Le drame des familles expulsées à Mostaganem, n'a point tendance à prendre fin, et poursuit son fil si tragique. Six nouvelles familles se retrouvent encore sans toit en ce début d'hiver si glacial sur une décision judiciaire, ne savent depuis où aller et ne cessent de se poser tant de questions sur l'habitation louée depuis des années, devenue un bien d'un particulier qui a fini par les expulser !Six familles, composées d'une vingtaine de personnes, avaient loué dans les années 70 cette habitation sise à la rue Hamidi Bendehiba, qui dépendait à l'époque du patrimoine des affaires religieuses (biens wakfs) pour un loyer mensuel de 4000 dinars. Malheureusement, ce bien immobilier a fini par être cédé à un particulier, qui ne tarda point à introduire en 2001, une action en justice pour les expulser. En 2016, la justice rend son verdict dans cette énième affaire de conflit de biens immobiliers par la décision d'expulsion de ces malheureuses familles, qui ont été sommées de quitter le lieu, et qui occupent la rue depuis presque une semaine en ne sachant pas où aller et à qui se plaindre ?.. Aujourd'hui, les ex-locataires se posent tant de questions sur ce drame qui les frappe de plein fouet, et dont la plus pertinente porte sur l'habitation qu'elle a loué pendant des années, devenue le bien de ce particulier, malgré sa dépendance des biens ?'wakfs'' de la direction des affaires religieuses et comment a pu t-il se la faire céder ! Face à cette déplorable situation sociale si triste, les membres de ces familles interpellent le wali pour se pencher sur leur cas si difficile à endurer en cet hiver qui s'annonce si froid
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Posté Le : 21/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Riad
Source : www.reflexiondz.net