidoirie, elles sont inscrites en lettres d'or dans les chroniques et les annales. Ces glorieux hommes ont été hélas l'objet de critique dans divers cercles profanes des dogmes modernistes ou islamistes scélérats. Les auteurs de diatribe contre la zaouïa ont pour crédit que discours stériles, commérages, accusations diffamatoires, et n’ont aucun service à offrir à la nation et au peuple. Durant les années d'incertitude et de confusion post-indépendance, l'unique œuvre concrète des penseurs officiels enfantés par l'Algérie "révolutionnaire" et les deux courants idéologiques antagonistes (laïc - islamiste) a été de démolir l'image de la zaouïa et de ses vénérables figures de proue, les garants de l'Algérie musulmane et de l'identité de son peuple. La poursuite du progrès a été le prétexte de cette croisade contre la source première et les dépositaire de l'islam millénaire authentique, la zaouïa et ses porte-drapeaux, les confréries et cheikhs soufis héritiers de sidi Abderrahmane, sidi Boumediene, sidi el Houari, sidi Lakhdar Benkhlouf, l'émir Abdelkader. Selon un plan de reprogrammation de la mémoire collective opéré après l'indépendance, les cheikhs ont été dénigrés; soumis aux pires sévices physiques et moraux, à l'harcèlement médiatique, administratif, et judiciaire, aux jugements arbitraires et condamnations expéditives, à l'assassinat, à l'interdiction d'enseigner, et finalement à l'obligation de fermer leurs lieux de culte ! La mission de liquidation que la France n'avait jamais osé imaginer entreprendre en profanant ces lieux de culte, a été assumée par des algériens, par procuration, comme c’est le cas aujourd’hui avec les profanateurs des mouvements berbérophones de Kabylie Le rôle primordial des zaouïas durant les révoltes a été occulté, les cheikhs souvent diffamés, par nul autre que - les utopistes du socialisme frauduleux, - leurs alliés de la décadence, sécularistes, "sorbonnards" militants de la dernière heure, - les réformateurs de la nahda, - les ministres du culte soudoyés par le wahhabisme et le partenaire ibadite (mozabite) adeptes de diverses configurations "fondamentalistes" sources de toutes les discordes. La nébuleuse du dénigrement était souvent financée par les corrompus souverains wahabites de l’Arabie saoudite et pays du golf. Le constat, de ce retournement après l'indépendance de l'histoire de la colonisation, transcrit la vengeance française contre les hommes qui lui avaient infligée une défaite humiliante et la perte d'un empire. Cette vendetta s'est opérée par tiers interposé : ses nombreux agents et les DAF (déserteurs de l'armée française) infiltrés dans les rouages du mouvement nationaliste avant et après 1962 ! Conséquence de ce stratagème l'islam a été, en particulier depuis le coup d’Etat le Président Ahmed Benbella enfant de la zaouia de Maghnia (Ouest algérien). Ce coup d’Etat, déguisé en 1965 de "redressement" de 1965, détourné et dénaturé sous les coups de discours empruntés aux philosophies apparues au milieu du 19ième siècle et dont les élites algériennes d'alors adoptèrent les rudiments. Certains réclamant une "purification" de la religion, par des procédés salafo-wahhabites, d'autres prêchant carrément son abandon et celui des lois religieuses par l'instauration de la laïcité/matérialisme d'essence athéiste. Cette offensive généralisée fut l’œuvre d'illuminés rassemblés dans la nébuleuse de la subversion, dont certains membres sont aujourd'hui toujours en exercice et en activité : - les initiés de la franc-maçonnerie (loges du Caire, de paris, de Rome), - les cancres instruits par les orateurs de la nahda et charmés par la révolution industrielle et son vernis scientiste. - les agents commandités de paris ("DAF" et sorbonnards), taupes infiltrées au sein de l'ALN/FLN, ayant détourné et neutralisé le sursaut nationaliste et la ferveur populaire musulmane en l'écrasant par la dictature et son adjuvant le pouvoir personnel, - les illusionnés du marxisme/socialisme qui se trompant de cible, déversèrent rancunes et aigreurs (de leur stérile et inféconde existence) contre les nobles de la nation qu'ils enviaient. L'amalgame et la diffamation devinrent des armes légales de la propagande lancées contre les saints, marabouts, vénérables cheikhs soufis, talebs (récitants, enseignants, guérisseurs). Traités de collaborateurs, de traitres, de rétrogrades, de charlatans, nombreux ceux qui abandonnèrent leur service à la communauté et s'isolèrent loin du tumulte du système despote et totalitariste qui entre autres avait renversé l'autorité légitime de la révolution (GPRA). Dans l'euphorie de l'indépendance, le peuple innocent, naïf, confiant en ses nouveaux orateurs démagogues avait baissé les bras et entamé sa mise en esclavage sournoise. Une illustration de ce procédé subtile d'asservissement conçu dans les laboratoires du communisme. Œuvre des talmudipèdes soviétiques, est notable dans l'objectif réel du service national, modèle de conditionnement, de gaspillage de ressources humaines, de restrictions civiques, de fraude idéologique, de punition collective, d'humiliation individuelle, et nullement conçu comme sacrifice ou acte patriotique devant servir le pays ). Voici, les centres d'endoctrinement et de formation/franc-maçonnerie : Tunis : zeitouna; Caire : nahda, frères musulmans, loges; Mecca-medina :wahhabisme; France : armée , Sorbonne, Services consulaires en pays arabes et nord Afrique. Les armes de déculturation dirigées contre l'Algérie visaient essentiellement la zaouïa et le soufisme L’islam en Algérie est en plein mutation sur un ‘islam modéré’, moins violant, plus tolérant et conviviale avec les trois religions du livre qui protègera les communautés : chrétiennes, juives et musulmane, la porte de la zaouia leur est ouverte. L'objectif final consistant en un déracinement des convictions millénaires de la masse populaire, le bannissement de la culture musulmane acquise depuis 15 siècles et les valeurs préservées, même après 130 ans de colonisation, dans ces établissements d'apparence insignifiante et souvent précaire, isolés du monde extérieur, à l'immobilier anodin, mais dans lesquels des musulmans à la foi inébranlable se façonnaient en préparation des défis à venir. Par ailleurs, nombre de zaouïas de renommée internationale attiraient des élèves de pays voisins (africains) ou ils emportaient leur savoir et confrontaient les vagues d'évangélisation et d'assimilation. L'enseignement dispensé riche et varié, basé sur le sunnisme et rite malékite, pouvaient s’enorgueillir d'offrir l'apprentissage et l'exégèse du coran, le hadith, le "fiqh", la langue arabe classique, les sciences, l'éducation civique inspirée du modèle par excellence du prophète (QSSL). Aussi controversiste que cela parait, le danger menaçant la survie de l'Algérie a été d'abord dirigé contre la zaouïa et ses vénérables adeptes et leurs cheikhs défenseurs de la culture et valeurs ancestrales face en premier lieu à la France et aux les mouvements berbérophone MAK , BARAKAT, etc. Harcelée par le colonialisme, accusée de "bidaâ" (innovation condamnable) par les wahhabites, et de rétrograde par les illusionnés du modernisme/socialisme/matérialisme, la zaouia ne doit sa survie qu'à un miracle divin tant acharnés furent ses ennemis. Avec elle, la culture et les traditions de l'Algérie, l'islam authentique, l'identité nationale, l'intégrité du territoire, la dignité des hommes et des femmes ont été sauvegardés avant et après 1962. Les traditions religieuses ayant survécu à 130 ans de colonialisme subirent alors des attaques internes plus pernicieuses, préparant le terrain aux extrémismes de diverses dénominations. Des changements eurent lieu, notons les commémorations personnelles décrétées solennellement (19 juin en Algérie) pendant que le sacré et noble jour du mouloud annabawi était arrêté "jour ouvrable" ! .Le mouloud annabawi est aboli par les prêcheurs wahhabites qui ne pointent jamais le doigt vers la "fête du trône" en Arabie saoudite, commémorant la colonisation de l'Arabie par ibn-Abdelaziz saoudi , allié de la couronne britannique et ami du ministre juif Balfour ! Exposer en détail les mécanismes des changements opérés pendant plus d'un siècle par ces frauduleux porte-paroles de l'islam déborde le cadre restreint de ce media, un résumé de la succession de changements enregistrés suffira à éclairer la transformation et la reformulation de l'islam au profit du fondamentalisme. Les adversaires de la zaouia algérienne Tous les conflits qui ont lacérés l'islam en Algérie pendant la décennie noire ont pour origine l'ingérence du « socialisme boumédiéniste » dans la gestion des affaires religieuses et le façonnement de la vie spirituelle du peuple par l'autorité sous la dictature, selon de nouvelles normes et convictions personnelles et de "créer un homme nouveau" à leur choix. Cela s’est terminé par un échec, avec la chute du mur de Berlin ? Le peuple dans sa majorité faisait appel aux zaouïas pour préserver son identité et ses convictions, ses traditions culturelles imprégnées de spiritualité musulmane. Parfois teintées de pratiques locales populaires, mais constituant un efficace bouclier contre l'assimilation, efficace mêmes lorsque entaché d'innovations non condamnables et n'affectant naturellement pas la "aâqida" du croyant: sa foi fondamentale, son attachement aux préceptes d'adoration d'allah et son amour du prophète (qssl). Sous l’œil attentionné du cheikh, la masse populaire était prémunie de toute aliénation orchestrée par des vagues de campagnes d’évangélisation, d'assimilation, de naturalisation, toutes menées sous la menace et les représailles, le génocide systématique et la famine, l'élimination physique, le chantage politique et économique. Cette endurance, patience, résilience séculaire du peuple glorieux forgea sa volonté au combat contre l'occupant et le prédisposa à l'avènement du 1er novembre 1954 ! La zaouïa et les cheikhs ont été les garants des commandements dictés par le coran et la sunna du prophète (qssl). Après avoir recueilli respect et amour de leurs compatriotes, grâce à leur noblesse, sagesse, savoir, compassion pour le faible et le démuni, ils ont formé les hommes aguerris et parés de foi en allah et en son prophète (qssl). Des combattants déterminés au sacrifice suprême qui dans la bataille se disputaient l'accès au rang de martyr. Ce monument de la résistance contre l'envahisseur a survécu à toutes les tentatives d'éradication, grâce à l'attachement d'un peuple profondément croyant à ses valeurs, et à ses zaouïas en reconnaissance aux innombrables services rendus à la nation par les gardiens de ce temple du nationalisme et du savoir. Tous les témoignages des moudjahidines attestent de leur formation militante au sein de cet institut. Forteresse et terreau de la préservation de l'identité nationale avant et pendant la colonisation. Elle fut le prototype de l'échelle réduite de la société algérienne, la communauté, le village, le douar, la tribu, ou la confrérie. Sous la conduite d'un guide spirituel dont l'autorité était consacrée par son respect de l'islam authentique et sa dévotion à l'amour du prophète (qssl). La zaouïa fut l'institution de substitut de l'état érigé par l'émir Abdelkader, une fois la défaite consommée et la colonisation établie. La population fragmentée se réorganisa en une société composée d'une multitude de communautés adhérant au rite malékite et embrassant différentes confréries toutes se réclamant du soufisme. Regroupés autour des pôles spirituels et religieux des zaouïas, la société conserva sa culture et érigea des défenses contre les tentatives d'assimilation qui par vagues successives et incessantes furent lancées contre elle. La vérité historique a ratifié la mission de préservation de notre culture et de notre identité. La mission accomplie par la zaouïa a été la sauvegarde de nos intégrités et notre identité culturelle. Conclusion Plus de 700 zaouias sont réparties à travers le territoire national, dont 22 en Kabylie, ces lieux de cultes constituent un véritable infranchissable, qui résiste encore aux mouvements berbérophones (MAK et BARAKAT), manipulés par le Quais d’Orsay. *Association Algérienne des Relations Internationales, 119 Bd Didouche Mourad Alger
Salaheddine - ENSEIGNANT - Alger, Algérie

03/05/2016 - 297879

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Ou va aboutir la manipulation des Kabyles (MAK) par le gouvernement français et de Rachid Neggaz par TOTAL France ? Eh bien voilà, elle abouti à un conflit entre les berbéro-arabes et les Kabyles de Kabylie, il ne fallait pas toucher aux cultes musulmans ?
Nadia Belkacem - étudiante - Tizi-Ouzou, Algérie

