Algérie

Exposition «Résistance populaire algérienne» de Mohamed Akil à Alger De l’Emir Abdelkader à Cheikh Bouâmama



Publié le 10.09.2024 dans le Quotidien le soir d’Algérie
KADER BAKOU

Pour sa quatrième exposition, depuis son ouverture en mai dernier, la Hala Art Gallery d’El Mouradia à Alger accueille l’exposition de peinture «Résistance populaire algérienne» de l’artiste peintre Mohamed Akil.
L’exposition «Résistance populaire algérienne» à la galerie d’art privée Hala entre dans le cadre de la Journée nationale du moudjahid, correspondant au 20 août, date de l’offensive du Nord-Constantinois, le 20 août 1955 et du Congrès de la Soummam, le 20 août 1956.
Elle montre, à travers de beaux tableaux de peinture, des images édifiantes de l’histoire de la résistance populaire algérienne, contre l’envahisseur français, dans différentes régions du pays, en commençant par l’Emir Abdelkader et Ahmed Bey, celle des Zaâtcha, de Lalla Fatma N’Soumer et Chérif Boubaghla, jusqu’aux résistances de Cheikh El Mokrani et Cheikh Bouâmama.
«C’est une œuvre enracinée dans l’histoire qui se donne pour récit l’Emir Abdelkader et El Mokrani, figures emblématiques de l’histoire contemporaine algérienne», comme souligné dans la présentation de l’exposition.
Mais, le peintre Mohamed Akil, au long parcours artistique d’une quarantaine d’années, «n’occulte pas pour autant, une histoire, sans doute anonyme, mais aussi plus proche de nous, celle de nos aïeux, femmes et hommes dont le mode de vie et le quotidien sont reproduits avec beaucoup de sensibilité», comme écrit plus loin dans la même présentation.
Mohamed Akil est né le 11 juin 1954 à Khemis-Miliana. Il est le fils d’un maître couturier de costumes traditionnels.
La calligraphie arabe et la peinture italienne de la Renaissance ont étés très tôt ses principales sources d’initiation à l’art de la peinture. Ses premières représentations sont exposées en 1959, lors de la «Khatma» de l’école coranique de Khemis-Miliana dans laquelle il avait fait son apprentissage.
Au hasard de ses lectures et des représentations bibliques vues dans des églises, il découvre aussi les œuvres de Michel Ange et de Raphael qui l’inspireront énormément.
De manière générale, la question de la mémoire, les traditions spirituelles, les modes de vie et les pratiques ancestrales ont marqué et unifié l’œuvre de Mohamed Akil. L’exposition «Résistance populaire algérienne» à la galerie d’art Hala d’Alger restera ouverte au public jusqu’au 12 septembre 2024.
Kader B.



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