Algérie

Exutoire pour les artistes



Exutoire pour les artistes
L'institut culturel franco-palestinien a inauguré la première édition de son festival consacré à la création contemporaine palestinienne. L'occasion de mettre en lumière ces artistes, pour qui l'art est un véritable exutoire.L'institut culturel franco-palestinien a inauguré la première édition de son festival consacré à la création contemporaine palestinienne. L'occasion de mettre en lumière ces artistes, pour qui l'art est un véritable exutoire.Toute « personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. » C'est avec cet article 13 de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, gravé sur le mur de l'auditorium de l'Institut du Monde arabe, que s'est ouvert le festival Palest' [in] & Out.Pour sa première édition, le festival et son jury, composés de spécialistes français et palestiniens, ont récompensé onze artistes, répartis dans quatre catégories : musique, photographie, art-vidéo etdanse. Les lauréats, âgés de 20 à 35 ans, sont tous palestiniens, mais vivent dans différents pays, comme la France, la Serbie ou encore les Etats-Unis.Ils ont tous été sélectionnés sur dossier, dont l'étude a été faite du 31 janvier au 13 mars 2015. Primés pour leur travail et leur singularité, « ils représentent les expressions artistiques contemporaines palestiniennes sur la scène française » pour Amina Hamshari, directrice de l'institut culturel. De plus, l'évènement, qui a lieu du 11 au 14 juin simultanément à l'Institut du monde arabe, à la Maison des cultures du monde et à l'Institut de recherche et d'études méditerranée et Moyen- Orient offrent un espace d'expression privilégié aux jeunes lauréats.« Leur travail est trop souvent confiné et peu connu du public international. Ce festival leur offre donc une plus grande visibilité, tout autant qu'il créé des rencontres entre artistes palestiniens et internationaux », ajoute-telle. Le festival laisse donc libre court à l'art palestinien et à son expression,et hormis l'opinion affichée par l'article 13, la situation politique de la Palestine n'est exprimée qu'à demimots, notamment par le président de l'IMA, Jack Lang, qui a évoqué une Palestine « souffrante mais espérante».Fadi Deeb, pianiste né à Haïfa et résidant à New-York a pu faire la démonstration de son talent, en interprétant Horizon IV, un morceau composé par Patrick Lama. Entre accélération de son jeu et instants lyriques, il a offert à l'auditoire un moment de musique, donnant l'impression d'un temps suspendu.Pour clore la soirée, le public a pu compter sur le célèbre Trio Joubran composé de 3 frères, Wissam, Adnan et Samir, qui manient le oud avec talent, aidés par 4 générations de luthiers de Palestine qui les ont précédées. Entre improvisation et classiques de leur répertoire, ils ontélectrisé le public. Quant à Mahmud al-Kurd, son travail, inspiré par les attaques israéliennes sur la bande de Ghaza à l'été 2014, est exposé à l'IReMO, du 3 au 30 juin 2015.Toute « personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. » C'est avec cet article 13 de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, gravé sur le mur de l'auditorium de l'Institut du Monde arabe, que s'est ouvert le festival Palest' [in] & Out.Pour sa première édition, le festival et son jury, composés de spécialistes français et palestiniens, ont récompensé onze artistes, répartis dans quatre catégories : musique, photographie, art-vidéo etdanse. Les lauréats, âgés de 20 à 35 ans, sont tous palestiniens, mais vivent dans différents pays, comme la France, la Serbie ou encore les Etats-Unis.Ils ont tous été sélectionnés sur dossier, dont l'étude a été faite du 31 janvier au 13 mars 2015. Primés pour leur travail et leur singularité, « ils représentent les expressions artistiques contemporaines palestiniennes sur la scène française » pour Amina Hamshari, directrice de l'institut culturel. De plus, l'évènement, qui a lieu du 11 au 14 juin simultanément à l'Institut du monde arabe, à la Maison des cultures du monde et à l'Institut de recherche et d'études méditerranée et Moyen- Orient offrent un espace d'expression privilégié aux jeunes lauréats.« Leur travail est trop souvent confiné et peu connu du public international. Ce festival leur offre donc une plus grande visibilité, tout autant qu'il créé des rencontres entre artistes palestiniens et internationaux », ajoute-telle. Le festival laisse donc libre court à l'art palestinien et à son expression,et hormis l'opinion affichée par l'article 13, la situation politique de la Palestine n'est exprimée qu'à demimots, notamment par le président de l'IMA, Jack Lang, qui a évoqué une Palestine « souffrante mais espérante».Fadi Deeb, pianiste né à Haïfa et résidant à New-York a pu faire la démonstration de son talent, en interprétant Horizon IV, un morceau composé par Patrick Lama. Entre accélération de son jeu et instants lyriques, il a offert à l'auditoire un moment de musique, donnant l'impression d'un temps suspendu.Pour clore la soirée, le public a pu compter sur le célèbre Trio Joubran composé de 3 frères, Wissam, Adnan et Samir, qui manient le oud avec talent, aidés par 4 générations de luthiers de Palestine qui les ont précédées. Entre improvisation et classiques de leur répertoire, ils ontélectrisé le public. Quant à Mahmud al-Kurd, son travail, inspiré par les attaques israéliennes sur la bande de Ghaza à l'été 2014, est exposé à l'IReMO, du 3 au 30 juin 2015.




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