01/05/2016 - 297788

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Une vipère sous le fauteuil de bouteflika Le triste bilan économique de la gouvernance d’Ahmed Ouyahia Ahmed Ouyahia, l'indéboulonnable. Je n´ai pas l'habitude d´écrire des articles sur des personnes, tous les sujets que j´avais traités dans mes articles se concentrent sur des analyses financières ou pétrolières mais le cas de l´ex-premier ministre M. Ahmed Ouyahia relève de l´exception. Un homme qui personnifie la contradiction, un ministre qui vous dit que la couleur d´une chose est verte mais deux ans après ce même ministre revient pour vous dire qu´elle est orange. Par Noureddine Legheliel (*) La constitution algérienne confère à tout citoyen algérien le droit de parler, débattre ou critiquer le bilan et la gestion des affaires du pays conduites par un président ou un ministre quelconque. Et c'est dans ce sens bien précis que je me permets de parler du bilan des affaires économiques du pays sous la gouvernance de M. Ahmed Ouyahia. En 1996, alors qu'il était chef du gouvernement du président Liamine Zeroual. M. Ahmed Ouyahia avait fait une déclaration à la télévision algérienne dans laquelle il avait dit ceci "L'Algérie vaut 9 milliards de dollars sur le marché." Cette expression est restée pour moi un souvenir inoubliable car je n'ai jamais de ma vie lu ou entendu un économiste évaluait un pays en dollars. Le célèbre économiste britannique le nommé Adam Smith qui est le père des théories sur l’économie ultralibérale n’aurait jamais osé utiliser l’expression de Ahmed Ouyahia. La politique économique ultralibérale menée par Ahmed Ouyahia vers la fin des années 90 s’est soldée par un cuisant échec et catastrophe en terme économique. Le dernier tissu industriel de l’Algérie fut disloqué, des centaines de milliers de travailleurs algériens se sont retrouvés au chômage, des entreprises et des terrains agricoles cédés pour des sommes dérisoires. Des dizaines de cadres algériens ont été jeté en prison (selon l’aveu de ces derniers) au point que ce chef du gouvernement fut appelé "le bourreau des cadres". Première question : pourquoi ce ministre ne reconnaît pas cet échec ? Et pourquoi il ne demande pas pardon aux travailleurs algériens qui ont perdu leur gagne-pain durant cette période ? L’ancien président argentin Carlos Menem avait lui aussi mené une politique économique ultralibérale en Argentine qui s’est soldée par échec total mais lui, il s’est retiré de la politique contrairement à M. Ouyahia. Face à cette catastrophe économique, le peuple algérien a pleinement le droit de demander des comptes á ce chef du gouvernement selon la constitution. Au début de l’année 2003 Ahmed Ouyahia est nommé de nouveau premier ministre il y restera jusqu’en avril 2006 pendant cette période l’Algérie fut secouée par le scandale de Khalifa. Là aussi M. Ouyahia chercha par tous les moyens á minimiser l’ampleur de ce scandale et déclina toute responsabilité. Si on suit le raisonnement d’Ahmed Ouyahia on peut se demander á quoi sert un premier ministre ? En mars 2006, c’est-à-dire deux avant son limogeage et son remplacement par M. Abdelaziz Belkhadem et dans une conférence de presse télévisée M. Ouyahia parlait du bilan économique de l’année 2005 et disant : "Nous avons réussi à créer une croissance économique de l’ordre de 5,5%, nous avons réussi à réduire le taux de chômage à 13% alors qu’il avoisinait les 20% auparavant et nous avons réussi á réduire le taux d’inflation à 2,5% alors qu’il a 22% en 2004". augmenter la croissance économique exprimé en PIB , réduire le taux de chômage et réduire en même temps le taux d’inflation de 22% à 2,5% á supposer que cela fut vrai Le premier ministre algérien le nommé Ahmed Ouyahia aurait défit et mit en doute deux théories économiques la première est la courbe de Philips et la seconde est la théorie de Phillips -Lipsey qui englobe aussi les salaires. Remarquons que les salaires des travailleurs algériens sont restés stables c’est-à-dire sans augmentation durant l’année 2005. En 2006, lors d’une conversation que j’ai eu avec un cadre très haut placé au sein de la Cosob, ce dernier m’avouait que "11 entreprises nationales allaient être introduites en Bourse mais á la dernière minute une circulaire envoyée par le premier ministre Ahmed Ouyahia au chef de la Cosob lui ordonnant de stopper tout". En décembre 2008, dans une déclaration reprise par les journaux Ahmed Ouyahia est allé jusqu’á se moquer des experts financiers algériens qui ont conseillé au gouvernement algérien de créer un Fonds souverain j’étais parmi ces analystes et j’étais le plus engagé dans le débat sur la création d’un fond souverain en Algérie. "L’Algérie rejette l’aventure des fonds souverains", lançait-il et continua en affichant un refus catégorique sur la convertibilité du dinar Questions : pourquoi Le premier ministre ne souhaite pas que la Bourse d’Alger soit développée ? Comment se fait-il que l’homme qui était un adepte de l’économie ultralibérale soit contre la Bourse ? Incroyable !!! Notons pour notre cher lecteur que la Bourse avant tout est la vitrine de l’économie d’un pays ; qui parle de la bourse parle de la transparence. Si les entreprises algériennes étaient cotées partiellement en bourse peut-être on n’aurait pas assisté aux scandales financiers qui ont touché certaines entreprises nationales. Une compagnie cotée en Bourse est obligée de publier ses résultats financiers chaque trimestre et si les dirigeants de cette entreprise venaient à être tentés par des détournements de fonds ils n’auraient pas de temps pour entreprendre une telle action. Question: comment se fait-il qu’un ministre qui disait que l’Algérie vaut 9 milliards de dollars sur le marché devient un adversaire farouche de toute idée de convertibilité du dinar ? Question : M. Ahmed Ouyahia qui a occupé le poste suprême de premier ministre sait pertinemment que le meilleur moment d’acheter les actions en Bourse c’est lors des crises économiques et financières qui ont duré dans le temps et on a commencé à observer les premiers symptômes de la fin de cette crise en décembre 2008. J’avais écrit 4 articles dans les journaux Al Khabar, El Watan, le Maghreb et L’Expression dans lesquels j’avais expliqué d’une manière empirique la nécessité pressante de la création d’un fonds souverain, (le moment était opportun). M. Ahmed Ouyahia si vous avez écouté les conseils des experts que vous avez cherché à ridiculiser en décembre 2008 l’Algérie de 2016 ne serait pas touchée par la crise actuelle. Regardez la Norvège, les Emirats arabes et le Koweït, ces pays ont été épargnés par la crise due à la chute du prix du baril de pétrole grâce aux gains qu’avaient amassés les portefeuilles de leurs fonds souverains. Le dénominateur commun qui existe entre la Bourse et les fonds souverains c’est la transparence. En 2009 lors de la présentation de la loi des finances M. Ahmed Ouyahia tient un discours zélé honorant le patriotisme économique proche de celui du défunt Hugo Chavez. Quel paradoxe de sauter d’une doctrine économique à l’extrême d’une autre doctrine économique diamétralement opposée á la première. Que reste-t-il de l’adepte farouche de l’économie ultralibérale des années 1990 ? Le patriotisme économique est une variante de l’économie socialiste. Le premier ministre algérien taxait les salariés algériens mais pas les riches (taxe sur les salaires, vignette etc,..) "je taxerais même l’oxygène que respirent les Algériens", ironise-t-il. Automne 2015. Ahmed Ouyahia revient de nouveau nous reparler de l’économie de marché, des ambitions honorables et profitables des patrons algériens FCE, de la Bourse. Peut-être, on peut dire qu’il est saisi par la nostalgie des années 90. Malgré tous ses échecs tant sur le volet économique que politique et malgré ses contradictions qui peuvent faire de lui un candidat sérieux au livre record Guinness, M. Ahmed Ouyahia jouit du soutien et même de la complaisance de certains journaux qui ont du poids dans le monde médiatique algérien. Ces journaux nous décrivent M. Ouyahia comme un fin diplomate, un homme qui lance des discours codés, un chevronné de la politique, etc. On se pose des questions sur l’honnêteté, la partialité et la crédibilité de ces journaux. Pour clôturer cette modeste contribution, je tiens á porter á la connaissance du lecteur que Noureddine Legheliel n’appartient á aucun parti politique et j’espère du fond de mon cœur que cet article ne serait pas un soutien aux adversaires politiques de M. Ahmed Ouyahia. (*) Noureddine Legheliel, analyste boursier auprès de Carnegie
Sabrina Mihoubi - Cadre dans l'information - Oran, Algérie

29/04/2016 - 297697

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Une vipère sous le fauteuil de bouteflika Le triste bilan économique de la gouvernance d’Ahmed Ouyahia Ahmed Ouyahia, l'indéboulonnable. Je n´ai pas l'habitude d´écrire des articles sur des personnes, tous les sujets que j´avais traités dans mes articles se concentrent sur des analyses financières ou pétrolières mais le cas de l´ex-premier ministre M. Ahmed Ouyahia relève de l´exception. Un homme qui personnifie la contradiction, un ministre qui vous dit que la couleur d´une chose est verte mais deux ans après ce même ministre revient pour vous dire qu´elle est orange. Par Noureddine Legheliel (*) La constitution algérienne confère à tout citoyen algérien le droit de parler, débattre ou critiquer le bilan et la gestion des affaires du pays conduites par un président ou un ministre quelconque. Et c'est dans ce sens bien précis que je me permets de parler du bilan des affaires économiques du pays sous la gouvernance de M. Ahmed Ouyahia. En 1996, alors qu'il était chef du gouvernement du président Liamine Zeroual. M. Ahmed Ouyahia avait fait une déclaration à la télévision algérienne dans laquelle il avait dit ceci "L'Algérie vaut 9 milliards de dollars sur le marché." Cette expression est restée pour moi un souvenir inoubliable car je n'ai jamais de ma vie lu ou entendu un économiste évaluait un pays en dollars. Le célèbre économiste britannique le nommé Adam Smith qui est le père des théories sur l’économie ultralibérale n’aurait jamais osé utiliser l’expression de Ahmed Ouyahia. La politique économique ultralibérale menée par Ahmed Ouyahia vers la fin des années 90 s’est soldée par un cuisant échec et catastrophe en terme économique. Le dernier tissu industriel de l’Algérie fut disloqué, des centaines de milliers de travailleurs algériens se sont retrouvés au chômage, des entreprises et des terrains agricoles cédés pour des sommes dérisoires. Des dizaines de cadres algériens ont été jeté en prison (selon l’aveu de ces derniers) au point que ce chef du gouvernement fut appelé "le bourreau des cadres". Première question : pourquoi ce ministre ne reconnaît pas cet échec ? Et pourquoi il ne demande pas pardon aux travailleurs algériens qui ont perdu leur gagne-pain durant cette période ? L’ancien président argentin Carlos Menem avait lui aussi mené une politique économique ultralibérale en Argentine qui s’est soldée par échec total mais lui, il s’est retiré de la politique contrairement à M. Ouyahia. Face à cette catastrophe économique, le peuple algérien a pleinement le droit de demander des comptes á ce chef du gouvernement selon la constitution. Au début de l’année 2003 Ahmed Ouyahia est nommé de nouveau premier ministre il y restera jusqu’en avril 2006 pendant cette période l’Algérie fut secouée par le scandale de Khalifa. Là aussi M. Ouyahia chercha par tous les moyens á minimiser l’ampleur de ce scandale et déclina toute responsabilité. Si on suit le raisonnement d’Ahmed Ouyahia on peut se demander á quoi sert un premier ministre ? En mars 2006, c’est-à-dire deux avant son limogeage et son remplacement par M. Abdelaziz Belkhadem et dans une conférence de presse télévisée M. Ouyahia parlait du bilan économique de l’année 2005 et disant : "Nous avons réussi à créer une croissance économique de l’ordre de 5,5%, nous avons réussi à réduire le taux de chômage à 13% alors qu’il avoisinait les 20% auparavant et nous avons réussi á réduire le taux d’inflation à 2,5% alors qu’il a 22% en 2004". augmenter la croissance économique exprimé en PIB , réduire le taux de chômage et réduire en même temps le taux d’inflation de 22% à 2,5% á supposer que cela fut vrai Le premier ministre algérien le nommé Ahmed Ouyahia aurait défit et mit en doute deux théories économiques la première est la courbe de Philips et la seconde est la théorie de Phillips -Lipsey qui englobe aussi les salaires. Remarquons que les salaires des travailleurs algériens sont restés stables c’est-à-dire sans augmentation durant l’année 2005. En 2006, lors d’une conversation que j’ai eu avec un cadre très haut placé au sein de la Cosob, ce dernier m’avouait que "11 entreprises nationales allaient être introduites en Bourse mais á la dernière minute une circulaire envoyée par le premier ministre Ahmed Ouyahia au chef de la Cosob lui ordonnant de stopper tout". En décembre 2008, dans une déclaration reprise par les journaux Ahmed Ouyahia est allé jusqu’á se moquer des experts financiers algériens qui ont conseillé au gouvernement algérien de créer un Fonds souverain j’étais parmi ces analystes et j’étais le plus engagé dans le débat sur la création d’un fond souverain en Algérie. "L’Algérie rejette l’aventure des fonds souverains", lançait-il et continua en affichant un refus catégorique sur la convertibilité du dinar Questions : pourquoi Le premier ministre ne souhaite pas que la Bourse d’Alger soit développée ? Comment se fait-il que l’homme qui était un adepte de l’économie ultralibérale soit contre la Bourse ? Incroyable !!! Notons pour notre cher lecteur que la Bourse avant tout est la vitrine de l’économie d’un pays ; qui parle de la bourse parle de la transparence. Si les entreprises algériennes étaient cotées partiellement en bourse peut-être on n’aurait pas assisté aux scandales financiers qui ont touché certaines entreprises nationales. Une compagnie cotée en Bourse est obligée de publier ses résultats financiers chaque trimestre et si les dirigeants de cette entreprise venaient à être tentés par des détournements de fonds ils n’auraient pas de temps pour entreprendre une telle action. Question: comment se fait-il qu’un ministre qui disait que l’Algérie vaut 9 milliards de dollars sur le marché devient un adversaire farouche de toute idée de convertibilité du dinar ? Question : M. Ahmed Ouyahia qui a occupé le poste suprême de premier ministre sait pertinemment que le meilleur moment d’acheter les actions en Bourse c’est lors des crises économiques et financières qui ont duré dans le temps et on a commencé à observer les premiers symptômes de la fin de cette crise en décembre 2008. J’avais écrit 4 articles dans les journaux Al Khabar, El Watan, le Maghreb et L’Expression dans lesquels j’avais expliqué d’une manière empirique la nécessité pressante de la création d’un fonds souverain, (le moment était opportun). M. Ahmed Ouyahia si vous avez écouté les conseils des experts que vous avez cherché à ridiculiser en décembre 2008 l’Algérie de 2016 ne serait pas touchée par la crise actuelle. Regardez la Norvège, les Emirats arabes et le Koweït, ces pays ont été épargnés par la crise due à la chute du prix du baril de pétrole grâce aux gains qu’avaient amassés les portefeuilles de leurs fonds souverains. Le dénominateur commun qui existe entre la Bourse et les fonds souverains c’est la transparence. En 2009 lors de la présentation de la loi des finances M. Ahmed Ouyahia tient un discours zélé honorant le patriotisme économique proche de celui du défunt Hugo Chavez. Quel paradoxe de sauter d’une doctrine économique à l’extrême d’une autre doctrine économique diamétralement opposée á la première. Que reste-t-il de l’adepte farouche de l’économie ultralibérale des années 1990 ? Le patriotisme économique est une variante de l’économie socialiste. Le premier ministre algérien taxait les salariés algériens mais pas les riches (taxe sur les salaires, vignette etc,..) "je taxerais même l’oxygène que respirent les Algériens", ironise-t-il. Automne 2015. Ahmed Ouyahia revient de nouveau nous reparler de l’économie de marché, des ambitions honorables et profitables des patrons algériens FCE, de la Bourse. Peut-être, on peut dire qu’il est saisi par la nostalgie des années 90. Malgré tous ses échecs tant sur le volet économique que politique et malgré ses contradictions qui peuvent faire de lui un candidat sérieux au livre record Guinness, M. Ahmed Ouyahia jouit du soutien et même de la complaisance de certains journaux qui ont du poids dans le monde médiatique algérien. Ces journaux nous décrivent M. Ouyahia comme un fin diplomate, un homme qui lance des discours codés, un chevronné de la politique, etc. On se pose des questions sur l’honnêteté, la partialité et la crédibilité de ces journaux. Pour clôturer cette modeste contribution, je tiens á porter á la connaissance du lecteur que Noureddine Legheliel n’appartient á aucun parti politique et j’espère du fond de mon cœur que cet article ne serait pas un soutien aux adversaires politiques de M. Ahmed Ouyahia. (*) Noureddine Legheliel, analyste boursier auprès de Carnegie
Dissa - PROF. - Oran, Algérie

