Algérie - Revue de Presse

Extrait du discours du putsch



' Quelle que soit l'importance de sa mission, nul ne peut prétendre incarner, seul à la fois, l'Algérie, la Révolution et le Socialisme. Quelle que soit la forme que peut prendre la confusion des pouvoirs, elle ne peut permettre de disposer du pays et des affaires publiques dont on a la charge comme d'une propriété personnelle et privée. Une mauvaise gestion du patrimoine national, la dilapidation des deniers publics, l'instabilité, la démagogie, l'anarchie, le mensonge et l'improvisation se sont imposés comme procédés de gouvernement. Par la menace, le chantage, le viol des libertés individuelles et l'incertitude du lendemain, l'on s'est proposé de réduire les uns à la docilité, les autres à la peur, au silence et à la résignation. Le pouvoir personnel aujourd'hui consacré, toutes les institutions nationales et régionales du parti et de l'Etat se trouvent à la merci d'un seul homme qui confère les responsabilités à sa guise, fait et défait selon une tactique malsaine et improvisée les organismes dirigeants, impose les options et les hommes selon l'humeur du moment, les caprices et le bon plaisir'la mystification, l'aventurisme et le charlatanisme politique ainsi démasqués, Ben Bella, en subissant le sort réservé par l'histoire à tous les despotes, aura compris que nul n'a le droit d'humilier la nation, de prendre la générosité de notre peuple pour de l'inconscience, ni d'usurper d'une façon indécente la caution politique de ses hôtes illustres pour faire avaliser son inqualifiable forfait et sa haute trahison.'  >   


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