Extension de la ville de Blida vers Bouarfa

A l'origine du nom de ce village de Bouarfa, une déformation ou un dérivé de Boutarfa, à savoir « l'homme à la corde ». Cette localité tient son appellation précisément du lieu où l'on tendait une corde pour aider les personnes voulant traverser l'oued pour joindre ce village autrefois complètement enclavé. Aujourd'hui, à la faveur de la réalisation de deux ouvrages d'art la reliant à la RN1, la commune Bouarfa est sortie de son isolement pour devenir une extension de la ville de Blida. Puisque par le passé, il n'y avait qu'une seule route pour y accéder. Et ces gros ouvrages ont nécessité une enveloppe financière de 722 millions de dinars qui été dégagée en 2011 suite à la restructuration par l'autorité de wilaya d'une dépense publique de 120 milliards de centimes inscrite à l'indicatif de la DTP de Blida, restée gelée pendant 8 ans. Par ailleurs, grâce à l'utilisation des instruments d'urbanisme opérationnel (PDAU et POS), des assiettes foncières ont été dégagées pour l'implantation d'un important programme de logements de 1.280 unités, toutes formules confondues, et des équipements d'accompagnement. Pour s'enquérir de l'état d'avancement de ce programme, le wali, en se rendant sur les différents chantiers, a insisté auprès des maîtres d'ouvrage sur l'accélération de la cadence des travaux, la réorganisation des chantiers pour livrer ces logements dans les délais impartis. Aussi, pour améliorer le cadre de vie des riverains, a-t-il été aménagé un jardin public à haï Driouche, d'une superficie de 3 ha, moyennant 60 millions de dinars, à la place d'un bidonville éradiqué à la suite du relogement de 167 familles. Une aire de détente à Sidi Salem est en cours d'aménagement pour 67,6 millions. Cette dernière constitue une escale pour les visiteurs qui se rendent à la station touristique de Chréa et contribue à désengorger la RN 37, seule liaison routière qui existe actuellement. En visitant le projet du réservoir d'eau potable d'une capacité de 10.000 m3 situé à haï Mahbous, sur les hauteurs de la ville de Bouarfa, le wali a déclaré que le Grand Blida, à savoir Bouarfa, Béni Tamou, Ouled Yaïch et Béni Mered, est alimenté en eau par un apport supplémentaire de 60.000 m3 provenant du système ouest d'Alger SP3. Cette capacité vient s'ajouter au volume d'eau de 20.000 m3 mobilisés l'année dernière à partir du complexe Sahel d'Alger-Ouest, en plus de 10 000 m3 qui proviennent de l'oued Chiffa. Il y a lieu de souligner qu'un deuxième réservoir d'eau de 10.000 m3 est en cours de réalisation à Ouled Yaïch. Grâce à l'apport de 90 000 m3 d'eau, la distribution de l'eau potable s'est nettement améliorée dans le Grand Blida. En effet, l'AEP est actuellement assurée 16 heures par jour. Même que dans certains quartiers, l'eau coule des robinets 24 heures sur 24. Alors que jusqu'en 2011, le stress hydrique était tel que l'eau était distribuée un jour sur quatre entre 2 et 4 heures.