29/04/2016 - 297691

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Ou va aboutir la manipulation des Kabyles (MALK) par le gouvernement français et de Rachid Neggaz par TOTAL France ? Y.Mérabet* Un espion français introduit dans la sphère politique algérienne Un agent des renseignements franco-kabyle qui escalé les marches de la Présidence très facilement pour se positionner dans au premier rang d’accès à la Présidence, n’est-il pas une insulte à la révolution algérienne et à ses 1,5 millions de Chouhadas . Cette énergumène, responsable discret du Mouvement Berbérophone, responsable des émeutes de Ghardaïa et engin, des soulèvements populaires de Tizi-Ouzou, d’Ouargla, de Tamanrasset et enfin le leadership et créateur du Mouvement anti-gaz de schiste d’In-Salah pour l’intérêt la France. Il cavale encore, sillonnant les villes et les villages du Sud algérien, s’enlisant entre les mailles des gilets de la DRS, sous leur œil vigilant , il pousse son aventure jusqu’à arrivé à mobiliser tous les restes de l’Algérie française par l’argent que lui fourni la multinationale pétrolière Total, cette société est bien connu en Afrique et un peu partout dans le monde dans l’espionnage économique et les coups d’états .“C’est bien Rachid Nekkaz qui aurait soufflé l’idée aux mouvements berbérophones de la Kabylie et à José Bové député français ”, et à suggère un de ces militants qui ne trouvent, toutefois, “aucun inconvénient à aller poser le problème du gaz de schiste au Parlement européen, si les autorités algériennes s’entêtent à poursuivre les forages exploratoires”. Dans une interview donnée au confrère El Khabar, José Bové, député du Parti écologiste français au Parlement européen, également membre du mouvement altermondialiste, affirme qu’il compte inviter, le mois juin prochain, les militants anti-gaz de schiste d’In-Salah au Parlement européen. Selon ses déclarations, il serait déjà entré en contact avec des membres du collectif citoyen de cette ville dont l’avènement du mouvement de protestation contre cette énergie non conventionnelle remonte au début de l’année. Contactés, par téléphone, des membres de ce collectif dit “groupe des 22” ont infirmé cette information. Néanmoins, ils déclarent que, dans l’absolu, ils ne s’opposent pas à l’idée du parlementaire européen. La France veut nous empêcher de valoriser nos ressources énergétiques pour préparer notre après-pétrole “À présent, aucun membre du collectif ni un quelconque citoyen d’In-Salah n’a été contacté à ma connaissance”, affirme Mohamed Azzaoui, un des leaders du collectif citoyen, au front depuis le 1er janvier 2015. Il estime que l’idée d’internationaliser la revendication de la population d’In-Salah serait celle de Rachid Nekkaz, candidat malheureux à la candidature pour la présidentielle d’avril 2014, qui avait visité In-Salah. Même son de cloche chez Mohamed Belkou, citoyen d’In-Salah, un des fervents militants anti-gaz de schiste, qui déclare également n’avoir “jamais entendu parler d’un contact qui serait établi entre ce député européen et des citoyens d’In-Salah”. “C’est peut-être Rachid Nekkaz qui aurait soufflé l’idée à José Bové”, suggère M. Azzaoui qui, de son côté, ne trouve, toutefois, “aucun inconvénient à aller poser le problème du gaz de schiste au Parlement européen, si les autorités algériennes s’entêtent à poursuivre les forages exploratoires”. Pour l’instant, explique-t-il, les membres du collectif citoyen suivent de près l’évolution de la situation et, surtout, de la décision que prendraient les pouvoirs publics par rapport à leur proposition de décréter un moratoire sur ce projet. “Nous avons chargé des experts pour convaincre les pouvoirs publics à décréter le moratoire que nous revendiquons”, a précisé le même membre du collectif citoyen qui indique, au passage, que la situation s’est nettement améliorée depuis quelques jours à In-Salah. Selon lui, actuellement, il n’y aurait que quelques “jeunes désœuvrés” qui occupent encore la fameuse Sahat Essomoud (place de la Résistance). “Tous les commerces ont rouvert et toutes les activités ont repris en ville”, a-t-il assuré. Il convient de signaler que José Bové s’est toujours farouchement opposé à l’exploitation du gaz de schiste en Algérie. Il juge ainsi “inadmissible” que des entreprises françaises s’engagent dans le projet exploratoire que Bouteflika compte… “Mener jusqu’au bout». Gaz de schiste : Le Collectif national prépare son plan d’action Décidément, In Salah ne décolère pas, son combat prend l’allure d’une lutte qui s’installe dans la durée et les animateurs du Collectif national pour un moratoire sur le gaz du schiste ne sont qu’au début d’un très important planning d’actions en perspective. (par El-Watan du le 08.05.15) La proposition d’une nouvelle méthode d’extraction du gaz de schiste par fracturation au fluoropropane formulée par le gouvernement est catégoriquement rejetée par le mouvement citoyen d’In Salah. Des animateurs de ce Collectif affirment que le gouvernement a essayé de manœuvrer et même de soudoyer certains représentants de la société civile à travers cette proposition, qui demeure techniquement impossible puisqu’elle fait toujours l’objet de recherches en laboratoire. Tous les spécialistes s’accordent à dire que cette technique est aussi toxique que celle de la fracturation hydraulique. «Comment expliquer à des femmes, des hommes et des enfants qui sont dehors depuis quatre mois, pour défendre leur droit à préserver leur environnement et leurs ressources en eau, qu’il faut accepter une nouvelle technique de fracturation», a déclaré à El Watan Week-end la militante écologique Hacina Zegzeg. «Le Collectif national s’est exprimé sur la question dans la presse à travers ses militants tels que M. Beghoul (représentant de la wilaya de Boumerdès) et le docteur Sabrina Rahmani (porte-parole et représentante de la wilaya d’Alger). Nous attendons une réponse à l’appel à un moratoire déposé le 23 février 2015, par la société civile d’In Salah, pas une nouvelle technique de fracturation.» Un des animateurs du mouvement antigaz de schiste d’In Salah n’a pas hésité à nous rappeler, à ce propos, que la ministre française de l’Environnement, Ségolène Royal, a récemment évoqué, devant les membres de l’Assemblée nationale, le danger potentiel que peut engendrer le développement de la fracturation au fluoropropane. Le mouvement citoyen qui a occupé la place Somoud pendant plus de quatre mois et se félicite du soutien actif des partis de l’opposition (notamment la CLTD) et de Rachid Nekkaz, prend un temps de réflexion pour se réorganiser ; il dresse son plan de bataille et «appelle les Algériens à se regrouper autour de cette cause qui demeure une question nationale, qui concerne tout le territoire national». Pour mieux cerner cette question dans tous ses volets technique, politique et financier, le Collectif national pour un moratoire sur le gaz du schiste projette la création d’une commission indépendante formée d’experts et de représentants de la société civile. Une commission qui fera certainement parler d’elle très prochainement. En conclusion : On se pose la question, par qui l’Algérie est gouverné ? Qui tranchera, sur la polémique du gaz de schiste, le parlement français ou Mohamed Larbi Ould Khelifa ? Je crois que la ligne rouge tracée par le MDN vient d’être franchie par la phalange rebelle qui nui à la sécurité nationale. Une compagne d'intox et dénigrement sans précédente contre nos valeureux ministres (Bouchouareb, Chakib Khalil et Ghoul) remplie la rue algérienne et les colonnes des journaux d'obédience Kabyle. Ou t-es monsieur Grine? Journaliste indépendant* -article revu. SHU 2015/AP
Sabrina Mihoubi - JOURNALISTE IND2PENDANTE - Alger, Algérie

26/04/2016 - 297609

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L’Affaire Sonatrach-FFS : L'Algérie est menacée, le pouvoir dort bien, les affairistes prospèrent Y.Mérabet Le départ de Chakib Khalil a-t-il donné l’occasion aux responsables du FFS et au PDG de SONATRACH de négocier sur le partage des projets nationaux et des ressources ‘immobilières ‘nationales ? Ou est le partage équitable des richesses nationales entre les Wilayas ? SONATRACH NEGOCIE AVEC LES PARLEMENTAIRES DU FFS Le projet de la raffinerie de Béjaîa surgit sur la table des revendications, sans que Sonatrach ne donne les explications de sa disparition Le PDG de Sonatrach sort de sa réserve: Suite à la polémique autour du projet de réalisation d'une plateforme pétrochimique à El Kseur (Béjaïa), l'ex président-directeur général du groupe Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, s'est rendu le 09/06/2014 dans la wilaya de Béjaïa. A cette occasion, le PDG a tenu à tirer au clair la position de Sonatrach afin de lever toute équivoque sur cette affaire qui commençait à prendre des contours politiques ( faisant illusion à l’article de Y.Mérabet «Les prémices d'une fatigante fin du pétrole » Le Quotidien d’Oran Apr 14,2015 . D'emblée, M. Zerguine a déclaré : "Nous maintenons le projet de réalisation de la plateforme pétrochimique dans la wilaya de Béjaïa qui sera réalisée dans le cadre de la stratégie de développement et de croissance de Sonatrach", d'après une source proche du dossier. Pour le responsable qui souhaite rentabiliser cette opportunité, "la compagnie nationale des hydrocarbures a une dette envers la wilaya de Béjaïa parce que cette région devrait disposer depuis les années 1970 d'une raffinerie eu égard à sa position géographique stratégique. Mais cela n'a pas été concrétisé. Ensuite, au milieu des années 2000, Sonatrach a été dans l'obligation de délocaliser un autre projet de même nature". Par ailleurs, le wali de Béjaïa, Hamou Ahmed Touhami, a réitéré l'engagement de l'administration locale à œuvrer dans le sens de la concrétisation de ce projet. Il a assuré les parlementaires du FFS - à l'origine de cette polémique - qu'il a reçu la décision du maintien du projet et qu'une assiette foncière a été dégagée à cette fin dans la commune d'El Kseur. Le terrain, d'une superficie de 414 ha, a été mis à la disposition de la compagnie nationale Sonatrach avec possibilité d'extension, selon le président de l'APC d'El Kseur. Conclusion : Chaque «dachra» du territoire national doit créer son parti politique pour revendiquer un partage légal de la rente pétrolière. * Journaliste indépendant et Expert en Energie - Membre fondateur de la A.A.R.I
Salaheddine - Ambulancier - Alger, Algérie

