Exposition et colloque sur les dons de l'Afrique au monde Célébration du 10e anniversaire de l'institut burkinabé Imagine

Afin de célébrer les dix ans de la fondation de l'Institut Imagine, créé en 2003, le cinéaste burkinabé Gaston Kaboré, après avoir formé plus de 700 professionnels du cinéma, de la télévision et du multimédia issus de 26 pays d'Afrique, l'institut proposent cette année, du 22 février au 9 mars, une exposition intitulée «Le Don de l'Afrique au monde» ainsi qu'une série de conférences et un colloque.
La manifestation se déroulera au siège de l'institut à Ouagadougou (Burkina Faso).
Réunissant des toiles illustratives, des photographies, des objets d'art africain et des moulages de pièces archéologiques, l'exposition est une sorte de panorama de l'Histoire de l'Afrique, de la période où elle fût «berceau de l'humanité» à l'époque actuelle, avec les enjeux contemporains, en passant par les différents empires et royaumes africains, la traite négrière et l'épreuve coloniale.
Concernant le volet scientifique de cette célébration, une conférence se tiendra le 26 février et aura pour thème «Imagine quel futur pour l'enseignement du cinéma '».
Prendront part à cette conférence, la Houston school of film and digital media (Irlande), Lingnan univesity (Hong-Kong), Isis, Iscam (Burkina Faso) et Centro Sperimentale di cinematografia (Italie).
S'agissant de la seconde conférence prévue pour le 28 février, elle aura pour thème «Cinéma et action sociale : place du cinéma documentaire dans l'élargissement des libertés d'expression, de création et de diffusion». Elle verra la participation de Rod Stoneman, directeur de la Houston school of film and digital media, Jean-Marie Téno (Cameroun), Mette Hjort (Hong-Kong) et Nick Danziger (Royaume-Uni). Les activités prendront fin le 23 février avec la tenue du colloque «Le don de l'Afrique au monde», avec la participation de Cheikh M'Backé Diop (professeur) et Yoporeka Somet (philosophe). Le colloque se clôturera le 25 février.
Par ailleurs, l'Institut Imagine continue de son côté de soutenir le Festival panafricain de cinéma de Ouagadougou (Fespaco) et cela à travers l'édition, pour la troisième année consécutive, de la revue Imagine Fespaco newsreel, une sorte de gazette du festival.
L'institut prévoit également de couvrir la totalité du festival, et cela avec la production de quatre épisodes de 15 mn chacun retraçant le quotidien du Fespaco et des portraits de cinéastes. Ces quatre supports audiovisuels seront par la suite diffusés dans les salles de cinéma et sur des chaînes de télévisions burkinabés, publiques et privées, ainsi que sur le réseau du Cinéma numérique ambulant (CNA) et sur des plateformes Internet telles que YouTube, Dailymotion et Burkina24.
S. W.