24/04/2016 - 297503

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SONATRACH NEGOCIE AVEC LES PARLEMENTAIRES DU FFS Le projet de la raffinerie de Béjaîa surgit sur la table des revendications, sans que Sonatrach ne donne les explications de sa disparition Le PDG de Sonatrach sort se sa réserve: Suite à la polémique autour du projet de réalisation d'une plateforme pétrochimique à El Kseur (Béjaïa), l'ex président-directeur général du groupe Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, s'est rendu le 09/06/2014 dans la wilaya de Béjaïa. A cette occasion, le PDG a tenu à tirer au clair la position de Sonatrach afin de lever toute équivoque sur cette affaire qui commençait à prendre des contours… politiques. D'emblée, M. Zerguine a déclaré : "Nous maintenons le projet de réalisation de la plateforme pétrochimique dans la wilaya de Béjaïa qui sera réalisée dans le cadre de la stratégie de développement et de croissance de Sonatrach", d'après une source proche du dossier. Pour le responsable qui souhaite rentabiliser cette opportunité, "la compagnie nationale des hydrocarbures a une dette envers la wilaya de Béjaïa parce que cette région devrait disposer depuis les années 1970 d'une raffinerie eu égard à sa position géographique stratégique. Mais cela n'a pas été concrétisé. Ensuite, au milieu des années 2000, Sonatrach a été dans l'obligation de délocaliser un autre projet de même nature". Par ailleurs, le wali de Béjaïa, Hamou Ahmed Touhami, a réitéré l'engagement de l'administration locale à œuvrer dans le sens de la concrétisation de ce projet. Il a assuré les parlementaires du FFS - à l'origine de cette polémique - qu'il a reçu la décision du maintien du projet et qu'une assiette foncière a été dégagée à cette fin dans la commune d'El Kseur. Le terrain, d'une superficie de 414 ha, a été mis à la disposition de la compagnie nationale Sonatrach avec possibilité d'extension, selon le président de l'APC d'El Kseur.
Salaheddine - Ambulancier - Boumerdes, Algérie

24/04/2016 - 297470

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Energie : Quand l’OPEP s’effrite sous le poids des guerres fratricides L’Algérie quitte L’OPEP sur la pointe des pieds Y. Merabet * L’Algérie quitte le marché du pétrole réglementé par l’OPEP, devenue obsolète et défigurée par le conflit religieux irano-saoudien. L’Algérie s’engage à écouler sa production de gaz et de pétrole au sein du marché « spot », qui celui-ci est moins apolitique et moins spéculatif. Les premiers signes d’une économie ouverte fait surface; la première cargaison « spot » chargé de 433 000 barils de brut, vient de quitter le port de Skikda pour les Etats-Unis. Le retour de l’ex patron de l’OPEP au bercail est porteur de bonnes nouvelles pour son pays, l’Algérie de tous les algériens. Il a jeté la bouée de sauvetage made in USA de l’autre coté de la mer, pour redonner un nouveau souffre de l’économie algérienne dominée par les hydrocarbures et soumise aux rumeurs de la rue. La croissance de la couverture mondiale en pétrole avec le pic maximum de production à partir de 2006 est très souvent décrite comme une menace de la ‘sécurité énergétique’ des pays consommateurs (industrialisés et émergents). Ces pays pensent établir une corrélation explicite entre deux objectifs, la sécurité et la réduction de la dépendance pétrolière. Une appréciation rigoureuse du fonctionnement du marché pétrolier montre au contraire que la sécurité énergétique, quel que soit le contenu précis qu’on lui donne (disponibilité physique des approvisionnements, niveau et stabilité des prix, exposition aux crises), est quasi indifférente au niveau des importations pétrolières, au taux de dépendance extérieure et à la provenance géographique du pétrole. On peut dire maintenant que le marché pétrolier n’est plus, aujourd’hui, qu’un immense marché ‘spot’, qu’on pourrait comparer à une grande bassine remplie de pétrole. Certes, des volumes importants font encore l’objet de contrats de long terme, mais les formes de prix de ces contrats sont toutes indexées sur les prix spot. Les éventuelles obligations contractuelles de long terme sont honorées au travers de l’activité ‘trading’. La Sonatrach trading au pouvoir souverain installée à Londres devrait jouer le rôle de ‘traders pétrolier’ auprès des bourses pétrolières. La relation entre acheteur et vendeur est médiatisée par le jeu de trading, à travers lequel les agents optimisent leurs approvisionnements au jour le jour. Ainsi, un producteur peut honorer un contrat de long terme sans qu’un baril de sa production ne soit jamais livré à l’autre partie au contrat, comme il se peut aussi que les cargos suivent effectivement le chemin dessiné sur le papier par le contrat: dans un cas comme dans un autre, la relation contractuelle ne constitue pas un substitut au marché spot, qui est bien le cadre institutionnel dans lequel se réalise la quasi-totalité du commerce pétrolier mondial. Cargos ‘libres’ comme cargos ‘contractés’, c’est par cette pratique frauduleuse que certains faux producteurs (qui en réalité ne produisent pas une goutte de pétrole) sont à la sommité du ‘business pétrolier’, au dos de l’OPEP et perturbent le marché institutionnel. Le marché ‘spot’ n’a aucun lien avec les contrats conventionnels du long et moyen terme qui sont nécessaires au développement et à la valorisation des hydrocarbures d’un pays producteur-exportateur, notamment par l’apport de capitaux par le partenaire avec partage du ‘risque’. Le spot est un contrat instantané sans partage de risque ni d’apport de capitaux, c’est un marché sur papier tout court.. L’incapacité à honorer des engagements des contrats LC ou LT L’Algérie, avec 2% des réserves mondiales, sera parmi les pays qui seront le plus impactés par ces évolutions, surtout que l’état de ses réserves, la faible compétitivité au niveau des marges, les niveaux de production enregistrés ces dernières années posent la problématique de sa capacité à honorer ses engagements internationaux ou à les renouveler, sachant que les principaux contrats à LT arrivent à échéance entre 2018 et 2019. En réalité, la fuite des cerveaux, et la marginalisation des compétences , l’absence de découvertes majeures, la non-maîtrise des techniques de récupération, l’absence d’investissements dans les ressources humaines et les technologies updatées posent un problème qui dépasse de loin la seule variable prix, à savoir celui relatif à la capacité de l’Algérie à pouvoir continuer à honorer de nouveaux contrats à long terme, sachant que les pays consommateurs recherchent des fournisseurs fiables, capables de les approvisionner sur une période de 10 à 20 ans. Il en est de même du phénomène mis en avant ces derniers temps concernant la concurrence étrangère, qui est certes en soi un souci supplémentaire, mais qui n’est pas une surprise, puisque l’arrivée de ces nouveaux opérateurs résulte d’un processus d’investissement long, et qui n’est pas aujourd’hui le problème majeur de l’Algérie, qui va très vite et à moins de découvertes extraordinaires et/ou d’efforts significatifs en matière technologique (récupération), de voir revoir à la baisse ses réserves. Le pétrole est américain, les prix seront toujours américains Grâce à la mise en place d’un important dispositif militaire dans les pays arabes du Moyen-Orient que les Américains sécurisent leurs approvisionnements en pétrole provenant du golfe Persique, tout en pratiquant la politique de ‘diviser pour régner’, séparant les musulmans sunnites des musulmans chiites, armant les uns, désarmant les autres. Les mécanismes du marché pétrolier instaurés par les Américains ne sont pas à l’abri d’une rupture physique dans les approvisionnements pétroliers et même d’une troisième guerre mondiale, s’ils persistent sur la violence. Une crise pétrolière, même lorsqu’elle a pour cause la défection accidentelle ou volontaire d’un producteur, se manifeste toujours par une hausse des prix, ressentie par tous les consommateurs de pétrole où qu’ils soient dans le monde. La hausse des prix est le symptôme de la pénurie, et aussi le remède de la pénurie, ce qui pourra expliquer les récentes fluctuations du prix du pétrole de (146 à 9 dollars), le remède était d’augmenter la production en puisant sur les réserves de la SPR (Strategic Petroleum Reserve) installée aux Etats-Unis, en Arabie Saoudite et un peu à travers le monde. Dans 2009-2010, la flambée des prix a été créée volontairement par les Etats-Unis pour écouler plus la réserve stratégique stockée d’environ 650 millions de barils sur le marché ‘spot’ (prix d’achat avant le stockage: 60 $, prix de vente: 140 $), un bénéfice de 52 milliards de dollars. Les prix reviendront à leur place initiale pour remplir encore une fois les réserves stratégiques, à cet effet l’OPEP réduira sa production pour jouer le jeu arabo-américain. Le spot, un marché parallèle Avec le marché ‘spot’ les embargos sélectifs ne constituent pas une menace crédible. Par exemple, il n’est pas possible pour l’Iran qui a toujours défendu ses intérêts contre la convoitise américaine, comme toute autre production ou groupe de producteurs (l’OPAEP, ou l’OPEP), de restreindre ou de stopper ses exportations vers les Etats-Unis. Admettons, par hypothèse, qu’il soit possible d’interdire aux cargos ayant par exemple chargé du pétrole iranien de le livrer aux Etats-Unis, ce qui suppose un accompagnement maritime de tous les pétroliers qui chargent en Iran. Les raffineurs et traders américains touchés par l’embargo, ceux spécialement qui avaient l’habitude de raffiner le brut iranien, se retournent vers le marché ‘spot’, ou vers les producteurs non OPEP pour compenser les approvisionnements manquants. Ils obtiendraient tout le pétrole pour lequel ils sont prêts à le payer, sachant que le prix ‘spot’ augmenterait brutalement du fait de leur comportement: le marché transformerait une pénurie physique en une hausse des prix ressentie par tous les pays consommateurs. Voilà, à quoi servir le marché « spot » ? Les négociations irano-américaines ont facilité la main mise des Etats-Unis sur le pétrole arabe Trois scénarios étaient plausibles avant les négociations irano-américaines - Le premier, les Américains déploieront la Rapid Deployment Force (RDF) stationnée en Arabie Saoudite pour occuper les puits iraniens ou comme cela pourrait être un autre pays par exemple. - Le deuxième, l’Iran maintient son niveau de production et interdit aux cargos de charger du pétrole à destination des Etats-Unis, dans ce cas si les pays membres de l’OPEP et les pays non OPEP se monteront solidaires; dans ce cas-là, la hausse des prix ne sera pas limitée. - Le troisième, l’Iran réduit ses exportations totales du montant habituellement livré aux Etats-Unis; l’embargo s’apparente alors à une réduction de l’offre mondiale et la durée de la hausse des prix dépend du temps nécessaire aux producteurs non OPEP qui ne veulent pas jouer le jeu pour prendre une part du marché abandonné par l’Iran. De toute façon, les pays du golfe Persique producteurs de pétrole, désunis, sont incapables d’utiliser l’arme du pétrole pour se défendre contre la convoitise de leur richesse par l’Occident, c’est en fait une croisade. De toute façon, si un Etat importateur de pétrole, comme les Etats-Unis qui comptent sur leur force de frappe, souhaite punir un Etat exportateur progressiste ou faire pression sur lui, il ne peut le faire que de manière sélective en isolant la victime, profitant de la confusion au sein de l’OPEP, du soutien de certains pays arabes et avec l’aide de l’AIEA. Sur un plan politique, Hamad Ben Jassem admet que les hommes politiques iraniens surclassent leurs homologues arabes. "Je reconnais une seule chose, les iraniens sont plus malins et plus patients que nous. Ils sont meilleurs négociateurs" a-t-il déclaré. "Regardez combien d'années ils ont négocié avec les puissances mondiales ! Croyez qu'un Etat arabe puisse négocier pendant tout ce temps ?". Les aveux de l'ancien premier ministre du Qatar, Cheikh Hamad Ben Jassam qui a quitté ses fonctions depuis près de trois ans après l'abdication de Cheikh Hamad bin Khalifa Al Thani en faveur de son quatrième fils Cheikh Tamim, se livre à un parler-vrai : Hamad Ben Jassem partage néanmoins les regrets dans les pays du Golf à l’égard des Etats-Unis : « Il n’y a jamais eu de relations équilibrés entre les Etats-Unis et le Golfe. Durant trente années, la région du Golfe a controlé les prix du pétrole pour l‘Occident, qu’avons-nous gagné en contrepartie ? » Il ajoute encore «"Quand les cours du pétrole baissaient trop, ils nous disent maitrisez les prix. Quand les prix augmentent, ils crient et nous désignent sous le nom de cartel en disant que nous ne pouvons faire cela ». L’Arabie Saoudite, une mèche rebelle à l’OPEP Le pétrole brut s’échange à un prix mondial unique (net des coûts de transport et de différentes qualités), déterminé sur un marché ‘spot’. Les pays du golfe Persique, qui ont toute la flexibilité d’augmenter rapidement leur offre à des coûts représentant une petite fraction du prix en vigueur (soit en exploitant plus intensément leurs capacités installées, soit en les augmentant), ont donc le pouvoir d’évincer les autres producteurs sur les marchés, tout en exerçant une pression à la baisse sur le prix. A l’inverse, lorsqu’ils diminuent leur production ou simplement ne l’augmentent pas, alors que la demande croît pour défendre un niveau de prix, ils perdent des parts de marché si d’autres producteurs sont capables de couvrir la demande aux prix en vigueur; dans le cas contraire, le prix augmente. Entre 1980 et 1985, l’Arabie Saoudite avait réduit continuellement sa production pour soutenir le prix dans le contexte de baisse de la demande mondiale; cela s’est traduit par une forte chute des exportations du golfe Persique vers les Etats-Unis. Après 1985, l’Arabie Saoudite s’engage dans une stratégie de reconquête de ses parts du marché: ses exportations vers les Etats-Unis passent de 0,2 Mb/j en 1985 à 1,4 Mb/j en 1989. Dans les années 1990 et ceci pour la première fois, la part du golfe Persique a baissé alors que les importations américaines augmentaient. Pendant cette période, l’offre pétrolière mondiale (hors Golfe) est restée très dynamique, contraignant les producteurs du golfe Persique à contenir leurs niveaux de production pour éviter une chute des prix, qui s’est finalement produite en 1997-1998. La part du golfe Persique dans les importations américaines a donc baissé jusqu’en 1997. Son redressement entre 1988 et 2000 est entièrement dû au retour du pétrole irakien sur le marché américain: 700.000 b/j en 1999 contre 0 en 1996. On pourrait donc dire que les producteurs du golfe Persique, et notamment l’Arabie Saoudite, déterminent largement eux-mêmes l’évolution de leur part du marché mondial, mais aussi aux Etats-Unis. Il suffit de produire davantage pour que cette part augmente, au prix d’une baisse, éventuellement forte, des cours du brut. Les restrictions et les quotas de production de l’OPEP sont pour ceux qui veulent les respecter, chaque membre de cette organisation triche comme il peut. L’Arabie Saoudite contre toute décision des membres de l’OPEP pour créer des tensions commerciales nécessaires pour l’ajustement du prix du pétrole et de la préservation du pouvoir d’achat des pays exportateurs, ne respecte plus ses engagements auprès de l’OPEP, elle devient même gênante en créant des entraves. La décision qu’elle venait de prendre contre la bonne volonté des autres membres pour augmenter de 2 millions de b/j et non de 300.000 b/j comme on l’entend. Ces 2 millions vont remplir la SPR (Strategic Petroleum Reserve) pendant la période de la chute libre du prix du baril de pétrole brut, qui sera mis sur le marché ‘spot’ dès que le niveau du prix sera à son maximum. Cette décision rebelle a fait jouir le secrétaire américain du Trésor John Snow qui a répliqué en disant «la démarche de nos amis les Saoudiens est une bonne nouvelle», ce qui nous prouve que le grand producteur pétrolier de l’OPEP fait des cadeaux et des courbettes aux Américains, alors que dit-on pour les autres membres ? L’OPEP s’est réduit au simple rôle de ‘traders’ Le rôle de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole est d’assurer la sauvegarde des prix et aussi d’instaurer une coopération destinée à promouvoir le développement pétrolier et économique, et à favoriser les investissements, la formation et la recherche technologique dans les pays membres et leur industrie pétrolière. Mais après sa prise en main par le Saoudien Zaki Yamani, elle s’est vu amputer le deuxième rôle et ne conserver que la sauvegarde des prix du pétrole et l’adaptation des pays gros producteurs du golfe Persique (sauf l’Iran) aux projections du marché pétrolier américain, c’est ce qui a été révélé dans le premier chapitre. La création de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP) s’est chargée du volet abandonné par l’OPEP. C’était la première gaffe que les Arabes ont commise, les Etats membres tous d’une même famille: l’Arabie Saoudite, l’Egypte, l’Irak, le Bahreïn, les Emirats, le Koweït, la Syrie, la Libye et l’Algérie, alors que l’Iran, le premier dans la production dans l’histoire du golfe Persique où les Arabes puisent leur pétrole, fut marginalisé et exclu de cette nouvelle organisation. La première nationalisation du pétrole du Golfe a été faite par l’Iran, l’OPEP créée sous l’idée de l’Iran et du Venezuela, les Arabes n’ont fait que suivre la charrue. Les deux organisations, l’OPEP et l’OPAEP, ont été truquées par l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis, elles ne fonctionnent plus pour le progrès, bien au contraire c’est un frein au développement économique et social des pays membres du Maghreb et des pays non arabes. Les pays membres de l’OPEP devraient s’attacher à mettre en œuvre des dispositions appropriées qu’ils maîtriseraient directement et qui leur permettraient (tout en faisant fructifier leurs avoirs) de mettre en oeuvre une politique de coopération avec les autres pays en voie de développement. Dans ce contexte, il était prévu que soient imposés aux institutions financières internationales les ajustements réclamés en vain depuis longtemps par les pays en voie de développement, l’Agence au capital initial de 20 milliards de dollars minimum devrait être créée par les pays membres de l’OPEP. Les ressources d’une telle Agence proviendraient des contributions au capital fournies par les pays membres ainsi que les apports de ces mêmes pays sous forme de prêts. L’intérêt d’un tel Fonds serait de canaliser des ressources vers les projets de coopération aux projets des autres pays en voie de développement. Un Fonds avait déjà été préconisé par l’Algérie au sommet des chefs d’Etat de l’OPEP en mars 1975. Ce projet repris par le Venezuela sous forme d’une banque de l’OPEP alimentée par les primes payées par les pays industrialisés en dessus du marché de brut. Cette banque offrait aux pays en voie de développement des prêts à long terme et à faible taux initial pour développer leurs propres sources d’énergie. Depuis, le Venezuela et l’Algérie ont élaboré un projet commun d’Agence de développement et de la coopération avec les pays en voie de développement dont le principe de création a été accepté à la conférence de l’OPEP de Caracas en décembre 1979. Enfin, réunis à Caracas en mai 1981, au niveau ministériel, les pays du Groupe des 77 ont adopté un programme d’action «Sud-Sud», qui concerne le commerce, la technologie, l’alimentation et l’agriculture, l’énergie, les matières premières, finances, industrialisation et coopération technique. Une telle Agence aurait l’avantage de pouvoir octroyer des ressources importantes des conditions différentes que de celles du Fonds monétaire international. L’Algérie et le Venezuela, membres de l’OPEP, ont fait les premiers pas dans la voie de la création de l’Agence de coopération algéro-vénézuélienne pour le développement en rendant permanent le Fonds spécial de l’OPEP et en le dotant d’un capital de 4 milliards de dollars. Par ailleurs, le Venezuela et le Mexique se sont engagés au terme de l’accord de San José d’août 1980 à satisfaire, à concurrence de 160.000 b/j, la consommation pétrolière des pays d’Amérique centrale et des Caraïbes, ces fournitures seront fournies à part égale. Mais ces actions ne se sont vues plus répétées et seront abandonnées une fois que la majeure partie des pays arabes auront bénéficié des prêts de développement à cause des divergences politiques entre les membres modérés de l’Organisation et les membres influents d’obédience américaine. Le conflit irano-saoudien gène la restructuration de l’OPEP En imposant sa politique de « vannes ouvertes », pour écouler sa production de 11,5 millions de barils/j , l’Arabie saoudite, membre majeur de l’OPEP cherche d’abord à concurrencer la Russie, deuxième exportateur mondial, à affaiblir les producteurs américains d’huiles de schiste et. affaiblir de facto l’Iran, lourdement tributaire des hydrocarbures pour financer son budget après un long embargo décrété par les Etats-Unis et leurs alliés européens. L’Arabie saoudite fera tout pour compromettre le retour de l’Iran dans le jeu pétrolier. Elle le fait déjà en vendant avec des rabais son brut aux clients naturels des Iraniens, comme la Chine et l’Inde. Elle continuera à le faire en produisant massivement. Les tensions politico-religieuses irano-saoudiennes demeurent encore, dominé la dernière réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le 4 décembre 2015, à Vienne. La veille de la réunion, qui s’est soldée par la décision de laisser faire les forces du marché, le ministre iranien du pétrole avait prévenu prévenu « Nous n’accepterons aucune discussion concernant l’augmentation de la production iranienne après la levée des sanctions », ajoutant que c’était son « droit » de produire sans limite. La veille de la réunion, qui s’est soldée par la décision de laisser faire les forces du marché, le ministre iranien du pétrole avait prévenu « Nous n’accepterons aucune discussion concernant l’augmentation de la production iranienne après la levée des sanctions », ajoutant que c’était son « droit » de produire sans limite L’Algérie a trop investi sur le marché européen dérégulé et instable A l’évidence, le marché naturel du gaz algérien est bien le marché européen, relié par trois (03) gazoducs, deux (02) via la Tunisie et l’Italie, un (01) via le Maroc et un (01) vers l’Espagne d’une capacité totale design à transporter de 61,04 milliards de N /m3/an y compris le droit de passage dont bénéficient la Tunisie et le Maroc Outre la question des prix bien sûr prépondérante, les pays européens comme l’ensemble des autres pays non producteurs ont pour préoccupations majeures : - l’assurance d’un approvisionnement régulier à travers des contrats à long terme ; - l’assurance d’un approvisionnement diversifié pour éviter une trop forte dépendance (sécurité énergétique). Après avoir couvert 30% du marché européen, l’Algérie n’en fournit plus que 14%, le reste étant pour l’essentiel le fait de la Russie, de la Norvège et du Qatar. La proximité de ce marché, son importance, son expansion et les investissements déjà existants (gazoducs), plaident pour sa gestion stratégique. Ce marché déjà alimenté par la Russie via le North Stream en cours de doublement, et dans le futur par le South Stream, est l’objet de convoitises de la part : - du Qatar par GNL et gazoduc en projet ; - de l’Iran de retour sur le marché (deuxièmes réserves mondiales) ; - du gaz de la Caspienne (Azerbaïdjan, Turkménistan) via un gazoduc en projet ; - les USA qui se préparent à envahir l’Europe de gaz de schiste par GNL, et ce, sans compter les découvertes de gaz en Méditerranée, au large de l’Egypte, et dont les ressources sont estimées à 800 Milliards m3 «gisement Zohor», et au large de Chypre et d’Israël dont les réserves sont estimées entre 700 et 900 Milliards m3 ; En Algérie, durant les années 70, le gouvernement de l’époque avait opté pour une stratégie d’exportation ambitieuse et urgente pour la valorisation des hydrocarbures que recèle le sous-sol algérien. Cette politique, formulée sur le plan VALHYD (valorisation des hydrocarbures), obéissant à la charte nationale de 1963 et ayant pour objectif de récupérer des ressources financières tirée essentiellement du gaz naturel (notre pays est beaucoup plus gazier, que pétrolier) . Ces ressources seront consacrées au financement d’un programme d’industrialisation massif du pays. Conclusion Les spécialistes du secteur considèrent la dernière décennie comme étant une période «creuse», dont les impacts multiformes, notamment sur les réserves, le taux de récupération, les ressources humaines,… posent à tout le moins la question de la gouvernance stratégique de l’unique mono économie du pays. Tout ceci doit traduire des signaux d’alerte qui doivent conduire à réorienter, voire repenser sérieusement la politique énergétique, au lieu de persister dans des schémas figés qui ont prouvé leurs limites, au risque d’impacter la principale ressource du pays, et donc d’hypothéquer durablement son développement, c’est à cela que tient afin d’honorer son pacte morale auprès de l’Etat algérien et de ses hautes institutions nationale, c’est aussi un devoir citoyen. Il est à ce titre nécessaire de repenser globalement la gouvernance de Sonatrach avec un management fondé sur des critères de rigueur de gestion, d’efficacité, de capacité à prévoir et s’adapter, et à développer une analyse prospective qui permettrait d’agir au lieu de réagir dans le mauvais sens, comme cela semble être le cas aujourd’hui . (1) LC/Contrat à court terme, LT/Contrat à long terme *Ingénieur d'Etat, expert en énergie. Association algérienne des Relations internationales - 119 Bd Didouche Mourad, Alger Centre
Mrabet youcef - Association Algérienne des Relations Internationales -journaliste indépendant - Alger, Algérie

23/04/2016 - 297446

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Œil pour œil et dent pour dent. Une réponse foudroyante à la presse française de M.Mérabet . Nous ne négociation pas sans un fort compromis avec un pays sponsor du « terroriste planétaire ». La France pays du grand terrorisme international La conquête du terrorisme wahhabite dans les banlieues françaises par Y. Mérabet* D'une façon infondée, les Emirs du Qatar rêvent de faire de la France la terre du Royaume d'Allah, avec l'idée que la planète entière se pliera au diktat de l'islam radical. Celui-ci tire son fondement de la terreur légalisée par des « fatwas », en violant souvent les préceptes de l'islam pur et apolitique. Il a fallu l'élimination de Jérémy Louis Sydney, un délinquant français, converti à l'islam, pour remonter la véritable filière du réseau de recrutement et de reconversion des jeunes français dans la toile d'araignée du terrorisme wahhabite. Engagés dans de véritables bataillons de la Waffen SS, convertis, embrigadés, ils sont enrégimentés pour le djihad en Bosnie, Irak, Afghanistan, Algérie, Libye, Syrie, Mali et Mauritanie, voire même sur le territoire français, avec la complicité bienveillante des gouvernements successifs de la France. Il a fallu voir aussi le royaume du Maroc renouer avec l'islam radical, pour s'apercevoir du danger qu'encoure ce paisible, petit monde de la Méditerranée. Barbes hirsutes et tenus en kamis afghans, ils règnent en maîtres absolus, dans les cités-dortoirs des villes françaises, transformées non pas en des zones de non-droit mais surtout en petits Émirats, à la couleur wahhabite et au goût français. A l'époque de Sarkozy, roi de France, celui-ci avait contribué consciemment à l'éclosion de la nébuleuse terrorise wahhabite au sein de la société française, qui s'est étendue sur tout le territoire communautaire européen, touchant même la rive sud de la Méditerranée (Algérie, Maroc, Tunisie). Le micro-Etat Qatari, allié d'Israël et des Etats-Unis, vecteur de déstabilisation du monde musulman, un leadership du mouvement islamo-impérialiste, a, aussi, pour mission de détruire l'économie européenne, en investissant, massivement, dans les secteurs sensibles, à caractère socio-économique, tout en séduisant les « petits Français » marginalisés, par le pouvoir français. Que peut attendre l'Humanité d'une bête du désert qui s'est autoproclamée Emir du Qatar. Le Qatar, un petit morceau de sable substitué au grand désert d'Arabie par la colonisation anglaise Que peut-on, aussi, attendre de cet autoproclamé Emir qui n'avait pas hésité à renverser son père et connu pour être le grand «boucher» de Syrie et le plus grand argentier du fondamentalisme musulman ? Où est, maintenant, cette dignité française qui accepte de tendre la main à un gargantuesque Émir, sanguinaire, belliqueux, mégalomaniaque, xénophobe, raciste, et hégémonique ? Les Emirs du Qatar rêvent d'une conquête sur l'Europe, en particulier, de la même manière que celle des « Maures » qui ont conquis une grande partie de l'Europe orientale de Gibraltar (Djebel el-Tarik) à Poitiers ; cœur de la Gaule, sous la bannière d'un islam modéré et civilisateur. C'était, aussi, le même itinéraire emprunté par Annibal et ses éléphants pour surprendre et écraser l'armée romaine dans son bercail, à Rome. Rampant comme un reptile à la recherche d'une proie égarée, le terrorisme wahhabite, avance, d'un pas décisif, jusqu'au bout, pour étendre son expansionnisme idéologique sur l'Europe occidentale, jusqu'au bout de la frontière de l'Europe du Bord. Ce vaste espace vivra sous la terreur du terrorisme radical, ceci est le fruit d'une grande stratégie programmée par l'alliance islamo-impérialiste et financée, principalement, par le renégat des pétroliers arabes, l'Arabie Saoudite et du Qatar. La manipulation du terrorisme est devenue, de nos jours, une complémentarité obligatoire de la stratégie militaire. Cette nouvelle donne, peut être plus efficace que la dissuasion nucléaire, si on sait s'en servir. Rares sont les Etats qui savent profiter de la « stratégie terroriste » pour assurer leur propre paix sociale et leur développement économique. Le Qatar n'a pas à mener une politique d'ingérence, dans les affaires publiques, ni en France, ni ailleurs chez ses confrères arabes, car cela relève de la souveraineté nationale des Etats. L'argent qatari, un appât factice pour les Français Quels sont les liens entre les investissements massifs du Qatar en France et la prolifération du courant wahhabite dans ce pays? Le Qatar progresse, aussi, dans sa domination économique, partout en France, en raflant tout ce qui s'achète : banques, institutions économiques en voie de faillite, institutions à caractères culturel et scientifique, musées et arts, immeubles haut de gamme, hôtels prestigieux, investissements dans la haute couture, droits de télévision de la ligue professionnelle de football, le P.S.G. le wahhabisme et son lot de terreur, Toulouse, Sarcelles, Cannes, Strasbourg, fait des ravages dans les cités à dominante musulmane sans que cela ne suscite aucune inquiétude de la part des autorités publiques? Alors que tout indique qu'il y a une forte corrélation entre ces investissements et l'activisme propagandiste wahhabite dans les cités. De même qu'il y a tout lieu de croire que la Charia devrait avoir force de loi, dans certains domaines de la vie sociale, familiale et commerciale. Il n'est pas rare d'entendre, aujourd'hui, des radicaux franco-musulmans, comme le groupuscule ‘Forsane Alizza' (Les cavaliers de la fierté), groupe des intégristes français, rejeter, publiquement, les lois de la République française. Ils se sont fait fort de revendiquer, publiquement, leurs attachements à la «Charia Islamia » qui diverge à la littérature française. En tout état de cause, elle ne doit pas être dissociée de l'appétit grandissant du Qatar, pour des entreprises stratégiques telles qu'Areva et E.A.D.S. Entreprises européennes, par excellence avec des participations de l'Etat français, lui-même. Sans oublier Total et LVMH, présidé par un proche de l'ex président Sarkozy. Le Qatar lorgne, du coin de l'œil, sur la moitié de la participation de l'Allemand Daimler Benz, qui détient 15% des titres du groupe de défense, spécialiste de l'aéronautique et propriétaire d'Airbus. Il n'en demeure pas moins que sa participation, dans le capital du Groupe Lagardère, 100% média, vient de passer à 12%. Or, le groupe éponyme est actionnaire de référence d'E.A.D.S. dont il détient 7,5% du capital. Les prises de participations du Qatar dans les fleurons du capitalisme français ne doivent, en aucune manière, être perçues comme étant des simples investissements, des placements d'un bon père de famille qui s'inquiète de l'après-pétrole. De même que son rachat du club de football le P.S.G., dont le premier supporter est l'ex président français Nicolas Sarkozy, et l'acquisition des droits de télévision du championnat de France de Football. Il se positionne comme un acteur incontournable du capitalisme et du football français. Conclusion Le Qatar, tisse sa toile d'araignée dans les secteurs-clés de la société française, afin de pouvoir peser de tout son poids financier et médiatique sur les orientations politiques de la France et notamment, dans le cadre du processus de l'islam dur et radical, rampant sur la société française qui devient, de plus en plus, perceptible, dans les cités-dortoirs franciliennes, comme ailleurs. Le Qatar, habile et fin stratège, se positionne lentement, mais sûrement sur l'échiquier financier partout, en France, en Algérie, en Tunisie et au Maroc. *Journaliste indépendant - Association Algérienne des Relations Internationales
Flissi Djamel - Prof en sciences politiques - Alger, Algérie

07/04/2016 - 296949

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Notre association félicite la sortie médiatique de M.Saadani sur le faux militantisme et son hypocrisie en visant directement le RND à la sa tète la calamité Ouyahia. Nous partageons sans réserve le contenu de son discours qui ouvre de nouvelles perspectives pour la sortie de notre pays de lsa crise politique ainsi que le remodelage d'un vrai FLN composés d'authentiques militants en tenant compte de leur passé révolutionnaire.
A.A.R.I - Journaliste indépendant,Association Algérienne des Relations Internationales - Alger, Algérie

01/04/2016 - 296684

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Au royaume de l’Oligarchie par Y.Mérabet* A quand le fin de la corruption De plus en plus, les nations parviennent à identifier et à prendre au sérieux un problème ancestral, celui de la corruption. Dans certaines régions du monde la corruption est un véritable mode de vie depuis des siècles. Bien sûr cet état de choses a profité à une petite minorité, au détriment de la majorité. Depuis des temps extrêmement reculés, des dirigeants corrompus et de puissants hommes politiques s'enrichissent grâce aux impôts dont sont redevables leurs sujets ou leurs concitoyens. Dans l'histoire récente, les grandes sociétés occidentales ont été reconnues coupables de falsifications de grande envergure dans leur comptabilité, tandis qu'en Orient on considère comme allant de soi qu'il faille « graisser la patte » à quelqu'un pour n'importe quelle transaction. La corruption est endémique et, dans certains pays, s'étend au champ social tout entier, du Président ou du Premier ministre au policier et au sportif. La corruption électorale règne en maître, comme l'ont montré de récentes élections en Algérie et partout dans le monde, même dans des pays que l'on croît acquis à la liberté et à la démocratie comme l’Europe ou les Etats-Unis. Les gouvernements qui se livrent à ce genre de fraude manquent à leurs engagements et trahissent leur peuple, perdant ainsi leur légitimité. Faire renaître la confiance Face à cette corruption omniprésente est-il possible de faire naître la confiance, sans laquelle l'avenir de l'homme serait particulièrement sombre? Sans la confiance, un partage plus équitable des ressources serait un vain espoir. Sans la confiance, les décisions globales nécessaires à la survie de notre habitat planétaire ne seraient jamais prises. Sans cette confiance bénie et bénéfique, les hommes perdraient le droit de régir la planète Terre, et se priveraient de toute possibilité de poursuivre leur évolution pour un temps incommensurable. Ainsi en serait-il et c'est pourquoi les hommes doivent s'attaquer sérieusement, et sans délai, à l'impact destructeur de la corruption sur toutes les couches de la société, et dans tous les coins et recoins de notre vie planétaire. Les règlements de comptes au sein du pouvoir Avec l’arrivée de Chadli Bendjedid au pouvoir en 1979, ce sont les règlements de comptes qui ont pendant quelques années fait office de politique de gestion des affaires de l’Etat. Ces règlements de comptes ont démarré d’abord au plus haut niveau de la sphère du pouvoir, puisque Chadli n’a eu de cesse que de harceler et de liquider tous ses anciens compagnons du Conseil de la révolution. Pourquoi une telle attitude ? Est-ce par esprit de revanche de sa part, lui qui avait été marginalisé à l’époque de Boumediene ? Est-ce parce qu’il craignait que ces mêmes compagnons ne se liguent contre lui et ne s’en débarrassent à la première occasion ? Quelque soit la raison, le résultat en fut que toute l’équipe précédente avait été chassée du pouvoir, voire menacée de poursuites judiciaires pour malversations. C’est l’époque où a été créée la cour des comptes, qui a tournée à plein régime et actionné des instructions contre tous les barons de l’ancien régime. Cet esprit de règlements de comptes n’avait pas tardé à faire tâche d’huile et à se propager à toutes les structures de l’Etat. On avait l’impression que les nouveaux ministres avaient été retenus sur la base d’un critère fondamental, celui précisément d’avoir été marginalisés durant la période Boumediene. Ils étaient en majorité animés de rancœurs qu’ils ont extériorisées une fois arrivés au pouvoir. Ce fut, entre autres, le cas du nouveau ministre de l’énergie qui avait occupé, quelques années auparavant, le poste de directeur de l’énergie et des carburants, dont il avait été chassé par le ministre de l’époque. On a alors assisté, à compter de 1979, à une chasse aux sorcières menée contre tous les cadres du secteur de l’énergie, dont ceux de la Sonatrach tout particulièrement. Le président directeur général, tous les vice-présidents, tous les directeurs centraux et nombre de directeurs opérationnels furent tour à tour dégommés sans ménagement. Le harcèlement ne s’est pas limité au limogeage de la personne. Certains ont eu leurs salaires coupés, d’autres ont été mis d’office à la retraite, des fois sans même que la pension correspondante ne leur soit attribuée. La persécution s’est étendue, bien des fois, jusqu’à la vie privée des individus. Une telle attitude vindicative eut des répercussions profondes sur le fonctionnement des hydrocarbures. Toute l’expérience accumulée pendant une quinzaine d’années par des dizaines d’ingénieurs, de financiers, de juristes et autres cadres supérieurs était brocardée, perdue définitivement, les intéressés ayant été vidés de leurs postes comme des malpropres, sans qu’il n’y ait eu passations de pouvoirs, encore moins transmissions de connaissances et d’expérience. Qui plus est, les nouveaux responsables désignés avaient souvent été choisis à l’extérieur, ou très bas dans l’échelle hiérarchique des structures dont ils prenaient la charge. On avait connu par le passé des limogeages quand un ministre, par exemple, était remplacé par un autre; jamais par contre, jusqu’à cette date, on n’avait connu le phénomène au niveau technico-économique. Le plus étonnant dans l’affaire est que ces bouleversements n’étaient pas dus à l’instauration d’une nouvelle politique économique; il n’était pas question de remplacer - tout au moins pas à cette date - une option socialisante par une autre plus libérale, non, il s’agissait simplement d’assouvir la vengeance d’une personne contre une autre; cela s’était répercuté sur tout un secteur économique hautement stratégique et avait touché des gens qui n’avaient rien à voir avec les querelles d’antan. La chasse aux sorcières menée à l’intérieur du secteur pétrolier a été une sorte de galop d’essai pour une action plus grande et plus officielle de domestication des cadres au sein de l’appareil économique, mais aussi dans les rouages de l’Etat, intervenue quelques temps après. On se souvient de la mise en application de cette disposition si controversée, selon laquelle on ne pouvait occuper un poste de responsabilité que si l’on était membre du FLN, parti unique et dont le résultat funeste a été que l’on a chassé énormément de compétences de leurs fonctions, mais très souvent du pays lui même. Le second “ coup d’éclat” qu’avait connu le secteur des hydrocarbures durant la période 1979/1981, qui avait causé des dégâts encore beaucoup plus importants à l’économie, a été la liquidation des fabuleux contrats de vente de gaz passés par la Sonatrach avec des clients américains, dont celui avec El Paso Natural Gas. Dans cette affaire aussi, ce sont de vils sentiments de vengeance qui avait prévalu sur l’intérêt national, bien que les arguments officiellement invoqués étaient que les prédécesseurs avaient bradé le gaz et qu’il fallait, par ailleurs, garder des réserves pour les générations futures. De nouvelles négociations de prix furent engagées avec les dirigeants d’El Paso Natural Gas. Le nouveau prix exigé par les Algériens était environ trois fois supérieur à celui agréé auparavant et environ le double du prix généralement admis sur le marché d’alors. Le marché mondial du gaz en était à ses premiers balbutiements et il n’existait pas encore de prix de référence par zone géographique; il y avait néanmoins une logique marchande qui ne fut pas respectée.Les exigences algériennes démesurées en matière de prix, auxquelles étaient venues s’ajouter des remarques pernicieuses quant au rôle de l’Algérie dans le dénouement de l’affaire des otages de l’ambassade des Etats-Unis à Téhéran, allaient au final causer la rupture définitive de tous les contrats avec les acheteurs américains. Ce sont des livraisons de 45 milliards de mètres cubes de gaz par an, pendant au moins 25 ans qui avaient ainsi disparus du tableau de vente de la Sonatrach, sur ordre du président Reagan en personne, semble-t-il. Evidemment derrière, Mexicains, Canadiens et Vénézuéliens étaient heureux de combler le vide laissé par les Algériens. La présidence de Chadli Bendjedid avait été également marquée par le scandale dit des 28 milliards de dollars, révélé par le premier ministre Abdelhamid Brahimi. Ce scandale ne représentait que le début de l’ère des détournements de fonds à grande échelle dans laquelle s’engageait l’Algérie et celui de l’enrichissement illicite des puissants du régime, qui usant et abusant de leur pouvoir allaient entamer la mise en coupe réglée de l’économie nationale, avec une concentration particulière sur la rente pétrolière. L’exemple le plus frappant, rapportés d’ailleurs par tous les journaux de l’époque, est celui de cet homme d’affaires libyen, un certain Omar qui, associé à un premier ministre italien et à de hautes personnalités algériennes, s’étaient constitué des fortunes à l’occasion de la signature de contrats de vente de gaz à l’Italie, via le gazoduc sous marin. A partir du moment où les ressources pétrolières et gazières étaient devenues l’objet de convoitises de ce que l’on appellera plus tard la mafia politico-financière, le fossé entre les puissants et les faibles, les riches et les pauvres, les gouvernants et les gouvernés allait commencer à se creuser. Ce phénomène a participé, comme on le sait, à l’éclosion de la révolte de la rue en 1988 et à l’avènement d’une autre forme de rejet du système, celle de la puissante affirmation du FIS sur la scène politique durant la période 1989/1991. Les conséquences autrement plus graves de cet état de fait sont connues de tous, l’Algérie n’étant pas encore à ce jour, totalement sortie de la spirale de violence dans laquelle elle s’est engouffrée au lendemain de l’interruption, par l’armée, du processus électoral en cours, en janvier 1992. Un semblant de lueur d’espoir entrevue à l’époque par le gouvernement à un peu plus de transparence dans les comptes de l’entreprise Sonatrach, de la poudre aux yeux ? Une opacité totale règne au saint de cette grande et unique machine à sous du pays. Il était prévu que ces comptes feraient l’objet d’un audit annuel par un cabinet spécialisé de renommée internationale. Toutes les compagnies pétrolières de renom, les américaines en particulier procèdent à des audits similaires de manière à éviter les dérives, comme celle mise à jour récemment à l’intérieur du groupe Enron. L’idée n’avait pas emballée la classe politique; d’ailleurs de tous temps, les hauts dignitaires du régime algérien ont préféré l’opacité à la lumière, afin de mettre à l’abri des regards indiscrets leurs agissements pas toujours très orthodoxes, les curieux sont jetés en prison s’ils ouvrent le bec. L’initiative est tombée à l’eau avec le départ de Mouloud Hamrouche et son équipe. Quant aux gouvernements qui lui ont succédé, ils n’ont plus manifesté aucune velléité pour une disposition similaire. Dommage. Il est fort probable que si la rente pétrolière n’avait pas existé, les convoitises de certains n’auraient pas été attisées, au point qu’obnubilés par la satisfaction de leurs seuls intérêts matériels personnels et de leurs ambitions de pouvoir, ils aient été aveugles devant la grande détérioration de la situation politique, économique et sociale du pays. Hélas l’Algérie n’en était encore qu’au début de la descente aux enfers. Au royaume de l’Oligarchie Entre le départ de Chadli et l’arrivée de Bouteflika, les priorités étaient ailleurs. La lutte contre le terrorisme, les massacres et les attentats, avaient permis de détourner les regards vers d’autres sujets autrement plus vitaux pour le citoyen. Il était beaucoup plus important pour tout un chacun de préserver sa vie et celle de sa famille et d’assurer le pain quotidien de ses enfants, plutôt que de penser à ce qui se passait derrière la vitrine, dans le secteur des hydrocarbures. Pendant ce temps, les profiteurs de guerre, eux, ne dormaient pas. La gangrène des pots-de-vin et de la corruption avait commencé à s’étendre jusqu’à atteindre les proportions qui sont aujourd’hui de notoriété publique. On se souvient du scandale du fer à béton irradié lors de la catastrophe de Tchernobyl, mis sur le marché, ou des cargaisons de sucre commandées, payées, mais jamais livrées, pour ne citer que ces deux exemples plus appréhensifs pour l’Algérien moyen. Le secteur pétrolier est lui beaucoup plus opaque et les intérêts immenses : ils se chiffrent en milliards de dollars. Pour situer les idées, citons quelques chiffres. Durant la décennie 90, les recettes tirées par l’Etat de l’exploitation du pétrole et du gaz se sont élevées bon an mal an à une quinzaine de milliards de dollars, auxquels il faut rajouter une somme au moins équivalente pour ce qui est des bénéfices réalisés par les compagnies pétrolières; c’était donc une manne d’une trentaine de milliards de dollars qui faisait l’objet de convoitises. Il n’y a bien sur pas de corrompus sans corrupteurs. Les compagnies pétrolières sont disposées à octroyer des largesses à quiconque leur garantira leur part du pactole; plus cette personne est puissante, mieux c’est. Aux Etats-Unis, jusqu’à une date récente, la pratique de verser des commissions à des dignitaires étrangers était normalement admise à défaut d’être officiellement permise. Une loi très hypocrite l’interdisant, sauf cas particuliers, a été passée, il n’y a pas très longtemps. On peut donc imaginer que le secteur pétrolier algérien, comme celui de nombreux autres pays d’ailleurs, a été et continue d’être le royaume de l’oligarchie. Prenez le chiffre de 30 milliards de dollars, cité plus haut et multipliez le par un pourcentage quelconque, aussi minime soit-il et vous aboutirez à un montant qui donne le tournis. De la corruption, que de la corruption A l’avènement d’Abdelaziz Bouteflika, on avait pensé, compte tenu de ses premières déclarations publiques, que les choses allaient changer, sur ce point tout au moins. Ce ne fut, hélas, pas le cas puisque ce n’est qu’aujourd’hui, qu’en 2006, que l’Algérie s’est dotée d’une loi anti corruption, encore que ses fonds sont douteux, voire les procès de SONATRACH et de KHALIFA ? Pour ce qui est du pétrole et du gaz, il est fort à craindre que les choses risquent même d’empirer avec la nouvelle loi sur les hydrocarbures qui va ouvrir totalement le secteur aux entreprises étrangères. On peut imaginer que les nouveaux arrivants vont se battre au couteau pour arracher telle ou telle part de marché qui devait aller à la Sonatrach ou qui lui appartient déjà. Se battre au couteau signifie aussi acheter des soutiens en usant de tous les moyens, dont le levier de la corruption n’est pas le moindre. Il n’y a d’ailleurs pas que les nouveaux arrivants qui useront de tels procédés, les sociétés déjà présentes ne seront certainement pas en reste. Parlons maintenant de cette loi qui ramène l’Algérie d’aujourd’hui au point où elle se trouvait en 1962. J’ai eu personnellement l’occasion de la dénoncer à maintes reprises. Je voudrais juste rappeler encore une fois qu’aucun pays pétrolier, membre de l’OPEP ou pas, n’a osé, à ce jour, renoncer à sa souveraineté sur ses propres richesses pétrolières et les livrer aussi facilement aux intérêts étrangers. Ni les Saoudiens, que l’on avait pris l’habitude, en Algérie, d’accuser de servilité vis-à-vis des Américains, ni le colonel Kadhafi que l’on a si souvent brocardé et accusé de nuire aux intérêts pétroliers des autres de par sa stratégie déroutante, ni les Mexicains, frontaliers du géant américain et de ce fait particulièrement sensibles aux pressions du voisin du nord, aucun de ces trois pays, cités à titre d’exemple simplement n’a osé franchir aussi allègrement le pas franchi par les Algériens.Examinons maintenant quelques événements qui se sont déroulés sur la scène pétrolière mondiale depuis l’introduction de cette loi. Au début de l’année 2005, l’Etat russe avait repris le contrôle de la compagnie Youkos, propriété du milliardaire emprisonné Khodorovsky. Dans la foulée et afin de se prémunir de toute surprise en provenance de l’étranger, le président Poutine avait fait adopter par la Douma une nouvelle législation qui interdisait dorénavant toute participation majoritaire étrangère dans toute entreprise russe du domaine de l’énergie. Au mois de mars de la même année, la compagnie chinoise CNOOC faisait une offre de rachat de 18,5 milliards de dollars, de la compagnie UNOCAL (Union Oil of California), dépassant de loin la proposition de 16,5 milliards de dollars de Texaco - Chevron. Une hystérie politique saisissait alors le Congrès et la Maison Blanche, tandis que la panique s’emparait du gendarme de la bourse américaine, la SEC (Security Exchange Commission). La CNOOC est certes contrôlée à 70% par l’Etat chinois, mais les 30% restants sont détenus par des capitaux privés dont les actions sont en vente libre à Hong Kong et New York. Mais qu’à cela ne tienne, la Chambre des représentants a quand même adopté, le 30 juin, une résolution selon laquelle l’OPA chinoise représentait un danger pour la sécurité nationale et a demandé à l’administration Bush de bloquer la cession vers laquelle on se dirigeait. Le Congrès a alors rajouté en catastrophe une disposition à la loi sur l’énergie, instaurant un moratoire de 4 mois supplémentaires pour étudier la politique énergétique de la Chine, ce qui a permis de bloquer temporairement l’offre d’achat de la CNOOC. La saga n’a pris fin qu’en août quand l’offre de Texaco - Chevron a finalement été retenue, bien qu’elle n’était que de 17,6 milliards de dollars, c’est à dire encore inférieure de près d’un milliard à celle de la CNOOC. Face à cette levée de boucliers, cette dernière a préféré renoncer à cet achat. Ceci se passait donc en 2005, aux USA pays de l’ultra libéralisme, sous la présidence de George W. Bush, celui-là même qui, nous a-t-on dit, a imposé à l’Algérie la loi sur les hydrocarbures, faute de quoi il lui aurait fait subir le sort de l’Irak. Question 1 : le patriotisme économique n’est-il de mise que quand il concerne les intérêts stratégiques américains ? Question 2 : l’Algérie, n’a-t-elle réellement aucun moyen de s’opposer à ce genre d’injonction ? Et pourtant d’autres pays, ne disposant de guère plus de moyens qu’elles, osent défier les Etats-Unis dans ce même domaine des hydrocarbures. L’exemple le plus frappant est celui du président vénézuélien Hugo Chavez qui, après avoir remis en cause la législation plus libérale qui existait dans son pays, est allé jusqu’à menacer, en août 2005, d’interrompre les livraisons de pétrole brut à destination des USA. Peu de temps auparavant, son administration avait sommé trois multinationales pétrolières de régulariser les fraudes fiscales de plusieurs centaines de millions de dollars auxquelles elles s’étaient livrées. L’autre exemple plus récent, puisqu’il ne date que de janvier de cette année, est celui du président bolivien nouvellement élu, Evo Moralès, qui a engagé un autre bras de fer avec les multinationales. La nouvelle loi bolivienne sur les hydrocarbures est à l’exact opposé de l’algérienne, puisqu’elle prévoit la nationalisation des hydrocarbures, mais aussi comme l’affirme le président Morales : « Nous n’allons pas confisquer les biens des compagnies étrangères, mais exercer le droit de propriété sur le sous sol et en surface ». On pourrait continuer à faire le tour du monde et constater que tous les pays, y compris les plus ardents partisans de la mondialisation et de l’ultra libéralisme, défendent ce principe fondamental, celui du droit de propriété sur les richesses pétrolières de leur sous sol. Droit à l’exploitation par l’entreprise étrangère, oui; droit à la propriété des réserves, non. Quant à la notion de patriotisme économique défendue par les Américains, on la retrouve aussi dans la saga Arcelor - Mittal Steel qui mobilise l’Union Européenne ces temps-ci. Alors, les Algériens sont-ils devenus tout d’un coup moins patriotes que tout ce monde-là ? Sont-ils devenus plus intelligents que tous les peuples de la planète, plus intelligents que tous les pays pétroliers, OPEP ou non OPEP, plus intelligents que les Russes, les Américains ou les Français ? L’Algérie est-elle devenue plus puissante que tous les puissants de ce monde ou plus faible que les plus faibles ? La morale à tirer de ces nombreux exemples est qu’il n’y a lieu d’être ni plus patriote ni moins patriote que d’autres, ni plus intelligent, ni moins intelligent, mais d’être tout simplement comme tout le monde; vouloir s’illustrer et jouer aux “ précurseurs” n’est pas une marque de sagesse. La plus grande marque de sagesse de l’homme est celle de savoir faire marche arrière quand il se rend compte qu’il s’est trompé. Ce n’est pas faire preuve de faiblesse que de revenir sur un acte quand cet acte engage l’avenir d’une nation et celui de plusieurs générations. En Algérie, il est encore temps d’éviter les conséquences néfastes de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, avant que la machine ne s’emballe. Tant qu’elle n’est qu’une disposition sur le papier, non encore appliquée, celui ou ceux qui l’ont faite peuvent la défaire. Cette loi qui a été de 1999 à nos jours l’événement le plus important dans le domaine du pétrole et du gaz. On se souvient que déjà en 2002, tout était prêt pour son adoption, mais que l’opposition de la majeure partie de la classe politique et celle de l’UGTA qui avait observé une grève nationale de 48 heures, avaient empêché que cela ne se fasse. Elle fut retirée pour être représentée en février 2005. Et là, tout d’un coup, tous les rouages de l’Etat étaient pour, présidence de la République, gouvernement, assemblée nationale, conseil de la Nation, partis de l’alliance présidentielle; même les travailleurs y sont devenus favorables. Pourtant aucun élément nouveau n’est intervenu durant la période, même le texte de loi est resté, à quelques détails près, inchangé. Au plan international, on n’a pas eu d’exemple d’un autre pays qui ait adopté une législation similaire; au plan intérieur, on a eu une élection présidentielle. Est-ce cela l’événement cause du changement ? Comment se fait-il que ce qui n’était pas bon pour le pays en 2002, le soit devenu deux ans après ? Comment se fait-il que les travailleurs qui étaient prêts à bloquer l’économie du pays, pendant longtemps si nécessaire, aient brusquement changé d’avis ? La seule explication fournie par l’UGTA à l’opinion publique a été que le chef du gouvernement l’aurait rassuré, en disant que la loi était bonne pour le pays. C’est plutôt court comme argument pour une décision aussi lourde de conséquences.Beaucoup de corruption, beaucoup de rapaces autour de la manne pétrolière et bientôt peut être dépossession du peuple de sa souveraineté sur ses richesses naturelles ; tel est l’état des lieux peu agréable du secteur des hydrocarbures depuis 1962. On sait aussi que la rente pétrolière n’est que l’arbre qui cache la forêt de l’économie nationale : 98% des recettes en devises du pays en proviennent. Sous couvert de richesse, c’est la faiblesse du pays que cette rente camoufle. Imaginons l’inimaginable si l’Algérie sera amputé de sa future ressource énergétique potentielle de gaz naturel gisant dans le sous-sol saharien (marginalement appelé gaz de schiste). Conclusion Que deviendrait l’Algérie si demain le pétrole et le gaz venaient nous manquera ? Et, cela peut-être dans moins de 7 à 8 ans. Pourrait-elle survivre, voire exister grâce aux 2% de recettes restantes ? Mais cet inimaginable finira, un jour par arriver si la manipulation de la population du Sud par nos ennemies prendra des allures politiques et régionalistes. Quelle sera ce jour la situation du pays ? Allons plus loin et demandons-nous qu’aurait été l’Algérie, si elle n’avait jamais eu de pétrole ? Se serait-elle tournée vers le tourisme comme nos voisins Tunisiens et Marocains, ou vers le commerce comme les Syro-libanais ? Est-ce que les Algériens se seraient orientés vers les richesses de la mer comme les Grecs ou seraient-ils devenus industrieux comme les Turcs ? Seraient-ils capable de se nourrir de la terre ? C’est bien sur de la fiction, mais elle illustre le fait que d’autres peuples, sans pétrole, ne s’en portent pas plus mal; peut être même sont-ils plus heureux et plus rassurés de l'avenir de leurs enfants. Journaliste indépendant Association Algérienne des Relations Internationales 119, Bd Didouche Mourad Alger centre
Y.Mrabet - Journaliste indépendant-Expert en énergie- Association Algérienne des Relations Internationales.fLN - Alger, Algérie

01/04/2016 - 296682

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a l'occasion de l’anniversaire de 17 octobre 1961 de notre algerie je dit a vous seule les vrais homme et les vrais femme oui vous avais subit bpc d'injustice oui vous avais perdue bpc de sang sur et dans la reviere de sane en France et je sait comme vous le savais que ce sont et il sont perdue bpc d'effort alors pardant et le moindre des choses je retire le chapeaux a vous seule et grasse a vous que je suis libre indépendant dans mon patrie et partie l’Algérie la conclusion;/ l’Algérie ne tombera jamais quelque soit il sont train de le faire leur anémie de l’intérieure comme a l’extérieure**vive l'algerie ***tahya el djazeire*** et soyez le bienvenue dans ma page facebook tamazight arabe l'histoir vous avez cette message de la part de segaoula habib allah d'annaba algerie
segaoula habib allah - ingénieur cadre dans une compagnes industrielle - annaba, Algérie

16/10/2015 - 281228

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je suis l'ami de longue date de mr saidani ammar, je lui ai envoyé une lettre dans son face book, vous m'avez invité à le saisir dans ce site ......INFORMEZ LE ET CONTACTER MOI MERCI
SAADALLAH DJAMEL - correspondant de presse - tebessa, Algérie

13/08/2015 - 272910

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Les oublis de l’histoire : Le 19 juin, hommage au Zaim Ahmed Benbella Par Y.Mérabet* Sid Ahmed Ghozali, un ex haut fonctionnaire du pouvoir politique du système depuis ses origines, plusieurs fois ministre et ancien premier ministre, sans doute connaît-il les coulisses du pouvoir Algérien, vient avait révélé qu’il existe en Algérie, un demi siècle après une « Indépendance de façade » Deux pouvoirs : Un « apparent » et un autre « caché » (El Watan 22.05.2011.) Un pouvoir qui répugne à décliner son identité et qui semble agoraphobe (craint les grands espaces), coupé de son peuple, est-il digne de diriger un pays de 37 millions d’habitants socialement aux prises à une crise aiguë et politiquement, déchirée par le clanisme? « La révolution c’est moi, disait Ahmed Benbella ». En 1954, les relations entre les représentants du PPA-MTLD, représenté en Egypte par Mohamed Khider et Ait Ahmed et le colonel Djamel abd al Nasser, nouveau Zaim arabe, étaient au bord de la rupture. Ait Ahmed était vu comme un « Berbéro-matérialiste et Khider comme « Un bourgeois-réactionnaire ». Ben Bella, a réussit à convaincre Djamel Abd el Nasser que pour devenir leader du monde arabe, il doit aider le peuple algérien à se libérer du joug colonial français. Nasser accepte. Sans le soutien des personnalités telles que : Djamel Abd al Nasser, le premier ministre indien, Nahru, le yougoslave Tito, le cubain Castro et d’autre leader du tiers/monde, la station de radio «Saout el arabes min Qahira » sans doute les combattants algériens se seraient découragés et la révolution aurait sans doute échouée. Ce soutien miraculeux a été obtenu grace à Ben Bella. Ben Bella est bel et bien un révolutionnaire algérien de premier plan. Quand il dit que : « …L’attaque de la grande poste d’Oran et la révolution… c’est moi qui a procuré les premiers quelques sous pour démarrer la révolution ». Ce que ses détracteurs lui contestent sans arguments, c’est vrai au fond et discutable sur la forme. L’attaque de la poste d’Oran. Historiquement et incontestablement, en 1948, le responsable de l’OS de la région d’Oran était un certain Ahmed Ben Bella. Pourquoi cette attaque n’a-telle pas eu lieu à : Alger, Constantine, Annaba ou Tizi-Ouzou, par exemple ? N’en déplaise à ses détracteurs et à ses calomniateurs, c’est bien lui qui avait convaincu ses compagnons d’aller prendre l’argent où il se trouve pour financer leur mouvement révolutionnaire. C’est encore lui qui a minutieusement planifié l’attaque de la poste d’Oran et recruté des complices. Ait Ahmed, en tant responsable national, a dû vérifier le plan qui lui a été fourni par Ben Bella, auditionner les complices qui lui ont été présentés par le responsable régional… avant d’opérer. Conformément aux plans de Ben Bella. Comment en serait-il autrement ? La dernière sortie de Ben Bella atteste, qu’à 30 ans comme à 94 ans révolus, il est resté fidèle à sa nature originelle. Il a une sainte horreur des courtisans flagorneurs. En novembre 1954, il existait plusieurs mouvements politiques en Algérie. L’UDMA de Ferhat Abbas, les centralistes, les oulémas, les communistes, qui avaient refusé de participer au déclenchement de la révolution. Une fois déclenchées sans eux, ils l’ont très mal jugée, sévèrement critiquée et condamné ses initiateurs historiques. *Journaliste indépendant Association Algérienne des Relations Internationales 119, Bd Didouche Mourad Alger © 2015 Microsoft Conditions Confidentialité et cookies Développeurs Français
Sallira - sans - Tizi Ouzou, Algérie

19/06/2015 - 263158

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L’agence ZABATI de location de voitures et services de transports a participé et organisé plusieurs evenements ce qui lui a permis d’acquérir une expérience et un savoir faire dans le domaine,ainsi les organisations touristiques et evénement dans toute le territoire d'Alger Vous offre des véhicules pour utilisation professionnelle ,confortable Climatisation et toute option pour vos déplacements a toute destination, pour une longe et courte durée Les véhicules que notre entreprise dispose : - Mercedes – Viano - 07 Places - Mercedes – Vito - 09 Places - Renault - Trafic - 09 Places - Peugeot – Expert - 09 Places - Citroën – Jumpy - 09 Places - Location de minibus pour longue et courte durée (min 03 jours) - Mise à disposition à la journée - Assistance et transfert Aéroport. - Assistance et transfert Hôtel - Service sérieux et ponctuel - Services Premium Voyage - Organisation excursions - Evénement d'entreprises - Transport du Personnels - Transport de Voyageurs - Familles nombreuses -Transport Délégation - Centres de vacances - Convois spéciaux - Clubs Sportifs - Transfert VIP - Séminaires - Tourisme - Congrès - Mariage - Prix selon la durée de la location et la marque de la voiture Si vous souhaitez obtenir un devis sur notre offre de Disposition, contactez-nous par téléphone : 0770 45 93 23 / 0555 20 09 36 - ou simplement par email : agencezabati@yahoo.fr
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12/06/2015 - 262290

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La décision de créer de nouvelles mouhafadhat est très bien accueillie, cependant mettre à leur tète, même provisoirement, des personnes n'ayant aucun sens de leurs responsabilités, allant jusqu'à utiliser la force ,et l'exclusion pour arriver à leurs fins ne peut que ternir l'image du FLN, o combien cher dans nos cœurs.
BRAHIMI ABDELKRIM - Retraité de l'enseignement - SOUR-EL-GHOZLANE, Algérie

05/05/2015 - 256247

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salam j aimerai vous dir ec que en est considerer comme des algerien a part entier par se que au nivaux de la kasma de staoueli est devenu une propriete priver en vouller aderer au partie cest notre droit et bien les mombre de la kasma de staoueli ne veule pas nous faire des carte il donne des carte d adherant que pour leur famille et ami trop de depasment au nivaux de cest gen qui ne fand pas honheur au partie du fln le fln est plus grande que cest gen rabi yahdihoume ahna nationaliste taa sahh machi taa el massaleh el khassa allah yarham echouhada ou tahya el djzaire amokrane fateh staoueli
amokrane fateh - san - staoueli, Algérie

02/11/2014 - 218605

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Ouverture de la permanence de soutien au candidat Père et Frère moudhahed Abd'elaziz BOUTEFLIKA pour un quatrième mandat présidentielle. la permanence se situe en face de la mosquée du centre de Bechloul. Vive l'algerie. GLOIRE à NOS MARTYRS.
Aziz HABI - chef de service en maintenance industrielle. - Bechloul- BOUIRA, Algérie

31/03/2014 - 186639

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